• HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

    LA GARDE NATIONALE

  • monument aux Fédérés square champlain

    square Samuel de Champlain (contigu au cimetière du Père Lachaise) Monument réalisé avec les pierres d'origine du mur des fédérés

     

    Le Tombeau des fusillés 

    30 mai 1887 

     

     
    Paroles : Jules Jouy
    Air de "La chanson des Peupliers" de F. Doriat

    En hommages aux 147 communards fusillés au Père Lachaise le 28 mai 1871.

    Ornant largement la muraille,

    Vingt drapeaux rouges assemblés

    Cachent les trous de la mitraille

    Dont les vaincus furent criblés.

     

    Bien plus belle que la sculpture

    Des tombes que bâtit l'orgueil,

    L'herbe couvre la sépulture

    Des morts enterrés sans cercueil.

     

    Ce gazon, que le soleil dore,

    Quand mai sort des bois réveillés,

    Ce mur que l'histoire décore,

    Qui saigne encore,

    C'est le tombeau des fusillés. (bis)

     

    Loups de la Semaine Sanglante,

    Sachez-le, l'agneau se souvient.

    Du peuple, la justice est lente,

    Elle est lente, mais elle vient !

    Le fils fera comme le père ;

    La vengeance vous guette au seuil ;

    Craignez de voir sortir de terre

    Les morts enterrés sans cercueil !

     

    Tremblez ! Les lions qu'on courrouce

    Mordent quand ils sont réveillés !

    Fleur rouge éclose dans la mousse,

    L'avenir pousse

    Sur le tombeau des fusillés ! (bis)

     


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    Consultée

    POUR

    L’ « HISTOIRE DE LA COMMUNE

    DE PARIS 1871 »

     

    ALBERT OLLIVIER « LA COMMUNE » collection Idées NRF Gallimard

     

    J.BOUILLON/A.M SOHN/F.BRUNEL « Histoire 1848/1914 » Bordas

     

    MAURICE CHOURY « LA COMMUNE AU CŒUR DE PARIS » Editions sociales

     

    GEORGES SORIA « GRANDE HISTOIRE DE LA COMMUNE » 5 tomes

    Editions du centenaire 1871-1971 Robert Laffont le livre club Diderot

     

    SITES INTERNET

    Lacomune.perso.neuf.fr = site de la COMMUNE DE PARIS (1871)

    La Commune de Paris 1871.images = Google.fr /search ?

    Raspouteam.org

    Ménilmontantvillage.blogpost.com

    Musée-saint-denis.fr

    Digital.library.northwestern.edu

    Wikipedia.org

    Wikipedia.org/wiki/chansons de la Commune

    Les-chapeaux-de-paille.blogpost.com (photos du bagne)

    Joel.paul.com (photos du bagne)

    Matierevolution.fr

     


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    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    « AU MUR »

     

    La Commune renaîtra,

    Aux milliers de drapeaux rouge sur les toits.

    Commémorateurs d’aujourd’hui,

    Sommes-nous dignes, encore ?

    Sommes-nous les fils ?

    Des fédérés qui luttèrent jusqu’à la mort,

    Sommes-nous ces descendants attendus ?

    Manifestants de grandes avenues.

     

    Regardons les pierres du mur des fédérés,

    Chaque fleur revêt notre pensée.

    Il reste les tâches de sang,

    Tâches pourpres là, éternellement.

    Et en chaque tombe alentour,

    Reposent les combattants de toujours.

     

    Nous sommes les revenants du 18 mars,

    Et comme chaque premier Mai qui passe.

    On entend ce mur qui plaide,

    Où êtes-vous fiers ancêtres ?

    Il y a tant de rouges drapeaux

    Qui sont devenus des oripeaux,

    Il y a tant de pourpres calicots

    Qui ressemblent à des faux.

     

    Nous sommes le souvenir

    Et nous voulons apprendre

    Nous aussi nous voulons grandir

    Et c’est prêt de vous que nous voulons nous rendre.

    Au mur, au mur, au mur

     

    JLB 05 Février 2012                    FIN 

     


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    OSSEMENTS DE COMMUNARDS DANS LES CATACOMBES DE PARIS

    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    QUELQUES IDEES A RETENIR SUR L’HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS

     

    On pense généralement que le 18 Mars est une Révolution, c’est une explosion de colère, de la colère populaire. C’est une explosion de la masse et il n’y a pas de chef. Le gouvernement veut reprendre les canons parqués à Montmartre, mais ce sont les canons du Peuple. On l’en empêche et c’est tout. Le Peuple sort vainqueur de cet affrontement grâce aux circonstances. Il s’avère que les soldats de Thiers n’ont pas reçu à temps leurs attelages de chevaux pour enlever les pièces d’artillerie.

     

    On le sait après ces évènements, Thiers fuit. Il fuit parce qu’il a peur, certes, mais parce que cela a toujours été sa méthode contre la colère populaire. Il a toujours préconisé l’écrasement du Paris ouvrier par la force et déjà en 1848, auprès du dernier avatar des bourbons, il présentait cette méthode qui sera la sienne au cours de la semaine de Mai.

     

    Au soir du 18 Mars, le Comité Central des vingt arrondissements de Paris est à l’Hôtel de Ville. Dans Paris, ses membres ne sont pratiquement pas connus. Ce sont des obscurs. Tous les grands révolutionnaires du temps restent surpris. C’est la stupéfaction chez tous, anciens de 48, opposants acharnés à l’Empire écarquillent leurs yeux embués de vingt ans de lutte.

    Or à cette heure, si l’armée ne s’était pas débandée, si nombre de soldats n’avaient pas mis crosse en l’air, le gouvernement des républicains bourgeois aurait pu rétablir sa situation. Mais il n’y a aucune réserve militaire. Il faut noter que la désorganisation est partout et dans les deux camps.

     

    Paris victorieux, heureusement, commence à s’organiser. Les ouvriers, laissés à eux-mêmes, si l’on peut dire, montrent maintes initiatives. Les obscurs et les révolutionnaires plus connus imbriquent leurs compétences. On élit une Commune et plus de cent mil votants viennent aux urnes. Paris se gouverne seul. Voici là une Révolution. C’est le prolétariat parisien enfin debout…

     

    A Versailles, on sort aussi de sa frayeur. L’idée unique de massacrer Paris hante en un bouillon de fureur remâché la cervelle de Thiers. Et elle se communique à tous. Versailles devient unanime, il faut saigner Paris. Le sang deviendra la seule issue légalisée du gouvernement de la France de cette époque.

    Ainsi ce qu’aucun roi, aucun empereur, n’avait voulu faire, les premiers « républicains » français s’y attèleront. Exterminer d’un coup toute une classe de la société ou dans sa majeure partie pour ce qui est de Paris.

     

    Pendant cinquante jours, Paris sera un flambeau. Nonobstant, les divergences, les accrochages, entre les diverses instances dirigeant la Capitale. (Commune, Comité Central, et sur la fin le Comité de Salut Public, cher aux nostalgiques de la grande Révolution). Mais cinquante jours de vraie république, démocratique et sociale, comme on disait alors. Et pendant ces cinquante jours, ces hommes sortis du rang feront plus de réformes que pendant tous les siècles précédents n’en firent les gouvernements successifs.

     

    Il est certain qu’ils ouvrirent la voie au progrès en France, au progrès social. D’ailleurs la plupart des actes législatifs de la Commune seront repris plus tard par les divers gouvernements de la IIIe République et même des suivantes. (Ecole gratuite, séparation de l’Eglise et de l’Etat, temps de travail, abolition de la peine de mort…) Aucune révolution ne fût aussi efficace sur le plan social et tout cela pacifiquement au cœur de Paris.

     

    Les grands rêves souvent prennent prématurément fin. Thiers monta toute la France rurale contre Paris. Tous les « privilégiés » ruraux et francs ripailleurs parisiens crièrent « A mort » avidement. Et au plan militaire, la Commune nourrit de bravoure, de courage et d’audace de quelques 10000 gardes nationaux ne pourra longtemps défendre les acquis populaires face aux 140000 versaillais entrainés dans le seul but d’un carnage. Le combat fut vite inégal.

     

    Il y eût aussi une accumulation d’erreurs. L’incurie montra les limites du gouvernement ouvrier. Paris isolé, pilonné, perdit pied. Dans Paris, la fête des premiers jours tourna au cauchemar. Thiers, la France derrière lui, avançait inexorablement sur Paris tel un rouleau compresseur. Mais si les officiers et soldats versaillais avaient eux autant de courage que les combattants de la Commune, dès avril, un mois plus tôt que leur plan, ils auraient pu vaincre « la tourbe » comme leur rabâchaient leurs généraux.

    Ils souhaitaient une victoire complète, un écrasement. A dix contre un, comment cela aurait-il pu être autrement ? Et avec de l’audace, les versaillais serait entré dans un Paris las et démoralisé, bien avant. Or sur l’échelle du temps, les jours s’égrenaient, pesaient pour le triomphe sanglant de Thiers et de son plan. Et ce jour mortel arriva.

     

    « La plus belle armée que la France eût jamais possédée » entra dans Paris, par une porte laissée sans garde. Une porte ouverte aux milles vents de la haine, la porte qui se refermait sous le progrès social.

    Mais qu’ils furent bien prudents, les versaillais en s’approchant, jetant un œil méfiant comme des criminels qui cherchent leurs victimes. Des criminels, oui, rappelons-nous que lors des combats hors Paris, tous les prisonniers sans distinctions et sans jugements, étaient fusillés.

     

    Ils attendirent la nuit pour investir plus commodément la ville. De plus, malgré cela, ils ne rencontrèrent aucune véritable résistance. Paris l’inexpugnable n’avait en fait que des bric-à-brac de barricades que de surcroit les versaillais n’attaqueront pas de front. Le contournement, la surprise, le tir dans le dos, étant leur tactique.

     

    Du dimanche 21 Mai au dimanche 28 Mai 1871, Paris « la rouge » devint véritablement écarlate, rouge du sang de son peuple, rouge du sang de ses femmes, de ses enfants. Rouge du sang de 35000 victimes, rouge de ces milliers d’innocents. Versailles décompta en ses rangs peut-être 800 tués du 18 mars au 28 mai.

     

    Thiers vengeait la « société », vengeait sa peur. Et si le massacre dura une semaine, c’est que son plan fût méticuleusement appliqué par sa troupe.

    Des décennies de préméditation eurent leur débouché dans cette semaine là. (Voir aussi, le massacre de la rue Transnonain, le 14 avril 1834). Suivirent les cours prévôtales, la justice sommaire et les vengeances particulières.

     

    Aujourd’hui, si l’on creusait dans tous les squares et les jardins de Paris, dans les caves des immeubles, sur les berges de la Seine, dans tous les lieux d’enfouissement possibles, dans tout Paris, on y trouverait encore des ossements, soyons-en certain. Cela démontrerait le degré d’atrocité de la répression versaillaise.

     

    Paris entre mai 71 et l’élection de Mac Mahon en 1873, avait perdu 100000 âmes. Cent mille âmes communardes, massacrés de la Semaine Sanglante, déportés, bannis, exilés, prisonniers… Cent mille qui payèrent très cher le droit à une vie plus digne. Cent mille hommes car à cette époque seulement les hommes votaient, mais combien de femmes et combien d’enfants ?

     

    Les « honnêtes gens » ont vaincu, la République a vaincu comme en 93, massacrant ses paysans, elle a vaincu en 71 en massacrant ses ouvriers. Voilà, elle a dix années devant elle, cette république bourgeoise pour se fortifier et devenir un instrument redoutable aux mains des « privilégiés ». Pour devenir, ce système d’écrasement du plus humble et renouveler sous son nom de déguisement cette société sans âme et sans cœur qui traverse les siècles à coup de massacres. Tout le contraire du gouvernement social et des idées portées par la Commune. Et elle se fortifie cette république tronquée mettant bas sur son passage toute opposition, monarchistes hors du temps ou républicains trop sociaux.

     

    Aujourd’hui, elle a bientôt cent vingt ans et on ne parle plus de révolution. Merci Monsieur Thiers.

     

                                                                    Clichy, le 8 Novembre 1989

     

     

     


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  • LA GARDE NATIONALE

    AUGUSTE VERMOREL

    EUGENE VARLIN

    THEOPHILE FERRE

    MAXIME LISBONNE

    PROSPER-OLIVIER LISSAGARAY

    JULES VALLES

    JEAN-BAPTISTE MILLIERE

    FELIX PYAT

    ELISABETH DMITRIEFF - LEO FRANKEL - JAROSLAW DOMBROWSKI

    AUGUSTIN AVRIAL - CHARLES BESLAY- CHARLES LONGUET

    ADOLPHE ASSI


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    EXEMPLES

    DECRET SUR LES LOYERS

    HISTOIRE DE LA COMMUNE

    DE PARIS 1871

     

    EXEMPLES

     

    Un peu trop de pouvoirs, un peu trop d’influents,

    Pour que tout marche bien, décidément !

    Ainsi se résume

    Le gouvernement de la Commune.

    L’on peut dresser des bilans,

    Cela est grandement intéressant.

    Beaucoup de choses restent d’actualité,

    Beaucoup d’idées furent mises en chantier,

    De lois sociales que les vainqueurs ont vite enterrées.

    Des propositions nouvelles, que bien plus tard, d’autres ressusciteront.

    Certains en voleront même, au communeux, la paternité,

    En s’attribuant le travail des hommes de la Révolution.

    Ces hommes novateurs que l’on s’empressera de salir,

    Bandits sans honneur, où maçons d’un trop bel avenir ?

     

    Du suffrage universel partout, au plafonnement des traitements,

    Aux actes notariés dressés tous gratuitement,

    De la prise en charge, par la Commune, des orphelins,

    La réaction peut cracher son venin,

    C’est l’affreux socialisme qui panse la misère.

    Du contrôle et des justifications des menées policières,

    De la suppression du budget des cultes,

    Trente ans avant que d’autres ne s’exécutent.

    De la création d’un enseignement professionnel, filles et garçons.

    De la mise en place de cantines, de magasins municipaux, de distributions de bons.

    Oui, sous la Commune on ne meurt plus d’inanition.

    Dans le même temps, Versailles nourrissait Paris avec du plomb !

     

    Dans l’administration, dés lors, l’avancement s’acquiert par examen,

    Epreuve qui mettait à sa place tout un chacun.

    Aux Postes, à la Justice, les délégués instaurent l’équité.

    Les services publics, désertés, sont réorganisés.

    Des pensions sont versées aux familles des morts aux combats.

    Pour les travailleurs, aussi, les décrets ne sont pas de moindres pas.

    De l’élection des cadres, aux suppressions des amendes sur salaire,

    De la journée de dix heures, aux créations de coopératives ouvrières.

    Ce sont de multiples initiatives décrétées, parfois appliquées.

    Combien d’autres furent débattues, mais le temps fût le seul à manquer.

     

    Ce gouvernement du Peuple par le Peuple,

    A travers ses défauts, ouvrit maintes voies neuves.

    En élaborant une organisation sociale égalitaire,

    En ébauchant en la matière, multiples lois nécessaires.

    Hommes et femmes d’avant garde, puisez ici l’exemple.

    Et que dire de cette République naissante qui mettra tant d’année pour juste réhabiliter une partie de cet ensemble.

    Elle ne pourra plus, au prolétariat, dénier des droits.

    Mais dans cette république là,

    Tout s’arrachera encore par le combat.

     

    Clichy, JLB le 29/07/1991

     

     

     


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    ROUGE DIMANCHE 22 JANVIER 1905

    22 JANVIER 1905 LES PREMICES DE LA REVOLUTION RUSSE (reconstitution film soviétique de 1925)

    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    ROUGE DIMANCHE

    22 janvier 1905

     

     

    Lancée par le traitre clérical,*

    L’immense procession des grévistes,

    S’en va porter au tsar, ces revendications sociales.

    Contre la censure, pour de meilleures conditions de travail,

    Le peuple en esclavage a atteint les intolérables limites.

    Pourtant derrière des icones, il est bien pacifiste.

     

    ROUGE DIMANCHE

    « C’est la limite de la patience »

    ROUGE DIMANCHE

    « Mourir que continuer dans la souffrance »

     

    Des milliers de travailleurs avec femmes et enfants,

    Marchent vers le Palais d’Hiver, solennellement.

    Mais le Tsar, aux fusils, a laissé son pouvoir

    Les troupes sont disposées avec ordre de tirer,

    On court au massacre du Peuple désarmé.

    ST Petersburg, toute la journée, sera un abattoir.

     

    ROUGE DIMANCHE

    « Nous nous levons contre l’injustice et l’ignorance »

    ROUGE DIMANCHE

    « Pour que toutes les libertés fondamentales commencent »

     

    100 000 manifestants, flot de toutes classes, allant vers les fusils,

    La machine autocratique et la répression bureaucratique ordonnent la tuerie.

    Les salves balayent de leur feu la foule désemparée.

    C’est l’épouvantable réponse à la pétition que portent les ouvriers.

    La foule est compacte dans la manifestation,

    Par centaines, les ouvriers tombent sous les coups de canons.

     

    ROUGE DIMANCHE

    LA RUSSIE NE SERA JAMAIS PLUS TOUTE BLANCHE

    ROUGE DIMANCHE

    SUR CES MORTS UN AUTRE PEUPLE AVANCE.

     

    JLB 8 MARS 1983 et 28 JANVIER 2012

     

    *Gueorgui Apollonovitch Gapon (en russe : Георгий Аполлонович Гапон, ISO 9 : Georgij Apollonovič Gapon; 17 février [O.S. 5 février] 1870  10 avril [O.S. 28 mars] 1906) était un prêtre orthodoxe russe très populaire auprès des ouvriers de Saint-Pétersbourg grâce à son éloquence et son don d'organisateur, il fut l'agent provocateur lors de la journée du Dimanche Rouge (9 janvier 1905). Gueorgui Gapon fut désigné par le général Sergueï Vasilievitch Zoubatov (1864-1917) pour veiller sur les ouvriers de Saint-Pétersbourg. Le 22 janvier [O.S. 9 janvier] 1905, un jour après une grève générale décidée en dehors de Saint-Pétersbourg, Gapon organisa une manifestation pacifique en vue de présenter une pétition au tsar.

    « Nous nous présenterons demain, à 14 heures 30, au Palais d'Hiver, pour t'exposer les aspirations de la nation entière : convocation immédiate d'une assemblée constituante, responsabilité des ministres devant le peuple, amnistie, abolition de tous les impôts directs. Jure-nous de satisfaire nos exigences, sinon nous sommes prêts à mourir devant ton palais. Si en proie à des hésitations, tu ne te montres pas au peuple, si tu laisses couler le sang des innocents, tu briseras le lien moral entre lui et toi »[réf. nécessaire].

    Cette initiative qui rassembla entre 30 000 et 140 000 personnes fut réprimée d'une manière extrêmement brutale par l'armée, laquelle en tirant sur ordre occasionna un millier de morts. Après le Dimanche rouge, il encouragea les ouvriers à mener des actions plus dures contre le régime.

    Quelque temps plus tard, le pope Gueorgui Gapon, avec la protection de la police, put se mettre à l'abri à Paris, il y vécut aisément grâce aux aides d'un agent secret. Exilé pendant plusieurs mois, le pope retourna à Saint-Pétersbourg en décembre 1905. En échange de sa liberté, le prêtre offrit de donner à la police le plan de campagne des révolutionnaires.

    En mai 1906, Gueorgui Gapon fut démasqué par les terroristes comme agent de l'Okhrana. Accusé de trahison, Gapon est pendu dans la campagne finlandaise par Pinhas Rutenberg (en) selon un accord passé avec le Parti socialiste révolutionnaire.

    Source wikipédia

     


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    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    DIMANCHE 22 JANVIER 1905

     

    Ce jour où Louise Michel décéda,

    Ce jour, pour l’Histoire, se grava,

    A des milliers de kilomètres d’où elle mourra,

    La lumière révolutionnaire la salua…

     

    L’ADIEU

    Ils sont des centaines de milliers

    Chantant l’Internationale dans tous les quartiers.

    Prolétaires ! Tant de combats menés,

    Par cette femme qui vous a guidé.

     

    Voici l’adieu à LOUISE MICHEL,

    Travailleurs, travailleuses, aux couronnes d’immortelles,

    L’adieu… A la résistante indomptable,

    L’enterrement de la révolutionnaire intraitable.

     

    Froussaillez en ce jour, bourgeois !

    Même avec vos mobiles, sergots et petits soldats.

    Syndicalistes, anarchistes, socialistes, de partout,

    Chantent leur hymne, malgré les roussins fous.

     

    « C’est la lutte finale » d’un million de poumons,

                  « Groupons-nous et demain » le temps sera Révolution.             

    Adieu Louise… à nous l’avenir

    Adieu Louise… Au Progrès de grandir.

     

    Ton char funèbre, dans le froid sous un ciel clair,

    Nous ouvre le chemin du droit et de l’élan libertaire.

    Qu’éclosent les boutons de la fleur « Humanité »,

    La clameur s’élève pour un adieu dernier.

     

    … A elle, la Communarde : « Vive la Commune »,

    Que la Révolution revienne comme l’écume.

    Son Adieu, non, c’est de renaître à l’horizon,

    D’abattre les fardeaux, les étapes, les oppressions.

     

    Adieu Louise, chère disparue,

    Adieu… La lutte toujours continue.

    « VIVE LA COMMUNE »

    « VIVE LA REVOLUTION SOCIALE »

     

    JLB 08/08/1983

     

    D’après : Paule Lejeune « Louise Michel l’indomptable »

     


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