• LE BUVEUR D'ABSINTHE 1858

    LE BAIN OU LE DEJEUNER SUR L'HERBE

    Edouard Manet (23/01/1832 - 30/04/1883) 

     

    Biographie 

     
     

     

     


    Édouard Manet voit le jour au sein d'une famille de la haute bourgeoisie. Ses premiers pas dans la vie sont marqués par l'incertitude et l'instabilité. Il étudie quelques temps dans l'atelier de Couture puis effectue de nombreux voyages, qui inspireront son œuvre. Il propose ses toiles au Salon qui souvent, les rejette. Il accueille donc avec enthousiasme la création du Salon des refusés, où il peut exposer son très célèbre Déjeuner sur l'herbe (1862). Les critiques sont scandalisées par son audace mais Manet s'entoure vite des plus grands artistes de son temps (Monet, Baudelaire, Zola, Renoir...). En 1865, Il expose Olympia, qui suscite une réaction encore plus vive. Il voyage encore et puise son inspiration pour toujours faire évoluer ses œuvres. Il cherche en effet à se démarquer des mouvements de son temps. La maladie l'emporte en 1883.   Source linternaute.com

    LA BARRICADE 1871

    Répression de la Commune de Paris 1871

    L'EXECUTION 1871

    SUR LA PLAGE 1873

    L'EVASION DE ROCHEFORT 1881


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  •  

    FELIX VALLOTTON

    SOLEIL

    MICHEL BAKOUNINE

    LES CHALANDS EN BORDS DE SEINE

     le Baiser

    Félix Vallotton (1865 – 1925).

    À l'âge de 17 ans, Félix Vallotton entre à l'Académie Julian, dont les ateliers sont fréquentés par de nombreux artistes post-impressionnistes ainsi que par les Nabis. En moins de dix ans, le jeune Suisse

    parvient à se faire un nom auprès de l'avant-garde parisienne. Sa renommée devient internationale grâce à ses gravures sur bois et à ses illustrations en noir et blanc qui font sensation. Il participe régulièrement à différents Salons (Salon des artistes français, Salon des indépendants, Salon d'automne). À partir de 1899, il se consacre essentiellement à la peinture.

    Il expose régulièrement à Paris, notamment en janvier 1910, lors d'une exposition dont le catalogue est préfacé par Octave

    Mirbeau. Il expose aussi en Suisse et dans d'autres pays. Illustrateur apprécié à ses débuts, il renouvelle l'art de la

    xylographie. Ses Intimités lui valent une reconnaissance internationale que renforce encore son appartenance au groupe des nabis. Il épouse en secondes noces Gabrielle Rodrigues-Henriques, soeur des Berheim, marchands d'arts parisiens réputés. Il peint des scènes d'intérieur puis se consacre à des thèmes classiques, paysages et nus, qu'il traduit d'une manière personnelle, hors des modes du temps. Il parvient néanmoins à s'imposer bénéficiant de l'aide efficace de son frère Paul qui dirige à Lausanne la succursale de la galerie Berheim. Vallotton était un travailleur dévoué, sans cesse à la recherche de nouvelles formes d'expression. Touché par l'horreur de la Première Guerre mondiale, il trouva dans le conflit une source d'inspiration qui le poussa vers l'art abstrait. Il renoua avec le succès vers la fin de la guerre, avant de mourir en 1925.

     

     

    SOURCE /www.clg-arausio.ac-aix-marseille.fr/spip/IMG/.../hda-felix-vallotton.pdf

    VERDUN

    L'YSER 1917

    LE PLATEAU DE LA BOLANTE en Argonne


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  • L'ABSINTHE

    LES REPASSEUSES 1884

    MONOTYPIE TROIS PUTES SUR UN CANAPE

    Edgar Degas (1834-1917) 

     

    Biographie 

     

    Issu d'une famille de banquiers, Degas naît à Paris le 19 juillet 1834. Il commence des études de droit, puis se consacre à la peinture sous la direction d'Henri Lamothe, élève d'Ingres, et s'inscrit à l'école des Beaux-arts. Tous les deux ans, de 1854 à 1858, il fait le voyage d'Italie où il copie les peintres du XVe. Mais il abandonne les conventions académiques, subit l'influence du naturalisme, découvre la photographie et les estampes japonaises. 

    Vers 1868, Degas se rend fréquemment au café Guerbois où il rencontre Manet, Renoir et Monet, et s'oriente peu à peu vers des scènes de la vie contemporaine : il s'intéresse au monde hippique (Avant le départ, 1862), au spectacle, à la danse, dont il fut un observateur impitoyable, ennemi de toute idéalisation (Danseuse à la barre, 1880).
     



     

    En 1874, Degas expose avec les impressionnistes, bien que ne partageant pas leur goût pour la peinture de plein air. Il préfère en effet l'immédiateté, l'ellipse, la suggestion. Certaines de ses toiles (Les Repasseuses, Les Modistes) le rapprochement, de par le style, de certaines de Daumier ; d'autres, comme Les Femmes à leur toilette, évoquent Toulouse-Lautrec. 

    Evoluant vers un style de plus en plus libre, recherchant des perspectives inhabituelles, des éclairages insolites, Degas passe les dernières années de sa vie dans un isolement quasi complet. Il meurt à Paris le 27 septembre 1917.

     

    SOURCE

    Peintres.celebres.free.fr 

    MELANCOLIE

    LA REPASSEUSE 1869

    INTERIEUR OU LE VIOL 1868/1869


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  • SOUVENIRS AU BORD DE L'OISE

    MARINE EN ANGLETERRE

    VUE DU Petit port de LORIENT

    Berthe Morisot, l'impressionnisme au féminin.

    Berthe Morisot (1841-1895) est, avec Mary Cassatt et Eva Gonzalès, l’une des rares initiatrices de l’impressionnisme féminin. Elle vient d’une famille bourgeoise (son père était haut fonctionnaire) liée au milieu de la peinture puisqu’elle est l’arrière-petite-nièce du peintre Jean-Honoré Fragonard (1732-1806). Dès l’âge de 16 ans, elle prend des cours de dessin en compagnie de ses deux sœurs Yves et Edma. Elle s’exerce ensuite à la peinture en copiant les chefs d’œuvre du Louvre où elle rencontre Fantin-Latour en 1859. Elle devient l’élève de Corot de 1860 à 1862, et, sur ses conseils, va peindre en plein air à Auvers-sur-Oise. Elle présente quelques paysages aux salons de 1864 et 1865. En 1868, elle rencontre Edouard Manet pour qui elle pose.

     

    Elle délaisse ensuite le salon officiel pour rejoindre le courant impressionniste et elle participe à presque toutes les expositions impressionnistes.

    En 1874, Berthe Morisot épouse Eugène Manet, le frère d'Edouard, dont elle aura une fille Julie en 1878. Dans les années 80, elle reçoit chaque jeudi dans sa maison de Paris peintres et écrivains : Degas, Caillebotte, Monet, Pissarro, Renoir, Mallarmé. Ce dernier devient son ami et son plus grand admirateur.

    La peinture lumineuse de Berthe Morisot cherche à capter les instants de bonheur familial. On y trouve beaucoup de portraits, en particulier de sa fille Julie. Les formes restent floues et les couleurs claires dominent, produisant une impression de légèreté.

    « Les formes sont toujours vagues dans les tableaux de Mme Berthe Morisot, mais une vie étrange les anime. L’artiste a trouvé le moyen de fixer les chatoiements, les lueurs produites sur les choses et l’air qui les enveloppe… le rose, le vert pâle, la lumière vaguement dorée, chantent avec une harmonie inexprimable. Nul ne représente l’impressionnisme avec un talent plus raffiné, avec plus d’autorité que Mme Morisot ». (Gustave Geoffroy, « L’exposition des artistes indépendants », in La Justice, 19 avril 1881).

    La phrase suivante de Berthe Morisot montre à quel point, elle se situait dans la recherche impressionniste avec un sentiment d’incertitude quant au résultat : « Fixer quelque chose de ce qui passe, oh ! Quelque chose, la moindre des choses, un sourire, une fleur, un fruit, une branche d'arbre [...]. Cette ambition-là est encore démesurée. »

    Source / rivagedeboheme.fr

    BATEAUX SUR LA SEINE

    LA SEINE A BOUGIVAL


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  • ST VALERY EN CAUX

    PAYSANNE ET ENFANT

    VIELLE COUR HONFLEUR                  Adolphe Félix Cals 

     

    Peintre français (Paris 1810 – Honfleur 1880).

    Fils d'ouvrier, Cals reçut une première formation de graveur, puis entra dans l'atelier de Cogniet, avec qui il se sentit peu d'affinités. Peintre des petites gens, des intérieurs paysans, des scènes de la vie quotidienne et familiale, il préfigura Millet par ses sujets. Sa manière évolua constamment. La touche lisse, un peu lourde de ses débuts acquit de la prestesse à partir de 1859, moment de sa rencontre avec le comte Doria, qui le protégea et l'accueillit dans son château d'Orrouy (Oise). Sa palette s'éclaircit et s'affina. Paysagiste de plein air, admirateur de Corot, il fut l'ami de Jongkind. Lié avec les artistes habitués des côtes normandes, il séjourna à la ferme Saint-Siméon de Honfleur (le Déjeuner à Honfleur, 1875, Orsay). Précurseur des impressionnistes, et plus précisément de Pissarro, il parut à leurs côtés dès leur première exposition, en 1874.

    source Larrousse.fr

    HONFLEUR coucher de soleil vers 1875

    EFFILEUSES D'ETOUPE

     


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  • TRYPTIQUE LE CHARIOT DE FOIN

    LE PORTEMENT DE CROIX

    L'ESCAMOTEUR

    LE VAGABOND OU LE COLPORTEUR

    BOSCH, Jérôme 

    Jeroen ou Hieronymus Van Aeken naît vers 1450 à ‘s-Hertogen-bosch (Bois-le-Duc) au sein d’une grande famille d’artistes, se consacrant notamment à la peinture à fresques et la dorure de statues.
     

    Il sera formé dans l’atelier familial et prendra par la suite le pseudonyme de Bosch, emprunté à son pays natal, afin de se différencier des autres membres de sa famille.

     

    Epousant en 1480 une fille de riche aristocrate, il est accueilli comme « membre notable » par la confrérie Notre-Dame, association religieuse consacrée au culte de la Vierge, dont il devient naturellement le peintre attitré. Sa vie à Bois-le-Duc se déroule alors paisiblement entre sa femme, son atelier et la confrérie, ce qui n’empêchera pas sa renommée de s’étendre bien au delà des frontières de son pays natal.  

    C’est dans ses lectures et dans l’atmosphère d’hérésie et de mysticisme régnant alors, que Bosch puise une inspiration nouvelle, qui lui fait délaisser l’iconographie traditionnelle de ses débuts, pour s’orienter vers des œuvres « sacrilèges » où le religieux se confronte au pêché et à la damnation. 

    L’enfer se mêle au paradis, et le satirique à la morale. On y voit sa préoccupation pour l’humanité corrompue condamnée à l'enfer éternel (
    triptyque du Chariot de foin v. 1500, Musée du Prado, Madrid) pour avoir tourné le dos à la loi divine. L’obsession du pêché s’illustre dans les sept pêchés capitaux (1475-80, Musée du Prado, Madrid), la Nef des fous (1490-1500, Musée du Louvre, Paris), le triptyqueJardin des délices terrestres, v.1503-04 (Musée du Prado, Madrid), allégorie fantastique complexe, composition de personnages et d’animaux hybrides, comportant de nombreuses références à l’alchimie.

    Le voyage de Bosch à Venise au début du XVIème siècle, donne une nouvelle dimension à sa créativité, on remarque plus d’espace et de paysages dans Saint-Jean à Pathmos (1504-05, Berlin, Gemäldegalerie), Saint-Jérôme en prière (v. 1505, Gand, musée des Beaux-Arts) ou la
     Tentation de Saint Antoine (1510, Lisbonne, Musée national des beaux Arts), œuvres qui montrent l’exemple de la vie des saints comme unique voie de salut. 

    Vers 1510 apparaît une nouvelle évolution avec les tableaux « à demi-figures », représentations de personnages à mi-corps, placés au premier plan (le couronnement d’épines, 1510, Madrid Escorial).
     

    Les œuvres de Bosch n’étant pas datées (une description de ses œuvres par un aristocrate espagnol a toutefois permis de les identifier), on pense que nombre des peintures portant sa signature ont pu être réalisées par ses successeurs, admirateurs de son œuvre.
     Bruegel l'Ancien saura en pénétrer le sens et en fera la base de sa propre création.  

    Source picturalisme.com

    LA NEF DES FOUS

    ALLEGORIE DE LA GOURMANDISE ET DE LA LUXURE

    LA MORT DE L'AVARE


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  • LE CHEVAL MONUMENTAL

    VOIR LE SITE DU MUSEE BOURDELLE : bourdelle.paris.fr (très beau site)

    LA SAPHO

    HERACLES ARCHER

    ANTOINE BOURDELLE 1861/1929

     

    Né à Montauban, Antoine Bourdelle découvre la sculpture dans l'atelier de son père, artisan sculpteur sur bois. A l'âge de quinze ans, il reçoit une bourse d'études pour l'Académie des Beaux-Arts de Toulouse.

    En 1884, Antoine Bourdelle entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il est l'élève d'
    Alexandre Falguière (1831-1900) et fait partie de la "bande à Schnegg". Deux ans plus tard, il quitte l'Ecole des Beaux-Arts pour être plus indépendant et vit en vendant des dessins.

    En 1893, Antoine Bourdelle est engagé comme praticien dans l'atelier de son ami et fervent défenseur 
    Auguste Rodin avec lequel il collaborera pendant quinze ans. De 1895 à 1902, il réalise "Le Monument aux Combattants et Défenseurs du Tarn-et-Garonne de1870-71" dont il a reçu la commande pour la ville de Montauban grâce à l'intervention de Rodin.

    Antoine Bourdelle réalise sa première exposition personnelle en 1905 et obtient un grand succès. Il s'éloigne du style du maître pour se rapprocher de la sculpture antique et médiévale. Avec "Héraklès archer", réalisé en 1909, il obtient un succès retentissant qui lui ouvre la porte d'une renommée internationale.

    En parallèle à la création de ses œuvres Antoine Bourdelle enseigne à l'Académie de la Grande Chaumière (Montparnasse) à de nombreux élèves comme, Alberto Giacometti, 
    Aristide Maillol, René Iché, Germaine Richier. En seconde noce, il épouse Cléopâtre Sevastos, son élève, dont il aura une fille, Rodia.

    Après la mort de Rodin, il est reconnu comme le plus grand artiste français vivant et réalise, parfois jusqu'à l'épuisement de nombreuses commandes. Créateur et vice-président du Salon des Tuileries, il est nommé en 1924 Commandeur de l'Ordre de la Légion d'honneur. Il est enterré au cimetière Montparnasse.

    SOURCE nella-buscot.com

    AU MUSEE BOURDELLE le jardin des sculptures coté rue

    SON ATELIER (vue de dos à l'image ci dessous)

    SON ATELIER (vue de l'entrée)


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  • les 4 saisons HIVER/AUTOMNE/ETE/PRINTEMPS

    L'EAU

    LE SOMMELIER OU LA CANTINA

    LE FEU 1566

    Giuseppe Arcimboldo

    Biographie 

    (Arcimboldi, Arcimboldus)
    Peintre
     Italien Maniérisme
    Né en 1527 à Milan et mort en 1593 à Milan  

    Biographie

    Longtemps resté oubliée l'oeuvre de Giuseppe Arcimboldo et ses fameuses têtes anthropomorphes, sont redécouvertes par les artistes surréalistes. 

    Il est issu d'une famille de peintres réputés. On ne connait rien de sa formation artistique. A Milan, il travaille à la décoration d'une cathédrale et réalise des décors éphémères à l'occasion de fêtes.
     

    En 1562, il quitte l'Italie et gagne la cours de Vienne à la demande de l'
    empereur Maximilien II, fils de Ferdinand I. C'est au cours de cette décennie qu'il peint les séries "Saisons" - 1563, "Eléments" - 1566 et "Métiers" - 1569. Arcimboldo organise des cérémonies et des tournois pour la cour et réalise quantité de dessins. Rodolphe II - qui succède à Maximilien II - le fait venir à sa cour qu'il établit en Bohème en 1576. 

    Il regagne Milan en 1587 mais n'oublie pas Rodolphe II pour qui il peint le portrait "
    Vertumne". En 1592, il est fait comte palatin par l'empereur. Il décède l'année suivante. (source : artliste.com)

     

    LE BIBLIOTHECAIRE ET LE CUISINIER REVERSIBLE 1570

    FLORE  1591                                                             EVE 1578


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  • ADOLPHE BINET / Tailleurs au Bon Marché (dessin pour l'Illustration)

    VICTOR BINET / Péniches sur la Seine

    ADOLPHE BINET / Construction de la Tour Eiffel

    Adolphe Binet (La Rivière-Saint-Sauveur, 1854 - Saint-Aubin-sur-Quillebeuf, 1897) et de Victor Binet (Rouen, 1849 - Saint-Aubin-sur-Quilebeuf, 1924). Tous deux ont travaillé pour Eiffel, puis chacun s’est spécialisé dans un genre pictural. Adolphe est remarqué au Salon de Paris pour ses scènes populaires parisiennes. Il expose à Berlin, Dresde, Munich et au Champs de Mars à Paris. Il est reconnu comme peintre réaliste de genre et portraitiste. Victor se consacre aux paysages de scènes rurales. Il commence à exposer au salon des Artistes Français en 1878. Il fait parti des peintres paysagites et se situe dans la lignée virgilienne des peintres de Barbizon. Les nombreuses œuvres que les deux frères Binet ont laissées à la postéritée sont des témoignanges des conditions de vie au 19ème siècle en Normandie et dans la région parisienne.

     

    Source Musée Alfred Canel

    Pont –Audemer (Eure)

    VICTOR BINET / La Seine près de Rouen

    ALDOPHE BINET / chargeurs de sable au quai d'Austerlitz 1884

    VICTOR BINET / VACHES ET CHEVAUX

    ADOLPHE BINET / LES MARINS

     


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  • LE CANAL DE LA DOUANE A MARSEILLE

    RUE DE MONTMARTRE 1904

    Charles Camoin est né à Marseille en 1879. Orphelin de père à six ans, il voyage avec sa mère mais suit néanmoins les cours des Beaux Arts de Marseille dés l’âge de seize ans. 

    En 1896, il s’installe à Paris et devient l’élève de Gustave Moreau avec Albert Marquet. Influencé par Van Gogh et Cézanne, il correspondra longtemps avec ce dernier. 

    Il se lie d’amitié́ avec les Fauves, notamment Jean Puy et Matisse et expose au Salon d’Automne de 1905 dans le « Cage aux Fauves ». Cependant, il n’adhère jamais pleinement à la révolution chromatique fauve : « J’étais fauve sans le faire exprès... Je me laisse guider par mon instinct. Je peint comme l’oiseau fait son nid ». 

    Ses dix années fauves (1905-1915) sont ponctuées par de nombreux voyages (Maroc, Cô
    te d’Azur...) avec le groupe, influençant son style, plus lumineux. Il participe à la plupart des expositions consacrées aux Fauves et l’engouement pour son œuvre l’effraie à tel point qu’il détruit environ 80 toiles en 1913. 

    Sa rencontre en 1918 avec Renoir constitue une rupture dans son style et le détache de celui de Cézanne : son art oscille douloureusement alors entre construction et impression, étude et sensibilité́. 

    En 1933, il épouse Charlotte Prost et partage son temps entre Montmartre où il travaille les natures mortes et Saint Tropez dont il tirera une centaine de vues du port. 

    Exposé dans le monde entier, Camoin est le seul survivant des élèves de Gustave Moreau à assister à l’exposition consacré à ce dernier en 1963 à Marseille. Il s’éteint en 1965 laissant une collection importante d’œuvres réalisées sur plus d’un demi-siècle.

     Source : dbesseiche.com

    LE VIEUX PORT DE MARSEILLE 1904

    LA PLACE CLICHY


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  • HONFLEUR le phare

    PORT EN BESSIN

    LE CROTOY à marée haute

    Grandcamp le soir

     banlieue

    Georges Seurat (1859/1891) était le pionnier du mouvement Néo-Impresssionniste de la fin du 19ièmesiècle. Il est l'exemple de l'artiste qui s'est basé toute sa vie sur la science des couleurs et des lignes. 
    On se rappelera de lui pour sa technique du pointillisme (analyse des couleurs dans leurs composants), ou encore divisionnisme (juxtaposer des petites points de couleurs pures dans le but de former une couleur principale.)
    Georges Pierre Seurat naquit à Paris en 1859, dans un milieu bourgeois. Son père, un fonctionnaire, était un homme solitaire, ce dont son fils a également hérité. 
    En 1877, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts. Son professeur était un disciple d'Ingres, qui l'a fortement influencé, ainsi que Rembrandt, Francisco de Goya et Puvis de Chavannes. 
    Ses études seront interrompues par son service militaire à Brest, où il a fait des nombreuses esquisses de bateaux, de plages et de la mer. 
    Il lisait et étudiait les lois du mélange optique formulées par Chevreul, Charles Blanc, O.N. Rood, et les effets psychologiques de la ligne découverte par Charles Henry, un savant anglais. 
    Rentré à Paris, Seurat s'est consacré à maîtriser l'art du schéma noir et blanc et commence à peindre en 1882. Il achève en 1884 "Une Baignade en Anières", son premier des 7 grands tableaux, que le jury refuse. 
    Il participe alors à la formation de la "Société des artistes indépendants", ouvert sans jury ni récompenses et prend alors la tête du mouvement Néo-impressionniste qui réunit entre autres 
    Signac, Cross, Angrand, Luce et pendant un certain temps Pissaro. 
    Après deux ans de travail concentré et systématisé, il termine «Un Dimanche d'été à l'Ile de la Grande Jatte". C'est l'œuvre principale capitale de Seurat et était la pièce principale de l'exposition, mais aussi du Néo-impressionnisme. Dans cette composition les contrastes de l'ombre et la lumière sont admirablement répartis dans l'espace. Le tableau donne une atmosphère de dignité monumentale à travers l'arrangement équilibré des éléments et des figures. 
    A partir de 1885, Seurat se verrouille dans son studio à Paris, pendant les mois d'hiver, travaillant à un grand tableau. Puis il passe les mois d'été dans un des ports de Normandie, tels qu’Honfleur, travaillant à des petits tableaux, moins complexes. 
    Seurat n'a jamais été un homme social et au cours de la dernière année de sa vie il a coupé pratiquement tous les liens avec ses amis. 
    En été, le peintre est à Gravelines, où il fait une série de paysages et met en projet "Le Cirque" qu'il montre non achevé au 8ième Salon des Indépendants. 
    Le Dimanche de la paume, il meurt subitement pendant l'exposition, à l'âge de 31 ans, d'une angine. 
    Dans sa toute courte vie, Seurat a produit 7 grands tableaux qui constitueraient la majeure partie de sa vie, 60 plus petites, des dessins, 500 schémas et de nombreuses esquisses, ce qui est très peu nombreux, en raison de sa mort précoce et de l'énorme labeur qu'entraînait son procédé. 
    Georges Seurat était un homme digne et réservé, dans sa tenue comme son caractère. Un ami l'a surnommé une fois "Le notaire", à cause de son caractère sérieuse et intense, des éléments qu'on retrouve aussi dans ses tableaux. 
    Signac tristement concluait : "Notre pauvre ami s'est tué par trop de travail." 

     

    LE CROTOY à marée haute

    les casseurs de pierre Le Raincy 1882


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  • TOUAREGS AU BIVOUAC

    SINGE A LA STATUETTE 1905

    LION ASSIS Céramique en grès émaillé

    Paul Jouve

    Paul Jouve, né le 16 mars 1878 à Marlotte en Seine-et-Marne et décédé à Paris le 13 mai 1973, est un peintre et sculpteur français, membre de l'Académie des beaux-arts. 

    Sa vocation de peintre animalier s'éveille très tôt, au cours de ses fréquentes promenades au jardin des plantes, alors qu'il est encore élève à l'École des arts décoratifs de Paris et du Muséum d'Histoire naturelle. À l'âge de quinze ans, il expose déjà ses toiles au Salon des Artistes français. En 1904, il rejoint Hambourg et Anvers, attiré par leurs grands jardins zoologiques.

    Paul Jouve et son ami Léon Cauvy sont les premiers pensionnaires de la Villa Abd-el-Tif (du prix du même nom) en 1907. Il épouse à Alger la fille de Maxime Noire, le "premier peintre impressionniste de l'Algérie". Il est l'un des premiers peintres à se rendre au Hoggar. Considéré comme parmi les premiers peintres animaliers en France, il illustre entre 1906 et 1914 Le Livre de la jungle de Rudyard Kipling.

    Paul Jouve participe aux Expositions Universelles de 1900, 1925 et 1937 à Paris, il reçoit une médaille d'or pour chacune de ses participations. Il reçoit également la médaille d'or pour sa participation à l'Exposition Coloniale Internationale de Paris en 1931, et c'est une de ses œuvres, qui illustre la couverture du livre d'or de l'exposition. Artiste fécond, avec ses amis du groupe des animaliers, Jacques Nam, Edouard Marcel Sandoz, Auguste Trémont, et Gaston Suisse, Paul Jouve prend part à de très nombreuses expositions en France et à l'étranger. Ses croquis et dessins, foncièrement plastiques, sont ceux d'un sculpteur.

    SOURCE WIKIPEDIA.org

     

    BUFFLES MACEDONIENS gravure 1920

    BATEAUX SUR LE NIL


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