• Où tout cela nous mène

    On a semé la graine,

    mais la récolte fût vaine.

    On a brisé nos chaines,

    mais nos boulets toujours nous tiennent.

     

    Où tout cela nous mène

    M. bourgeois et Me sans gène,

    ont posé leurs culs, pareils au même,

    sur les trônes encore chauds

    des curés et des aristos.

    D’une main rapace, ils ont repris la trique,

    pour nous faire crier « Vive la République »

    Et Vive la République,

    Vive nos nouveaux flics.

     

    Où tout cela nous mène

    Rois, seigneurs, Clergé,

    ont été substitués.

    L’ancien régime s’est refait une beauté

    à nous faire gouverner,

    par avocats et banquiers !

    L’Universalité de l’Homme

    a pris de drôles de formes !

    La bourgeoisie du pays s’est servie,

    et en fait : Elle a tout pris !

    Deux cent ans d’habitudes,

    deux cent ans de négritudes !

     

     

    Où tout cela nous mène

    Les Bastilles sont à la Santé ou à Fresnes,

    et Fleury-Mérogis nous sied bien aussi.

    L’impôt pèse plus que jamais,

    la misère s’accouple à trop de vies.

    Le beau leurre d’une Egalité,

    n’était donc qu’un mot truqué ?

    Par le travail, on asservit encore,

    des élites, sur nos dos, se font de l’or. 

     

    Où tout cela nous mène

    La grande Révolution ne fût que parodie,

    pour faire place à l’avide bourgeoisie.

    Une féodalité à l’agonie,

    a fait naître une autre tyrannie !

     

    Où tout cela nous mène

    L’Humanité proclamée reine,

    en 89, c’est coupée les veines.

    Son sang est notre haine,

    de peuple à la traîne.

     

    Clichy, le 12 janvier 1989

    JLB

     

     

     

     

     

     

     

    Bonaparte au conseil des 500

    11 novembre 1799 - 20 brumaire an VIII 

    4 heures 

    Les Anciens et les Cinq-Cents présents désignent vingt-cinq membres de chaque commission. Les trois consuls (Napoléon Bonaparte, Emmanuel-Joseph Sieyès, Roger Ducos) prêtent serment devant elles.

    Napoléon Bonaparte déclare

    « Citoyens, la Révolution est fixée aux principes qui l'ont commencée, elle est finie. »


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  • 11 MAI 1798 / 22 FLOREAL AN VI/ 106 Députés jacobins sont invalidés

    DES CHAUFFEURS TERRORISENT LES PAYSANS


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  • FRUCTIDOR (18 fructidor/4 septembre 1797)

    FRUCTIDOR (18 fructidor/4 septembre 1797)

    FRUCTIDOR (18 fructidor/4 septembre 1797)

    FRUCTIDOR (18 fructidor/4 septembre 1797)François Charles Augereau en 1798

    AUGEREAU BIO :

    Sa taille, ses manières, ses paroles, lui donnaient l’air d’un bravache ; ce qu’il était loin d’être quand une fois il se trouva gorgé d’honneurs et de richesses, lesquelles d’ailleurs il s’adjugeait de toutes mains et de toutes les manières. C’est ainsi que le prisonnier de Sainte-Hélène juge le maréchal qui a maté la poussée royaliste du 18-Fructidor, réprouvé le projet du 18-Brumaire, exposé sa vie sur les champs de batailles de l’Empereur, dénoncé Napoléon comme un tyran en 1814. Augereau, de condition très modeste, s’engage à 17 ans dans les armées prussiennes puis napolitaines. Il s’établit maître d’escrime à Naples. A la Révolution, il rentre en France. D’abord simple soldat dans la Garde nationale, il est, cinq ans plus tard, général de division dans l’armée d’Italie.

    En avril 1796, il prend le château de Ceva, son premier exploit sous le commandement du général Bonaparte. Sa bravoure s’illustre à Lodi le 10 mai 1796, lorsqu’il s’élance malgré la pluie de mitraille autrichienne. Le 3 août 1796, son intervention lors de la bataille de Castiglione renverse le sort de la bataille. A Arcole, le 15 novembre, il s’élance sur le pont à la tête de ses troupes. Bonaparte lui accorde son estime et sa confiance, malgré les rumeurs sur sa rapacité. Il le délègue à Paris pour mater la poussée royaliste, en septembre. C’est le coup d’Etat du 18-Fructidor. Augereau se révèle terriblement efficace, exécutant à la lettre tous les ordres du Directoire ; il est alors nommé commandant d’un corps de l’Armée du Rhin.

    Augereau, député de Haute-Garonne au conseil des Cinq-Cents, est de prime abord opposé au coup d’Etat du 18-Brumaire. Il est proche des Jacobins. Il refuse l’invitation au banquet donné en l’honneur de Bonaparte. Il se rallie néanmoins au Consulat le matin même du 18-Brumaire, embrassant Bonaparte et s’exclamant : "Comment ! Tu as voulu faire quelque chose pour la patrie et tu n’as pas appelé Augereau !".

    SOURCE : empire.histofig.com


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  •  

    Le Directoire en guerre contre la religion

    Paris le 3 février 1797

    "La religion romaine sera toujours l'ennemie irréconciliable de la République" La lettre que le Directoire a adressée à Bonaparte témoigne d'une hostilité viscérale à l'égard de l'Eglise catholique et de son chef. Signée par trois des cinq Directeurs, ceux que l'on appel les "triumvirs", cette missive recommande avec insistance au chef de l'armée d'Italie " de détruire, s'il est possible, le centre d'unité de l'Eglise romaine" et " d'éteindre le flambeau du fanatisme". Reubell, Barras et surtout La Révellière-Lépeaux sont persuadés que les prêtres mettent en péril la République par leurs sermons et qu'il convient de réagir en frappant l'Eglise à la tête. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le Directoire fixe Rome comme objectif à l'armée d'Italie. Déjà, après l'entrée des troupes françaises à Milan, il avait demandé à Bonaparte de détruire l'Etat pontifical pour faire "chanceler la tiare au prétendu chef de l'Eglise universelle", Mais le général avait refusé, et il n'est pas sûr qu'il soit aujourd'hui davantage disposé à obéir.

    Source : lesguillotines.free.fr

    Les élections de germinal an V (18 avril 

    1797) furent désastreuses. La réaction était victorieuse dans 250 collèges. Certains choix étaient significatifs :Pichegru, Marmontel, Willot, Bourlet valet de chambre du comte d'Artois. Paris avait nommé Boissy d'Anglas, Emmery, Dufresne, Quatremère, Desbonnières. Immédiatement dans le conseil des Cinq-Cents la majorité passa de gauche à droite, le centre se ralliant aux monarchistes. Le nouveau tiers à peine installé (1er prairial) les Clichyens composèrent le bureau avec leurs créatures. Pichegru fut élu président à la presque unanimité (387 voix sur 404). Les administrations furent peuplées d'employés royalistes, les émigrés rentrèrent en masse. La constitution imposait le changement d'un des directeurs. Le sort ayant désigné Letourneur, un royaliste, Barthélemy, fut élu à sa place. La fameuse loi du 3 brumaire  fut abrogée. Une guerre furieuse s'engagea entre les Clichyens et les conventionnels. Toute la politique de ces derniers fut attaquée. On abolit la peine de la déportation prononcée contre les prêtres réfractaires. On éplucha les finances, à vrai dire fort sujettes à caution. Le fastueux Barras fut accusé de concussion. Les Cinq-Cents enlevèrent au Directoire la perception des ressources en numéraire et la confièrent aux commissaires de la Trésorerie. Le conseil des Anciens refusa de sanctionner cette mesure ; mais le coup était porté. Barras, La Réveillère et Rewbell résolurent de «-purger » la majorité réactionnaire.

     

    Source cosmovisions.com 

    Charles Pichegru (1761 - 1804)

    Héros et traître



     

    Qui s'en souvient ? Charles Pichegru fut l'un des généraux les plus populaires de la Révolution mais ses compromissions au profit du prétendant à la couronne le firent chuter dans les poubelles de l'Histoire.

    Fabienne Manière

    SOURCE HERODOTE.NET

    27 JUIN 1797 : Abrogation de la Loi contre les prêtres réfractaires et les émigrés

    3 JUILLET 1797 : TALLEYRAND Propose à l'Institut une expédition en Egypte

    Tout n’a pas été dit sur le rêve oriental de Bonaparte! 

     En réalité, l’idée de l’expédition d’Egypte lui fut soufflée par Talleyrand, elle relève plus de calculs politiques que du conflit avec l’Angleterre. Bonaparte avait, le 16 août 1797, évoqué dans une lettre au Directoire, l’idée que « pour détruire véritablement l’Angleterre, il faut nous emparer de l’Egypte ». Talleyrand répondit, le 23 septembre  » Quant à l’Egypte, vos idées à cet égard sont grandes. Je me borne à vous dire aujourd’hui que, si l’on en faisait la conquête, ce devrait être, pour la Porte, pour déjouer les intrigues russes et anglaises qui se renouvellent si souvent dans ce malheureux pays. Un si grand service rendu aux Turcs les engagerait aisément à nous y laisser toute la prépondérance et les avantages commerciaux. L’Egypte, comme colonie, remplacerait bientôt les Antilles et, comme chemin, nous donnerait le commerce des Indes. »  

     L’expédition d’Egypte n’avait donc pour but, que de renforcer l’autorité du sultan sur une province qu’il abandonnerait ensuite à la France, laquelle en ferait une colonie productrice de canne à sucre et d’autres produits exotiques. 

    Ainsi présentée, cette expédition paraissait moins absurde. 

    Talleyrand croyait-il en son succès, malgré les dangers qui restaient grands ?  Talleyrand devait aller expliquer au sultan les raisons de cette conquête, mais il se garda bien de se rendre à Constantinople. 

    Désastreuse sur le plan diplomatique par la faute de Talleyrand, l’expédition fut une catastrophe militaire, malgré la brillante victoire des Pyramides. 

    SOURCE : desaix.unblog.fr

    16 JUILLET 1797 REMANIEMENT AU DIRECTOIRE HOCHE MINISTRE DE LA GUERRE (il démissionnera le 22) et TALLEYRAND MINISTRE DES AFFAIRES EXTERIEURES

    LOUIS LAZARE HOCHE                                                  TALLEYRAND


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  • MORT DE CHARETTE 29 MARS 1796

    BATAILLE DE LODI 10 MAI 1796

    La campagne d’Italie est un épisode des guerres de la Révolution. En 1795 (an III), le Directoire décida que les armées des généraux Jourdan et Moreau iraient combattre les Autrichiens sur le Main et le Danube, tandis que Napoléon Bonaparte, nommé général en chef de l’armée d’Italie le 2 mars 1796 (12 ventôse an IV), attaquerait les Austro-Sardes dans la vallée du. L'armée d'Italie ne devait, en fait, servir que de diversion pour que l'Autriche se mobilise en Italie. Cette armée devant être faite pour une offensive factice, elle fut mal équipée et mal nourrie, et ne devait recevoir aucun renfort.

    L'armée d’Italie, dirigée par le général Bonaparte, vainc successivement cinq armées piémontaise et autrichiennes. En un an (de 1796 à 1797), elle conquiert l’Italie et l’Empire d’Autriche doit abandonner non seulement l’Italie, mais aussi la rive gauche du Rhin, où les Autrichiens sont pourtant victorieux. Les victoires de Bonaparte poussent le royaume de Piémont-Sardaigne, puis l’Autriche à se retirer de la première coalition, qui est ainsi dissoute.

    Pour la distinguer de la campagne de 1800, menée également par Bonaparte, on l’appelle aussi première campagne d’Italie.

    SOURCE WIKIPEDIA

    BATAILLE DU PONT D'ARCOLE 17 NOVEMBRE 1796


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  • AUGUSTIN DARTHEGRACCHUS BABEUF

    François-Noël Babeuf – qui se fait appeler Gracchus en référence à des réformateurs sociaux de la Rome antique – est un « bras-nus » d’origine picarde, qui a participé à la révolution dès ses débuts à Paris, dans le mouvement sans-culotte. Lors de la réaction de 1794, il a 34 ans, et tire les leçons d’une révolution inachevée. Constatant que l’égalité proclamée dès 1789 n’a abouti qu’à remplacer une aristocratie (la noblesse) par une autre (la bourgeoisie) sans améliorer le sort du peuple, il s’interroge sur les moyens d’assurer la subsistance pour tous. Sa conclusion est qu’il faut prendre le problème à la source : la production et la répartition des richesses. Il lance le slogan « les fruits sont à tout le monde, la terre à personne ».

    Trois mois après le coup d’État de thermidor, il crée un journal d’opposition, Le Tribun du peuple et impulse une coalition des “ républicains plébéiens ”. Les partisans de Babeuf – ou “ babouvistes ” pour la postérité – sont d’anciens robespierristes (comme Filippo Buonarroti), des partisans d’une Terreur extrême (Augustin Darthé) ou des personnalités inclassables comme le poète Sylvain Maréchal, militant de l’athéisme et vu comme un des précurseurs de l’anarchisme par l’historien Max Nettlau [2  ].

    Maréchal rédige un Manifeste des Égaux qui exige la fin des « révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernants et de gouvernés » et l’égalité totale basée sur « la communauté des biens ». Les Égaux imaginent une sorte de communisme [3  ] basé sur la propriété nationale de la terre, la redistribution des profits et la transformation des citoyennes et des citoyens en producteurs associés dans des communautés. Mais ce manifeste est jugé trop radical par certains des républicains plébéiens, et Babeuf refuse sa diffusion pour préserver ses alliances.

    La conjuration

    Face la répression thermidorienne qui s’accroît, le mouvement des républicains plébéiens se mue en une société secrète qui prend le nom de « Conjuration des Égaux », pour préparer une insurrection et le rétablissement de la constitution de 1793 [4  ]. La question de la propriété y est aussi discutée mais ne fait pas l’unanimité. Toutefois, le projet de la conjuration prévoit la suppression de l’héritage et, formule consensuelle, « la jouissance collective immédiate des biens communaux ».

    Le réseau de conjurés s’étend sur tous les arrondissements parisiens et dans quelques grandes villes de France. Il est dirigé par un « directoire secret de salut public ». La conjuration n’aura cependant pas le temps de mettre ses plans à exécution.

    Le 10 mai 1796, les meneurs sont arrêtés – à l’exception de Sylvain Maréchal – et 65 personnes sont traduites en justice. Si 56 sont acquittés, 7 (dont Buonarroti) sont condamnés à la déportation, la peine capitale étant réservée aux deux principaux responsables, Babeuf et Darthé. La répression contraint la plupart des babouvistes au silence et à la fuite, mais certains réapparaîtront dans les insurrections des années 1830 et 1840, auréolés de la légende de Babeuf. Les révolutionnaires du XIXe siècle auront tendance à voir dans Babeuf un précurseur du communisme.

    source alternativelibertaire.org

     

     


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  • 20 MAI 1795 INSURRECTION DES SANS CULOTTES

    8 JUIN 1795 (20 Prairial AN III) MORT DE LOUIS XVII au Temple

    (Louis XVII par Peter d'Aprix)

    15 Juillet 1795 (27 messidor an III): Débarquement à Quiberon de 2000 émigrés conduits par De Sombreuil.

    21 juillet 1795 (3 thermidor) : Capitulation des émigrés, 748 d'entre eux seront fusillés. (source HISTOIRE ET DICTIONNAIRE DE LA REVOLUTION FRANCAISE 1789-1799 J.TULARD/ JF FAYARD/ A.FIERRO)

    5 OCTOBRE 1795 (13 VENDEMIAIRE) Bonaparte mitraille les royalistes à St Roch

    SAINT JUST "L'ARCHANGE DE LA TERREUR"


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  •                         MAXIMILIEN DE ROBESPIERRE

    Robespierre et ses partisans allant au supplice

    10 THERMIDOR / 28 JUILLET 1794

    À 16 heures 30, les charrettes qui transportaient les condamnés sortirent de la cour du Mai et débouchèrent sur les quais. Lorsque les charrettes furent arrivées devant la maison où logeait Robespierre, elles furent arrêtées, et l'on barbouilla la façade de la maison avec du sang. À 18 heures 15 les charrettes arrivèrent place de la Révolution.

     

    Adrien-Nicolas Gobeau, 26 ans, membre de la Commune, fut exécuté le premier. Quand ce fut le tour de Saint-Just de monter, il embrassa Georges Couthon, et, en passant devant Robespierre, il lui dit : « Adieu ». Maximilien de Robespierre fut exécuté le dixième. Lorsqu’un des aides du bourreau arracha brusquement les linges qui lui soutenaient sa mâchoire, Robespierre poussa un cri de douleur. Il fut placé sur la bascule et le couperet tomba. La tête de Robespierre fut montrée au peuple, sous des applaudissements.

    Les vingt-deux têtes furent placées dans un coffre en bois, les corps étant rassemblés sur une charrette qui se dirigea vers le cimetière des Errancis (ouvert en mars 1794). On jeta les têtes et les troncs dans une fosse commune et on répandit de la chaux vive pour que le corps de Maximilien de Robespierre ne laisse aucune trace.

     


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  • BAILLY astronome

    gaspard Monge mathématicien

     

     

     

     

    LAVOISIER ET DUPONT DE NEMOURS

    chimistesFOURCROY chimiste


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  • "PAR LES REVOLUTIONS NAISSENT LES NOUVELLES NATIONS"

    "PAR LES REVOLUTIONS NAISSENT LES NOUVELLES NATIONS"

     

    NREVOLUTIONN

     

    Sur les routes de l’infamie,

    aux mains de nos ennemis,

    derrière la bannière rouge,

    le Peuple enfin bouge.

    C’est à sa gloire qu’il s’attache,

    pour aller au bout de sa tache.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    Rien n’arrête un Peuple asservi,

    sous les siècles assujettis.

    Le sang submerge la guillotine

    et l’émeute l’illumine.

    Nos cœurs débordent de vengeance,

    de trop d’années de décadence.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    La Liberté reconquise,

    la Capitale enfin prise,

    femmes et hommes de la Nation,

    inexpugnables bataillons,

    les poings brandit aux cieux

    pour y décrocher les dieux.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

    NREVOLUTIONN

     

    Des chants rédempteurs parcourent les campagnes,

    hommes libres prenez à vos bras, vos compagnes,

    Marchez sur Paris !

    Que vos sabots y fendent les parvis.

    Vos bras chargés de tant de peine,

    le sang bouillonnant dans les veines.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    Mais c’est un soulèvement,

    les masses courent au ralliement.

    Qu’arrêtera ce nécessaire combat,

    le renversement du despotique Etat.

    C’est l’ouragan de la Liberté,

    le cri de l’honnêteté. 

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    Les étendards fendent les nuages

    c’est le Peuple du grand balayage.

    Que sonne le glas du gras bourgeois,

    nous arrivons d’un avide pas.

    Même leurs armées s’insurgent,

    et de leur sang, se purgent.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

    NREVOLUTIONN

     

    Où mène la tromperie,

    ils ont laminé le Pays.

    Que finisse le manège !

    Abolition des Privilèges !

    Qu’ils soient dignes à la potence,

    nous ferons de joyeuses danses. 

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    Conquérants de la Liberté,

    nous ne vous oublierons jamais.

    Et ceux perdus en chemin,

    resterons de nobles destins,

    ce sont par les révolutions

    que naissent les nouvelles nations.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    Lavons-nous de ces élites impures,

    qui nous ont arraché tant de torture.

    O temps d’insurrection

    brise l’octroi de tant d’humiliations.

    Ici, il n’y aura plus d’opprimés

    Nous nous nommerons Fraternité. 

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

    NREVOLUTIONN

     

    Appeville, 17 Juillet 1980

    Angerville, 22 Juillet 2012

     

    JLB

    "PAR LES REVOLUTIONS NAISSENT LES NOUVELLES NATIONS"


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  • CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794

    CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794

    4 FEVRIER 1794

    CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794Danton par Wille avant son exécution le 5 avril 1794

    "TU MONTRERAS MA TETE AU PEUPLE, ELLE EN VAUT LA PEINE" à son bourreau

    CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794

    CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794

    LA TERREUR

    En Place de la Révolution

    fût l’échafaud de la Convention.

    La grande mesure d’exception

    fût instrument de répression.

     

    Ils inventèrent la TERREUR,

    tours à tours, battus ou vainqueurs,

    soit Montagnards, soit Girondins,

    tous un petit peu assassins.

     

    Marat, saigné tout vif, dans sa baignoire,

    le couperet, du matin jusqu’au soir,

    sec, allait ensanglanter l’Histoire,

    légalement et avec devoir.

     

    On fit Justice par la peur,

    l’ordre du jour était TERREUR.

    Et l’on décolla la tête,

    d’une Marie-Antoinette.

     

    Sans interrogatoire et sans droit,

    intrigant suit le chemin de la Loi.

    Fouquier-Tinville devenu Roi,

    regarde ce que te montre son doigt.

     

    La Guillotine – la frayeur,

    d’un pays vivant sous la TERREUR.

    Quand tombent trop de bustes

    séparés des têtes illustres.

     

    Et le grand Robespierre s’est repu,

    de son culte de paix et de vertu.

    Du sang du Tiers-Etat prévenu,

    que son heure à lui était venue.

     

    Petite ou grande TERREUR,

    le crime avec la rigueur,

    s’était uni sur l’échafaud,

    de Dunkerque jusqu’à Bordeaux.

     

    Glorieux révolutionnaires,

    princes de la République, fiers,

    Collot d’Herbois, Fouché et Barère,

    Cambacérès, Carrier, tous frères.

     

    Inspirateurs de la TERREUR,

    un couperet au fond du cœur,

    vous reviennent tant d’honneurs.

    Régicides et libérateurs,

    futurs princes de l’Empire,

    que l’on a oublié d’honnir.

     

                                                 Clichy, JLB le 29 Août 1988

     

     

    D’après « l’Histoire » spécial n°113

     

     


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  •  

    CHRONOLOGIE DU 6 JUIN AU 16 OCTOBRE 1793

    L'assassinat de Marat par Baudry 1860

    JACQUES CATHELINEAU

    «La Vendée, frappée du coup, n'alla pas plus loin. Ils l'avaient cru invulnérable; ils furent tous blessés, qu'ils ne s'en sont jamais relevés».Jules Michelet sur la mort de J.Cathelineau le 14 juillet 1793

    Execution de Marie Antoinette, 16 octobre 1793


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