• MARCHE CONTRE LE RACISME

    SAMEDI 3 DECEMBRE 1983

     

     

    Nous étions des millions et nous marchions solidaires, car nous sommes frères. Pareils au temps révolutionnaires, nous marchions contre le racisme. Paris était à nouveau notre ville. Le drapeau sacré de l’Egalité flottait au dessus du flot humain. Nous n’étions pas une horde, mais le grand cortège de la Solidarité, la vague de la communauté humaine. Ceux qui n’étaient pas là, n’ont qu’à le regretter. Les assassinés auraient très bien pu être vengés, mais dans la clarté de ce jour, pourquoi ? Nous étions le défilé de la paix. Le meurtre est l’arme de l’Etat oppressif et d’une certaine clique scélérate. Et j’aurai voulu marcher par toute la France pour cette parole. Toute la France antiraciste était là représentée, des Minguettes à Laon, de Nanterre à Marseille. Et nous marcherons encore, car il faut toujours marcher contre l’injustice et celui qui à fait naître cette idée, Toumi Djaidja, je le salue bien bas et amicalement, ainsi que toute l’association SOS Minguettes. Ils nous ont vus et ils nous reverrons, car seule l’action peut amener une solution. Demain et après demain, toujours et encore, nous foulerons la route de l’espoir et tous ensembles unis, de tout horizon, dans la même idée, nous gagnerons la joie de cueillir les fruits convoités de nos revendications. Mais si nous sommes dupés, nous irons toujours plus loin, encore plus nombreux. Nous ferons lever les morts et ces spectres douloureux, au devant de nous, marcheront aussi, ressuscités. Un peuple ensemble est invincible. Les fascistes de tout acabit solderont leur haine car de notre défilé non-violent sort une vérité et nous avons cette vérité pour nous. A BAS LE RACISME.

     

    JLB 3/12/83

    Impressions au retour de l’arrivée de La Marche à Paris


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  • PESTILENCE

     

    T’étais assis autour de la table,

    genre bon élève avec son cartable.

    Et devant la morale des autres,

    tu étais devenu un de leur apôtre.

     

    Merde ! Fais franche figure,

    quand dans l’ordure, tu sembles si sûr.

    Dans l’univers où quand on te parle,

    d’un seul regard, tu choppes la galle.

    Valet, crois-tu que je suis confiant ?

    Ministre, détrompe-toi, je m’en mords les dents.

    Eh ! Pour qui, livres-tu tous tes discours ?

    Lorsque par la France, la crise court toujours.

     

    Ouais ! Remange tes bulletins !

    Car tu n’as jamais été qu’un coquin.

    Dans l’univers où vil, tu regardes,

    la pestilence te met en garde.

    Sortie de l’éducation bonne,

    les grandes écoles faites, çà déconnent.

    En poche, l’accessit au pouvoir,

    petit prétentieux, sert nous tes histoires !

     

    Ta bouche couvre un égout,

    ceux que tu asphyxies, c’est surtout nous.

    Dans l’univers où tu délibères,

    t’as souvent offert ton derrière.

    Tu te dis prophète élyséen,

    mais ton cerveau et ton cul ont grossi en vain.

    De toi et tes semblables d’assemblée,

    on a besoin, pour vous faire tout balayer.

     

    Mais il n’y a pas de sots métiers,

    balayeurs, c’est le socialisme en progrès.

    Et puis çà sentira bien plus bon,

    tous au même rang, on dira qu’on est tous cons !

     

    JLB 09/09/1985

     


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  • TEE- SHIRTS ROSES ETBONNETS ROUGES

     

    Tee-shirts roses et bonnets rouges,

    qu’elle est cette France qui bouge ?

    Faux chouans qui sous la droite se reposent,

    rentiers et patrons que la gauche indispose.

    Qu’ils se marient entre eux, en élevage,

    et ils chieront vert sur leurs plages !

    Faux paysans engraissés par la PAC,

    c’est à Sarkozy, que vous devez vos mises à sac.

    Pollueurs payeurs, ce n’est pourtant pas la Chandeleur.

    En ruinant la Bretagne, vous finissez casseurs.

    Emmenez donc la Barjot sur vos tracteurs de millionnaires,

    car c’est la même fine équipe de réactionnaires.

    Pourquoi ne pas aller casser du patron voyou,

    quand c’est la grande distribution qui vous met à genou ?

    Mais il faudrait d’abord payer vos impôts,

    quand la France entière pour vous met au pot.

    Non, ce n’est pas la Bretagne qui se rebiffe,

    tee-shirts roses ou bonnets rouges, même poncifs.

    C’est les cochons qui devraient faire des manifs,

    dans l’intensif, ils ont eux de quoi être agressifs.

    Car cela sent le Medef et l’Ump à plein nez,

    ils se sont recyclés dans l’échauffourée.

    Ils ne leur suffisaient pas de licencier et d’écotaxer.

    C’est tee-shirts roses et bonnets rouges et blancs bonnets.

    C’est le patronat breton qu’il faut suspendre aux portiques,

    ce serait là une vraie sensation médiatique….

     

    JLB 02/11/13

     


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  • Retour de flamme par Soulas

    SOUS LA FLAMME 

     

    Qu’adviendra-t-il en quelques mois,

    si le pouvoir échoit à ces gens là ?

    Cela me rappelle bien trop les fois,

    où un peuple faisait tout dans la joie !

     

    Sous la flamme

    quel vacarme !

     

    République pluraliste, tiens toi droite,

    c’est toute opposition que l’on écarte.

    Des chefaillons encartés sortent de leur boite,

    pour jours et nuits, être dans vos pattes.

     

    Sous la flamme

    c’est leur came !

     

    Dissolution, prohibition, disparition,

    plus de syndicats, grand rêve des patrons.

    La Société et le Travail, tout au diapason,

    saluer les Le Pen, dès votre biberon.

     

    Sous la flamme

    on se pâme !

     

    Le pire est à venir, le racisme que l’on respire,

    deviendra lieu commun à tous les sbires.

    Purges, prison, expulsions, on peut vous le garantir,

    le mot d’ordre sera « dénoncer et servir ».

     

    Sous la flamme

    plus de calme !

     

    Chappe de plomb médiatique, loisirs codés,

    élites rassemblées bien trop vite ralliées.

    Propagande à la demande, c’est plié,

    sous le parti unique, plus besoin de voter !

     

    Sous la flamme

    tout se trame !

     

    Etat, institutions, entreprises, armée,

    vous apprendrez vite à être exploités.

    Vous pensiez pourtant à de bonnes idées,

    mais cela, ce n’était que sur le papier !

     

    Sous la flamme,

    beauf programme !

     

    Discriminations et persécutions,

    deux nouvelles mamelles à la Nation,

    Fermez les frontières, sus à l’immigration,

    fusillera-t-on au son de l’accordéon ?

     

    Sous la flamme

    sonne l’alarme !

    Sous la flamme

    on se crame !

     

    JLB

    02/11/13 

    Le feu au cul par Soulas


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  • FASCISME COMMUNAL

    FASCISME COMMUNAL

     

    Ne passez pas par Dreux ce week-end,

    si vous êtes trop bronzé, vous allez attirer la haine.

    Là bas, c’est la menace, sous les milices de Le Pen.

    Tous les bourgeois de la ville s’y sont enrégimentés,

    ils partent en croisade contre les émigrés.

    Dreux, ville ouverte, ils s’en rappelleront,

    mais qu’en a bien à foutre, la seconde génération !

    Que l’on traite de toutes sortes de patronymes,

    ils sont déjà parqués, attendez que les fascistes les déciment.

    Non, on ne remporte pas une consultation électorale,

    lorsqu’on fait partie du Front National.

    De quel camp étaient les agresseurs ?

    On n’est pas à un trafic près contre les travailleurs.

    Il ne faut pas que Dreux soit un berceau,

    un exemple, ce serait grave et il faudra faire ce qu’il faut,

    tous auront à regretter leur acte, leur vote,

    les affrontements, la rébellion, ne doivent pas devenir lettre morte.

    Devinez l’opinion des commerçants,

    leurs vitrines, c’est en béton, qu’elles devront être dorénavant.

    Car ils sont en bonne partie dans ce résultat,

    Dreux, a-t-elle le droit, de mettre la France en émoi ?

    Supposons là en déception du socialisme,

    mais de là à sauter dans les bras du fascisme,

    il y a une extrémité qui ne doit pas dépasser le seuil communal.

    Les gens du FN n’ont rien à faire de ceux qui travaillent.

    Leur fondement principal, c’est le racisme.

    Et honte à ceux qui ont élu ces apôtres du crétinisme.

     

    JLB

    Quartier général des Loges

    12/09/1983

     

    Dreux (Eure-et Loire), 32 000 habitants 

    En septembre 1983, le Front National remporte sa première victoire électorale à Dreux dans une élection municipale partielle. La liste FN menée par Jean-Pierre Stirbois dépasse 16% des suffrages au 1er tour du scrutin. Entre les deux tours, la liste FN fusionne avec la liste RPR, menée par Jean Hieaux, qui deviendra maire. La droite locale voit le FN comme une force d'appoint permettant à la droite de l'emporter sur la gauche, à la mairie depuis 1977.  

    En 1988, Jean-Pierre Stirbois décède accidentellement. Le Front national refait liste à part dès 1989 mais n'obtiendra jamais plus le même score qu'en 1983. L'histoire du FN à Dreux se poursuit avec Marie-France Stirbois, élue députée en 1989 lors d'une partielle, puis conseiller général en 1992, puis député européen et conseiller régional avant de quitter définitivement la ville après les régionales de 1998. 


    En savoir plus sur 
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-villes-que-le-front-national-a-deja-gerees_767233.html#gJ97oDq5LucmJpt9.99 

    Une manifestation «pour la démocratie» 

     Cette alliance fait la une des journaux et secoue l’opinion. Le monde intellectuel et artistique se mobilise : Yves Montand, Simone Signoret, Simone de Beauvoir s’offusquent de l’alliance entre droite et extrême droite. Le 9 septembre 1983, une manifestation «pour la démocratie» est organisée dans le centre-ville de Dreux en présence de nombreuses personnalités politiques, dont le ministre de l’Agriculture Michel Rocard et Pierre Juquin, cadre dirigeant du PCF.

    Sans succès: le 11 septembre au soir, la liste RPR-FN remporte l’élection avec 55,3% des voix. En ville, la tension monte, 2.000 personnes manifestent contre l’extrême droite. Des vitrines sont brisées et les rues résonnent de «Stirbois salaud, le peuple aura ta peau !» 

     

     

      

     

     

      


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  • DYSPHORIE

     

    Perdu dans la douleur des hommes,

    croulant d’un verdict qui assomme,

    rabaissé à un rang infime,

    penché sur le bord d’un abîme,

    déchu de toute utilité,

    exaspéré dans sa dignité,

    accablé de si perdurant maux,

    fatigué des bureaux sociaux,

    vidé du moindre petit espoir,

    il vit sa commune histoire.

     

    Percé de petites annonces,

    balloté en coups de semonce,

    tiquant au son du téléphone,

    où des voix négatives tonnent.

     

    Dans une mer d’indifférence,

    il se noie, plus il avance.

    Découragé par la viduité,

    nargué par un souci de rejet,

    il se dégoûte de survivre.

    D’instinct, il continue à suivre,

    une route, qui mène nulle part,

    quand tu es rayé des mémoires.

     

    Toujours, un peu plus de tristesse,

    atomisera les plus prestes,

    rongés par ce qui fût leur travail.

    Aujourd’hui, il a les mains sales,

    celui qui s’est autant esquinté,

    rendu voûté ou silicosé.

    Cruelle rançon sociale,

    sans tancer l’hydre patronale,

    parlant en ressources humaines

    ou en conjoncture malsaine,

    le chômage augmentera plus,

    la vanité sera plus diffuse,

    dans les sphères mangeuses d’hommes,

    destructrices sous toutes formes.

     

    Et un gouvernement fantoche,

    retournera à fond vos poches,

    pour soutenir ces messieurs là,

    qui ne veulent plus du plein emploi,

    qui rechignent à payer leurs parts,

    aux caisses de secours notoires.

    Quelle sera l’issue de ces faits ?

    Encore plus de disparités,

    des bras ballants prêts à s’émouvoir,

    parce qu’ils ne verront pas plus noir.

     

    Et ce sera de justes pactes,

    que les bannis passent aux actes.

    Refoulés à cause de l’âge,

    regardés comme des sauvages,

    dévisagés de pieds en capes,

    soumis aux farces et attrapes,

    de questionnaires insidieux,

    et dépouillés entre quatre yeux.

     

    Ecartés parce que trop jeunes,

    pas assez amaigris de jeûnes,

    trop diplômés ou recalés,

    pleines charretées sur le pavé.

    Oui, un jour, il faudra du travail,

    il faudra briser la grisaille,

    et effacer le mot misère,

    des Larousse, des Petits Robert.

     

    JLB 20/04/1993


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  • Du modèle allemand

     

    Sur la question allemande,

    tout s’apparente à de la propagande.

    Après le modèle anglo-saxon,

    voici donc une nouvelle instrumentalisation.

    Le modèle allemand serait tout flambant,

    les patrons s’excitant au libéralisme clinquant.

    Mais avant leur Mutti de fer,

    les allemands eurent leur flamby Schröder,

    Inégalité, pauvreté, austérité,

    furent l’œuvre de l’homme de l’Allemagne réformée.

    Merkel n’avait plus qu’à se baisser,

    demandez à leurs retraités !

    Leur nouvelle déesse,

    les a tous mis au minimum vieillesse.

    Or l’Allemagne,

    pouvait vivre sur son mât de cocagne,

    moins de dépense d’éducation,

    les prix de l’immobilier en stagnation,

    les bienfaits de la réunification,

    piochant à l’Est, de faibles coûts de production.

    C’est l’Allemagne et ses points forts,

    la grosse Bertha industrielle respire encore.

    Usurière de l’Europe,

    elle s’enrichit quand les autres écopent.

    Machinistes des nouveaux mondes,

    l’apparence la croit féconde.

    Mini-jobs, temps partiel sans protection sociale,

    l’Allemagne a mis ses femmes au travail.

    Mais en contournant les organisations syndicales,

    va poindre incessamment le mécontentement salarial.

    Sans parler des réformes fiscales,

    qui ont ouvert « le modèle » a plus arrogant capital.

    Tout le tissu industriel est sur un gruyère,

    legs de Schröder qui a ruiné les banques publiques des länder.

    A part çà, tant que çà dure,

    les allemands, en votant, se rassurent.

    Mais au reste de l’Europe, le pays est devenu hostile.

    Pour combien de temps encore, restera-t-il, chef de file ?

    A livrer la démocratie aux lois du marché,

    Schröder puis Merkel, l’ont dépecé…

     

    JLB 28/09/2013

     

     

     

     


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  • ANGELA

    ANGELA

     

    Angela,

    d’où viens-tu ? Souviens-toi.

    Quand les murs étaient droits,

    et que tu ne te faufilais pas,

    avec les marchés et leurs lois.

    Fille de RDA, fille à papa,

    Forbes ne te connaissait pas !

    Mais l’Europe de Yalta

    est tombée dans les gravats.

    Quand Kohl t’as pris dans ses bras.

    Il ne savait pas l’Europe que tu proposeras.

     

    Angela,

    l’Europe est aux abois.

    Sous tes mandats, sous tes diktats,

    t’as oublié ta thèse de doctorat,

    tes vieux amis n’en reviennent pas.

    Au dernier gouvernement de RDA,

    tu attendais la tempête avec joie,

    pour virer de bord avec fracas.

    Quand Kohl t’a mise dans le débat,

    savait-il que tu le dégagerais sans émoi ?

    La popularité devient la langue de bois,

    chancelière, mais ils n’ont donc que toi ?

    Peuple allemand, elle a laminé tes droits !

     

    Angela,

    desserre donc le cadenas de la Troïka,

    maintenant que t’as bluffé ton électorat.

    Et regarde le décompte de tes voix,

    « le mode de vie socialiste » est avec toi.

    Mais toutes les coalitions, tu échafauderas,

    pour bien jouir de ce dernier mandat.

    Où est le programme ? Si ce n’est la caméra,

    quand ton parti est la marionnette du patronat !

    La solidarité européenne, c’est le dernier de leur souci ici bas,

    car l’aveuglement austère s’est imposé comme choix.

     

    JLB 29/09/2013

     

     


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  • Gles prixG

    €€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€

     

    On achète, on vend,

    on s’arrête, on prend.

    C’est l’offre et la demande,

    et nos pouvoirs d’achats qui rendent.

     

    Ils montent, é,

    ils baissentd,

    on compte ?,

    on laisse.

    L’indice des prix,

    faire notre vie.

     

    Et quelques soit les salaires,L 

    sous les spots publicitaires.

    Le porte monnaie crie gare,

    pour les mois qui finissent tard.

     

    Ils changent, ils varient ,Q

    on mange, on oublie.

    C’est chère la vie,

    quand tout a un prix.

     

    Plutôt à l’augmentation, X 

    cherchez donc les promotions.

    Au budget, de l’économie,

    non, rien n’est gagne petit.

     

    Ils fluctuent,< 

    ils haussent.  

    On nous tue.

    Nous cause,

    beaucoup d’envies,

    mais toutes ont un prix. 

     

    Du marché du travail, D 

    jusqu’à celui des volailles,

    demandons nous avec raison,

    si on ne nous prend pas pour des pigeons…

     

    JLB 1/12/1986

     


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  • 20 MILLIARDS

     

    Voici la décision des maîtres,

    épineux problèmes sur les retraites,

    comment va continuer le racket ?

     

    Aux entreprises, 20 Milliards, d’emplettes,

    à la sécu, 20 Milliards, de dettes ?

    Voilà l’arme secrète !

     

    Rendre à la protection sociale

    les cadeaux, aux caisses patronales,

    qui partent en fraudes fiscales.

     

    Ponctionner le Capital,

    et ses officines sans masse salariale,

    mettre le profit du côté du travail.

     

    2O MILLIARDS,

    qu’on nous fasse pas toute une histoire.

    Les banques les ont dans leurs tiroirs.

     

    2O MILLIARDS,

    les actionnaires les cachent dans leurs placards,

    placements financiers, dividendes et avatars.

     

    2O MILLIARDS,

    tapez dans la ruche, les billets vont pleuvoir.

    TOUTE L’économie aura son nouveau départ.

     

    Arrêtons l’essorage

    de la solidarité entre les âges.

    Contre la précarité et le chômage,

    prenons ces 20 MILLIARDS pour gages !

     

    JLB 31 Août 2013

     

     

     


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  • RAPACES-CERBERES ET MAL SERVIS

     

    La société se scinde

    et il n’y aura bientôt plus de milieu.

    Quelques uns sont sur le Pinde

    et se prennent pour de vrais dieux.

     

    Beaucoup restent au sol,

    à guetter quelques piéçailles,

    qu’ils espèrent prendre au vol

    pour les convertir en mangeaille.

     

    Heureuse harmonie sociale,

    lorsqu’on ne dérange pas les aigles,

    qui dans leur Berghof ripaillent

    entourés de cerbères espiègles.

     

    Le commun vit surendetté,

    pour quelque peu construire son avenir.

    Fragile espoir d’y arriver,

    dans une lutte où il ne faut pas faillir.

     

    Les rapaces en rigolent,

    usuriers de la vie, bookméquant sur nos santés.

    Car qui est vraiment un discobole ?

    Que celui qui peut y arriver.

     

    Il y a les très riches et les très pauvres.

    Point ! Nouvelle hiérarchie ! Neuf ordre !

    N’attendez plus que l’on vous sauve,

    les cerbères sont prêts à mordre.

     

    Le nid bien chaud est trop petit.

    Allez voyons, ne soyons pas démagogue,

    parce que nous sommes les mal servis,

    ou grimpons égorger tous les dogues.

     

    Après cette besogne salvatrice,

    clouons les becs, scions les serres,

    des oiseaux de proie complices

    de notre abaissement et de nos misères.

     

    JLB 26/04/1990

     

     

     

     

    Cerbère enchainé par Héraclès pour le ramener en Enfer (musée du Louvre)

     

     

     

     

     

     


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  • FETE DE LA VIOLETTE

     

    Pendant cinq ans, ils ont pillé la Nation,

    Où est passé le pognon ?

    Maintenant faut faire la quête,

    Au ras des pâquerettes,

    A la fête de la violette…

     

    Avec les moyens de l’Etat,

    On peut se prétendre roi.

    Mais nul n’est censé ignoré la Loi,

    On en voit le résultat.

    A la fête de la violette,

    Ils bouffent des cacahouètes.

    Que l’UMP paie vite sa dette

    Et tombe aux oubliettes…

     

    Chirac était passé au travers,

    Sarkozy pensait nous la refaire,

    En courant plus vite que ses baskets.

    Victime ! Des pieds à la tête,

    Crie son bataillon de marionnettes,

    En tendant aux adhérents, leurs casquettes.

    C’est la fête de la violette,

    Envoyez-nous vos pépettes…

     

    Les règles que l’on transgresse,

    Ne rempliront plus les caisses.

    Il va falloir dire des messes,

    Pour que l’UMP se redresse.

    Ils trouveront bien quelques mécènes perclus de richesses,

    Qui enverront leur chèque, à leurs adresses,

    Poste restante au Fouquet’s

    Ou domaine de la Sauldre, BP « fête de la violette ».

     

    JLB 07/07/2013  


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