•      M. BLABLA

    M. BLABLA,
    qui avait pris des cours à Jouy-en-Josas,
    M. BLABLA,
    n'arrive pas au sein droit d'Angela.

    A force de grands gestes,
    l'Europe entière le déteste.
    Quelques agriculteurs sans télé,
    quelques prépubères sans idées,
    quelques lepénistes refoulés,
    quelques flics médaillés,
    pourvoient encore à ses sondages,
    le reste de la France, j'espère, plie bagages.

    M. BLABLA, 
    quelle dimension d'homme d'Etat !
    M. BLABLA,
    ça fait quatre ans qu'on y a droit !!

    De Cameron à Merkel,
    l'illusionniste a laissé des séquelles.
    Quel genre de démocratie est devenue la France,
    quand son chef de l'Etat joue les importances ?
    Mais tous les lèches bottes journalistiques
    n'ont à la bouche qu'une question tragique,
    quand le clone de Parisot, sera-t-il candidat ?
    Ich bin ein berlinois ! Nous, on en veut pas !!!

    M. BLABLA 
    Passe sans vergogne d'Obama aux chinois,
    M. BLABLA,
    c'est bien triple zéro, avant triple A!

     JLB 29 octobre 2011




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    LES PARISIENNES

    LES PARISIENNESFEMMES EN ACTION

    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    LES PARISIENNES

     

    Durant le Siège de Paris,

    Dévouées ambulancières

    Au cœur de la bataille.

    Pendant la Commune,

    Jusqu’au bout des représailles,

    Elles marchèrent dans les escouades,

    En faisant don de leurs vies.

     

    Elles s’anoblissent par le travail,

    Toutes leurs entreprises furent satisfaction,

    Car sans elles, le 18 mars, pas de révolution,

    Courage et prouesses animent leurs entrailles.

     

    Sous la Commune, elles étaient grandes les parisiennes,

    Par amour pour la liberté,  elles versèrent sur le pavé,

    Beaucoup trop du sang de leurs veines…

     

    Concubines glorieuses contre l’ordre bourgeois,

    La misère et l’anticléricalisme portent leur raison,

    Femmes mariées, ouvrières, toutes contre l’infamie de la loi,

    Toutes superbes égéries luttant à la réforme des conventions.

     

    Mortes au combat, cantinière à la barricade,

    Dans les bataillons, l’arme sur l’épaule,

    Héroïques, comme les hommes, dans la fusillade,

    Sublimes, aux actions d’éclats, aux périlleux rôles.

     

    Institutrices, brocheuses, relieuses, lingères, couturières,

    Aux services des blessés dans la semaine sanglante,

    Dans cette guerre civile, le fusil sied aux ménagères.

    De la place Blanche au Panthéon, résistantes.

     

    Sous la Commune, elles étaient grandes les parisiennes,

    Par amour pour la liberté,  elles versèrent sur le pavé,

    Beaucoup trop du sang de leurs veines…

     

    Calomniées, injuriées, jamais elles ne livrèrent,

    Sous la menace ou par leur volonté silencieuse,

    Dans les procès de Versailles, les retraites des révolutionnaires.

    Hommes, maris, pouvaient louer ses courageuses.

     

    Subissant brutalités, privations et vexations,

    Dans les prisons et les enceintes fortifiées,

    Elles, considérées comme mineures et esclaves par l’institution,

    Montrèrent à tous, la dignité et la fierté.

     

    Elles furent sans conteste, aux hommes, égales,

    Dans les circonstances, les souffrances, les endurances,

    Oui, ces femmes ont leur grande part dans la révolution sociale,

    Des clubs, aux associations, aux barricades, elles furent notre chance.

     

    Sous la Commune, elles étaient grandes les parisiennes,

    Par amour pour la liberté,  elles versèrent sur le pavé,

    Beaucoup trop du sang de leurs veines…

     

    Si vous passez Place Blanche, aujourd’hui, vous pourrez voir pousser entre les pierres qui pavent la rue, des fleurs divines. Elles poussent pour que jamais la mémoire n’oublie que des femmes inconnues combattirent pour le maintien de la liberté revenue.

    Beaucoup moururent Place Blanche, d’autres Place du Château d’Eau (République). Sur la compagnie de 120 femmes résistantes, toutes furent exterminées.

    Je dédie ce texte à toutes les femmes de la Commune, illustres ou inconnues, qui firent la grandeur de la révolution.

      

      

     

    JLB le 10 Février 1983

     

    D’après : Bernard Noël « Dictionnaire de la Commune »

     


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    ENFANTS INCARCERES DANS LA PRISON DES FEMMES

    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    CE SONT NOS ENFANTS

     

    Dans les bataillons,

    Ils sont grands comme des hommes.

    Sur les barricades,

    Leur courage, vous étonne.

    CE SONT NOS ENFANTS.

     

    Fils de fédérés, pupilles de la Commune,

    Filles ambulancières, enfants perdus

    Téméraires sans peur aucune,

    A sept ans, combattants dans la rue.

    CE SONT NOS ENFANTS.

     

    La bravoure ignore le danger

    Derrière la barricade, tireurs enragés,

    Franchissant les pavés pour collecter les munitions,

    Sous le feu ennemi, pour munir leurs compagnons.

    CE SONT NOS ENFANTS.

     

    Sur le trottoir, près de leurs camarades fusillés,

    Ils n’auront jamais renié leurs idées.

    Les fusilleurs auront moins le courage de leurs crimes,

    Eux, n’eurent pas la Révolution pour maxime.

    CE SONT NOS ENFANTS.

     

    Par les nuits, leurs silhouettes frêles, aux aguets,

    Ils vivent l’événement sans désemparer.

    Et partout, ils résisteront obstinément,

    Ils savent que l’avenir se bâtit par le présent.

    CE SONT NOS ENFANTS.

     

    Porte Maillot, ils servaient les canons,

    A treize, quatorze ans, ils tenaient leur place au bataillon.

    Des pavés, où ils jouaient à la marelle, ils ont fait leur lit de mort.

    C’est Paris immortel, qui fait naître ces hommes forts.

    CE SONT NOS ENFANTS.

     

    Enfants des travailleurs, au combat avec leurs pères,

    Ce sont des prolétaires qui cherchaient la lumière.

    Dans les forts, aux tranchées, aux barricades,

    Comme de vrais hommes, ils essuieront les fusillades.

    CE SONT NOS ENFANTS.

     

    JLB 1 FEV 1983

    651 enfants furent arrêtés,

     

    237 avaient 16 ans,

    226, 15 ans,

    103, 14 ans,

    47, 13 ans,

    21, 12 ans,

    11, 11 ans,

    4, 10 ans,

    1, 8 ans,

    1, 7 ans.

     

    1 enfant fût condamné aux travaux forcés,

    8 à la prison

    36 à la maison de correction,

    27 recueillis par l’Assistance Publique,

    12 furent portés disparus.

    On ignore le nombre d’enfants qui périrent lors de la semaine sanglante.

     

     

    D’après :

    Bernard Noël « Dictionnaire de la Commune »

    JP Azéma et M. Winock « Les Communards »

    P.O Lissagaray « Histoire de la Commune de 1871 »

     

    Les enfants et la Commune D'emblée, il convient de rapporter à une juste échelle le peu que l'on sait. Seuls trois bataillons de la garde nationale, sur les 250 à 300 unités constituées ont incorporé des enfants massivement : le bataillon des Pupilles, formé avec des enfants de toutes origines, dont beaucoup d'orphelins, enfants engagés volontairement et encadrés par des adultes, faut-il le préciser. L'autre, le bataillon des Vengeurs de Flourens constitué avec de nombreux adolescents entre 15 et 17 ans, 80% des effectifs, à en croire Verlaine dans ses mémoires11  . Ces « gavroches » se feront tuer pour la plupart sur la barricade du pont d'Austerlitz, le 24 mai, les survivants se replieront sur Belleville où ils se feront massacrer le 27 ou le 28 mai. Le troisième bataillon est celui des Turcos, dont le commandant Wolff sera tué au combat, sans qu'on sache où ni comment. Nous n'avons quasiment rien retrouvé sur cette unité qui semble avoir donné des sueurs froides aux militaires qui recherchent en priorité les enfants et les adolescents ayant combattu dans ses rangs12 

    SITE WWW l conflits.revue.org

     

     


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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

    LA MORT D’UN FEDERE

    Il se bat

    Par la foi révolutionnaire qu’anime son cœur.

    La Révolution est son combat.

    Il veut être digne de cet immense labeur.

     

    LA MORT D’UN Fédéré,

    C’est la mort d’un peu de liberté.

     

    Il est là, toujours là,

    Le fusil sur le bras,

    Dans la tranchée, sur la barricade,

    Face à Versailles à ses brimades.

    Il offre tout pour tous,

    Le fusil en joue.

    Sous la mitraille et les obus,

    Crachant le feu sur les avenues,

    Il est là toujours,

    Opiniâtre, jour après jour,

    Confiant en ses chefs,

    Dans l’engagement long ou bref.

     

    LA MORT D’UN Fédéré,

    C’est la mort d’un peu de liberté.

     

    Il jaillit comme un héros,

    Pour l’honneur de son drapeau,

    Tombent ses frères, blessés ou morts,

    Mais il est là et combat encore.

    L’écharpe rouge en bandoulière,

    Grande cause et cœur fier,

    Repoussant les assauts ennemis,

    Car la Commune, c’est la vie.

    Versailles peut arriver tout entier,

    Il est là, refusant de capituler,

    Dernier soldat de la Révolution,

    Face aux hordes de l’esclavage et de l’oppression.

    Il tient, devant un nombre d’ennemi supérieur,

    Tirant son dernier coup de fusil, il meurt.

     

    IL MEURT avec la foi qui anime son cœur,

    IL MEURT, glorieux de son tragique labeur.

    IL MEURT, dernier des fédérés,

    IL MEURT ET MEURT LA LIBERTE !

     

    JLB 10/11/1982


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  • LES PUPILLES DE LA COMMUNE (photo et gravure)eleve de la Roquette

    LES PUPILLES DE LA COMMUNE (photo et gravure)source Raspouteam.org


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  • BARRICADE BLD PUEBLA

    BARRICADE ROQUETTE BASTILLE 18 mars 1871

      

      


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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    LA BARRICADE

    Sur les pavés empilés flotte le drapeau rouge,

    Derrière cette forteresse, une poignée de braves gens,

    C’est la rue qui s’hérisse, c’est la barricade, sans doute,

    Et tous ces anonymes tiennent têtes à des régiments.

     

    Nul besoin de tactique, ni de métier,

    Mais le courage seul sied aux combats de rue.

    On défend son quartier,

    Pugnacité et l’ennemi sera vaincu.

     

    Chacun est derrière son mur, sa porte.

    La barricade, c’est la résistance locale,

    Si elle tombe, la Révolution avorte,

    C’est la réflexion, pas besoin de pouvoir central.

     

    On construit, le bruit des bêches et des pioches,

    La mélodie accrocheuse des chants révolutionnaires,

    Autour les femmes et les mioches,

    La barricade, c’est tout une ambiance prolétaire.

     

    Dans l’ombre s’affairent des silhouettes lugubres,

    Non c’est la nuit, à la clarté des becs de gaz, on dépave.

    On déménage quelques taudis insalubres,

    Dans toutes les rues, c’est scènes semblables.

     

    Derrière des murets, où de véritables remparts,

    Le Peuple souverain tient enfin son combat.

    Sans plan, le pauvre se découvre cet art,

    La barricade, c’est sa lutte contre le bourgeois.

     

    Un fusil scrute l’horizon des rues,

    Le Peuple veille avec détermination,

    C’est à la vie, à la mort, on tirera à vue,

    Le premier versaillais qui attentera à la Révolution.

     

    JLB 30/10/1982

     

    Dédié à CHARLES DELESCLUZE (1809/25 mai 1871)

    Mort résolument sur la barricade, place du Château d’Eau, fauché par la mitraille versaillaise.

     

     


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    BARRICADE RUE ROYALE DONNANT SUR LA CONCORDE

    BARRICADE DEVANT L'HOTEL DE VILLE


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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

                                                   

    LOUISE MICHEL

    Digne au fond de tous les bouges,

    Que le drapeau soit noir, que le drapeau soit rouge,

    Les rues barricadées où tu marchas fièrement,

    Sont le chemin de l’Idée la plus haute jusqu’à présent,

    C’est dans l’Anarchie, que nous trouverons la vérité.

    Car sur l’horizon nous appelle la liberté.

     

    Lutteuse imperturbable, fille de la Révolution,

    LOUISE MICHEL est le nom que grondent les canons.

    Vous pouvez trembler devant cette femme,

    Ennemis qui sèment la misère, ennemis aux attitudes infâmes.

    Car c’est une savante, une progressiste, l’œil ouvert sur l’avenir,

    Et militante prolétaire, aucun Ordre ne peut la salir.

     

    Louise, tes discours montent encore de Montmartre,

    Meneuse irréductible, rien ne peut t’abattre,

    Femme mûrie par la dureté de l’existence du prolétariat,

    Instruire les enfants du Peuple fût sa seconde voie.

    Hardie, active, que tu sois à Nouméa ou à Paris,

    La liberté, t’as pour ambassadrice et les Kanaks pour sœur, en Calédonie.

     

    Louise, qui porte notre bannière pour toujours,

    Aux manifestations, aux barricades tour à tour.

    Retenez ce patronyme populaire, Michel,

    Aux multitudes, il est simple, et sonne comme un appel.

    Dans l’Exil qui vous éloigne d’un être cher, de la mère,

    Il y eût la tristesse, le courage, le défi face aux brimades policières.

     

    Pendant le Siège, méritante et audacieuse,

    Soldat, ambulancière ou oratrice talentueuse,

    Louise, entre toutes les femmes de la Commune,

    C’est ta postérité militante qui fait encore la une.

    Au Panthéon des libertaires,

    Où sont tes égaux, femmes, hommes, révolutionnaires ?

     

    Vivante poète, amoureuse de la nature,

    De la Haute Marne, au Pacifique azur,

    Louise, ta vie est une révolte faite de vigueur,

    Il n’y a pas d’obstacle aux battements de ton cœur.

    Celui qui ne t’as pas aimé, vierge rouge, devait être un privilégié.

    C’est celui qui renie la liberté, l’amour, l’égalité.

     

    C’est ta sensible intelligence que remarqua Hugo,

    Aux êtres complets sont les esprits beaux.

    Toute l’existence à rehausser la condition des femmes,

    La justice, la lutte des classes au fond de l’âme,

    Oui, il y a une égérie anarchiste

    C’est LOUISE MICHEL la progressiste.

     

    JLB 17/12/83

     


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                                                                                                                                         JAROSLAW DOMBROWSKI

    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    DOMBROSKI et WROBLEWSKI

     

    Nous aurions toujours besoin aujourd’hui

    De ces hommes applaudis,

    Que l’Internationale prolétaire a instruit.

    Généraux du Peuple, bâtisseurs de barricades, intrépides,

    Combattants valeureux dont nous faisons nos guides,

    Aux jours où Paris a des âmes révolutionnaires

    En ces semaines de Commune prolétaire.

    Ils nous conduisent à des victoires nouvelles,

    D’aujourd’hui de demain pour une révolution fraternelle.

    Tous les révolutionnaires connaissent ces hommes,

    Car lorsqu’aux horizons les canons tonnent,

    Que la mort fauche le simple fédéré ou l’officier,

    C’est au front que l’hommage lui dépose un baiser,

    C’est en file, têtes émues, qu’on apporte son dernier salut,

    Avant de regagner, plus combatif encore, son poste dans la rue.

    Généraux ou soldats, gardes nationaux, on enterre un peu de passé

    A chaque volée de chassepots se dresse l’Humanité.

    C’est le prolétariat qui avance, ce flot international,

    Aux meilleurs d’entre nous nous confions les légions de la Sociale.

    Ils luttent pour la justice, l’égalité, au delà des frontières,

    Paris l’insurgé rassemble tous les frères.

    Ce sont les soldats de la révolution universelle,

    Ce sont deux étoiles qui brillent dans le ciel.

     

                                                                                              JLB 30/08/1982

     

    Hommage à JAROSLAW DOMBROWSKI (1836-1871)

    Et  à WALERY WROBLEWSKI (1836-1908).


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    COMBATS AUX TRANCHEES

    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    COMBATS AUX TRANCHEES

     

    Là où il fallait cent hommes, ils étaient trente,

    Trente hommes d’une sacrée trempe.

    Au fort d’Issy, de Vanves, à Courbevoie, à Neuilly,

    Les soldats de la Commune, enfants de Paris,

    Une infirmière, une ambulancière, une cantinière,

    Et le bataillon cosmopolite partait en guerre.

     

    Combats aux tranchées,

    De la générosité pour la liberté.

     

    Chaque nuit, les versaillais se rapprochent,

    Les fédérés vident les cartouches de leurs poches.

    Obus, balles, boulets, c’est une pluie innommable,

    Une tempête de fer, sur un peuple admirable.

    L’univers est délabré, ce qu’on aperçoit n’est que frayeur.

    Versailles bombarde avec une grande ampleur.

     

    Combats aux tranchées,

    Contre le despotisme versaillais.

     

    Pourtant la vie s’organise, avec le fusil et la baïonnette,

    Rompus de fatigue, sans vivre, d’aucuns encore ne désertent.

    Cette lutte est leur avenir, ce sacrifice est leur désir.

    Ils retarderont des événements encore bien pires.

    L’organisation est désastreuse, mais ils tiennent bon.

    Leurs destins sont liés au sort de la Révolution.

     

    Combats aux tranchées,

    La joie de vivre est consommée.

     

    Dans ce cache-cache guerrier, que seule une balle abrège,

    Dans la boue, le froid, rien n’arrête le mortel manège.

    Parfois le manque de munition se fait sentir,

    Et c’est à l’arme blanche, à la baïonnette, qu’il faut sortir.

    Quand les relèves ne sont pas organisées, les positions restent vacantes.

    On se mutine fatigués de cette logistique défaillante.

     

    Combats aux tranchées,

    La Commune est accusée.

     

    Mais toujours les bataillons reviennent fidèles après le repos,

    Avant tout, on se bat contre Thiers et ses hobereaux.

    Maintes positions sont intenables, mais le lutte continue.

    Ce sont les défenses de Paris qui s’effondrent sous les obus.

    Le combat est acharné, chaque trou défendu pieds à pieds,

    Le fédéré n’abandonne pas, même dans le dénuement le plus complet.

     

    Combats aux tranchées,

    La gloire des héros n’est jamais oubliée.

     

    C’est le nombre d’assaillants versaillais, qui submergera la résistance.

    Des ruines couvrent toute la banlieue, témoins de la violence.

    Petit à petit, les lignards osent pourtant s’aventurer plus en avant.

    Le fort d’Issy est pris, l’Ouest parisien est sous son bombardement.

    Il faut abandonner les tranchées, les défenseurs regagnent Paris.

    Survivants et héros, résignés maintenant à faire don de leurs vies.

     

                                                                                       JLB 11 FEV 1984

     

    D’après : « Alix PAYEN, une ambulancière de la Commune de Paris » Mémoires de femmes, mémoire du Peuple. Anthologie réunie par LOUIS CONSTANT.

     

     

     

     

     

     

     


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