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  • La médaille du sarkozysme

    Sauvez le capitalisme,

    La médaille du sarkozysme,

    Avec l’argent du contribuable,

    Le système est à son paroxysme.

    Lorsque nous serons tous sur le sable,

    A force de valises de pognon,

    Quels retours, nous aurons ?

     

    Sauver la Bourse, sauver l’Emploi,

    Pour les boursicoteurs d’ici bas.

    Jamais tant de fonds, jamais tant de richesses

    Ont rempli les tiroirs caisses.

    Où sont les lingots, où sont les billets ?

    Un bon krach pour tout recommencer ?

     

    Se refaire une virginité sur la misère,

    A moins que l’on ne nettoie tout par la guerre ?

    Scénario de 29, rien de neuf ?

    En tirer les leçons aurait été une preuve,

    Que le capitalisme peut crever,

    Que la misère peut être jugulée.

     

    Mais à qui profite le crime ?

    On oxygène le capitalisme,

    Avec une dette pour les générations futures,

    Pour que toute une caste se rassure.

    C’est l’arlésienne du fric,

    C’est l’Economie fantasmagorique.

    Quand l’argent réelle, dans des coffres tropicaux,

    Des souterrains suisses, remplie les paradis fiscaux !

     

    JLB  MARS 2009


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    ROUGE DIMANCHE 22 JANVIER 1905

    22 JANVIER 1905 LES PREMICES DE LA REVOLUTION RUSSE (reconstitution film soviétique de 1925)

    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    ROUGE DIMANCHE

    22 janvier 1905

     

     

    Lancée par le traitre clérical,*

    L’immense procession des grévistes,

    S’en va porter au tsar, ces revendications sociales.

    Contre la censure, pour de meilleures conditions de travail,

    Le peuple en esclavage a atteint les intolérables limites.

    Pourtant derrière des icones, il est bien pacifiste.

     

    ROUGE DIMANCHE

    « C’est la limite de la patience »

    ROUGE DIMANCHE

    « Mourir que continuer dans la souffrance »

     

    Des milliers de travailleurs avec femmes et enfants,

    Marchent vers le Palais d’Hiver, solennellement.

    Mais le Tsar, aux fusils, a laissé son pouvoir

    Les troupes sont disposées avec ordre de tirer,

    On court au massacre du Peuple désarmé.

    ST Petersburg, toute la journée, sera un abattoir.

     

    ROUGE DIMANCHE

    « Nous nous levons contre l’injustice et l’ignorance »

    ROUGE DIMANCHE

    « Pour que toutes les libertés fondamentales commencent »

     

    100 000 manifestants, flot de toutes classes, allant vers les fusils,

    La machine autocratique et la répression bureaucratique ordonnent la tuerie.

    Les salves balayent de leur feu la foule désemparée.

    C’est l’épouvantable réponse à la pétition que portent les ouvriers.

    La foule est compacte dans la manifestation,

    Par centaines, les ouvriers tombent sous les coups de canons.

     

    ROUGE DIMANCHE

    LA RUSSIE NE SERA JAMAIS PLUS TOUTE BLANCHE

    ROUGE DIMANCHE

    SUR CES MORTS UN AUTRE PEUPLE AVANCE.

     

    JLB 8 MARS 1983 et 28 JANVIER 2012

     

    *Gueorgui Apollonovitch Gapon (en russe : Георгий Аполлонович Гапон, ISO 9 : Georgij Apollonovič Gapon; 17 février [O.S. 5 février] 1870  10 avril [O.S. 28 mars] 1906) était un prêtre orthodoxe russe très populaire auprès des ouvriers de Saint-Pétersbourg grâce à son éloquence et son don d'organisateur, il fut l'agent provocateur lors de la journée du Dimanche Rouge (9 janvier 1905). Gueorgui Gapon fut désigné par le général Sergueï Vasilievitch Zoubatov (1864-1917) pour veiller sur les ouvriers de Saint-Pétersbourg. Le 22 janvier [O.S. 9 janvier] 1905, un jour après une grève générale décidée en dehors de Saint-Pétersbourg, Gapon organisa une manifestation pacifique en vue de présenter une pétition au tsar.

    « Nous nous présenterons demain, à 14 heures 30, au Palais d'Hiver, pour t'exposer les aspirations de la nation entière : convocation immédiate d'une assemblée constituante, responsabilité des ministres devant le peuple, amnistie, abolition de tous les impôts directs. Jure-nous de satisfaire nos exigences, sinon nous sommes prêts à mourir devant ton palais. Si en proie à des hésitations, tu ne te montres pas au peuple, si tu laisses couler le sang des innocents, tu briseras le lien moral entre lui et toi »[réf. nécessaire].

    Cette initiative qui rassembla entre 30 000 et 140 000 personnes fut réprimée d'une manière extrêmement brutale par l'armée, laquelle en tirant sur ordre occasionna un millier de morts. Après le Dimanche rouge, il encouragea les ouvriers à mener des actions plus dures contre le régime.

    Quelque temps plus tard, le pope Gueorgui Gapon, avec la protection de la police, put se mettre à l'abri à Paris, il y vécut aisément grâce aux aides d'un agent secret. Exilé pendant plusieurs mois, le pope retourna à Saint-Pétersbourg en décembre 1905. En échange de sa liberté, le prêtre offrit de donner à la police le plan de campagne des révolutionnaires.

    En mai 1906, Gueorgui Gapon fut démasqué par les terroristes comme agent de l'Okhrana. Accusé de trahison, Gapon est pendu dans la campagne finlandaise par Pinhas Rutenberg (en) selon un accord passé avec le Parti socialiste révolutionnaire.

    Source wikipédia

     


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    HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    DIMANCHE 22 JANVIER 1905

     

    Ce jour où Louise Michel décéda,

    Ce jour, pour l’Histoire, se grava,

    A des milliers de kilomètres d’où elle mourra,

    La lumière révolutionnaire la salua…

     

    L’ADIEU

    Ils sont des centaines de milliers

    Chantant l’Internationale dans tous les quartiers.

    Prolétaires ! Tant de combats menés,

    Par cette femme qui vous a guidé.

     

    Voici l’adieu à LOUISE MICHEL,

    Travailleurs, travailleuses, aux couronnes d’immortelles,

    L’adieu… A la résistante indomptable,

    L’enterrement de la révolutionnaire intraitable.

     

    Froussaillez en ce jour, bourgeois !

    Même avec vos mobiles, sergots et petits soldats.

    Syndicalistes, anarchistes, socialistes, de partout,

    Chantent leur hymne, malgré les roussins fous.

     

    « C’est la lutte finale » d’un million de poumons,

                  « Groupons-nous et demain » le temps sera Révolution.             

    Adieu Louise… à nous l’avenir

    Adieu Louise… Au Progrès de grandir.

     

    Ton char funèbre, dans le froid sous un ciel clair,

    Nous ouvre le chemin du droit et de l’élan libertaire.

    Qu’éclosent les boutons de la fleur « Humanité »,

    La clameur s’élève pour un adieu dernier.

     

    … A elle, la Communarde : « Vive la Commune »,

    Que la Révolution revienne comme l’écume.

    Son Adieu, non, c’est de renaître à l’horizon,

    D’abattre les fardeaux, les étapes, les oppressions.

     

    Adieu Louise, chère disparue,

    Adieu… La lutte toujours continue.

    « VIVE LA COMMUNE »

    « VIVE LA REVOLUTION SOCIALE »

     

    JLB 08/08/1983

     

    D’après : Paule Lejeune « Louise Michel l’indomptable »

     


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  • Scène de violence dans le métro parisien. Ce jeudi matin vers 9 heures, les affiches du prochain spectacle de l’humoriste Stéphane Guillon (et collaborateur de Libération) étaient posées sur les quais prévus, en 4 mètres par 3. Peu après, elles étaient décollées, mais pas par des individus cagoulés ni des racailles sauvageonnes. Par les mêmes qui les avaient installées.

    Vers 15 heures, Stéphane Guillon twitte la nouvelle: «Mon affiche a été censurée dans le métro sans explication. Je suis triste pour tous les gens qui travaillent avec moi sur ce spectacle. Il s’agissait de 300 affiches sur quinze jours, une campagne qui s’annonçait magnifique. Nous n’avons aucune explication. Des affiches ont été posées puis arrachées. Il s’agit de l’affiche du spectacle, présente sur mon site.»


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    HISTOIRE DE LA COMMUNE

    DE PARIS 1871

     

    Le soleil brille, insolent,

    Sur les fosses communes où dorment nos parents.

     

    LES IMMORTELS

    Au Mur, Au mur, gerbes et fleurs,

    Révélez au futur, la révolte qui se meurt.

    D’immenses champs de morts sont sous nos pieds.

    Innombrables, gisants pour notre liberté.

     

    Petit Peuple des sombres ruelles,

    Inconnus qui marchèrent aux épreuves réelles.

     

    Ces sont tous ces prolétaires endormis, légion de la Commune,

    Aux barricades, aux travées, la foi pour seule fortune,

    En une espérance insouciante de lendemains victorieux,

    La nuit et le jour faisant le coup de feu.

     

    Les Immortels, masse fraternelle,

    Pour la Révolution comme un amour passionnel.

    Formels, Blanqui, Varlin, Allemane, Vaillant, Michel,

    Acteurs et actrices de l’Histoire insurrectionnelle.

     

    A l’Assemblée Communale, d’emblée Sociale,

    Libertaire, révolutionnaire, soucieuse et sérieuse de travail,

    Sortis du Peuple, journalistes, écrivains, professeurs,

    Nombreux sur le chemin, une place dans nos cœurs.

     

    Petit Peuple des sombres ruelles,

    Tu es la Hampe des séditions actuelles.

     

    Le soleil brillera toujours mémorablement,

    Cette kyrielle à terre, c’est le prolétariat atteint mortellement.

    Relevez-vous spectres rouges, d’un sang pur,

    Ce n’est pas la mort qui est la plus dure.

     

    Les Immortels, masse fraternelle,

    Pour la Révolution comme un amour passionnel.

    Formels, Escoffon, Vallès, Millière, Delescluze, Lemel,

    Acteurs et actrices de l’Histoire insurrectionnelle.

     

    Echarpés vivants, transpercés de baïonnettes,

    Vos visages sont gravés dans nos têtes.

    Aux charniers, vous avez abandonné votre chaire,

    Dans le temps à jamais, vous nous resterez chers.

     

    Petit Peuple des sombres ruelles,

    Avant garde d’une vie nouvelle.

     

    Exploités d’un vingtième siècle naissant,

    Mourir en combattant, vivre en travaillant,

    Masse prolétaire hurle dans ton poitrail,

    Voici les fondations de la Sociale.

     

     

    Les Immortels, masse fraternelle,

    Pour la Révolution comme un amour passionnel.

    Formels, Lefrançais, Assi, Jourde, Minck, Rossel,

    Formels, Regère, Courbet, Cluseret, Eudes, Frankel,

    Formels, Ferré, Rigault, Avrial, Babick, Duval, Brunel…

    Acteurs et actrices de l’Histoire insurrectionnelle.

     

    AUX COMMUNEUX !!!

    JLB le 18 avril 1983

     

     

     


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  • ALAIN ET ALEX


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  • HOLLANDEMAINS OU SARKOMMENCEHOLLANDEMAINS OU SARKOMMENCEEn 2012, faut pas que Sarkommence,

      

      

    mais faut pas croire non plus Hollandemains qui chantent.   


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