• DOLORES

     

    Dolores, la propaganda,

    quelles traces, tu laisses ?

    Un Peuple chante tes exploits,

    quand du KGB, tu étais la maîtresse.

     

    Dolores, la fleur du mal,

    ton mari, ton fils, tu as tout broyé.

    L’un mort de faim en camps, l’autre à la bataille.

    Qu’en disent les foules hypnotisées… ?

     

    Dolores, la Pasionaria,

    les morts ne témoignent plus.

    Les républicains ont perdu le combat,

    pendant que ton amant te montait dessus.

     

    Dolores, la gloire et l’honneur,

    ils ont fait de toi une drôle de prêtresse,

    une biographie faites de hauts le cœur,

    par tes maîtres de l’URSS.

     

    Dolores, tu fus leur caution,

    pour entériner le vol et la persécution.

    Le luxe côtoie mal la Révolution,

    mais pour l’ogre, tu avais tous les critères canons.

     

    Dolores, la Pasionaria,

    tu n’aurais pas déteint dans le giron de Franco.

    Un jour, l’Espagne saura,

    elle te reniera jusqu’au os.

     

    JLB 09/11/1998


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  • LES IDOLES

     

    Il y en a, mises en croix,

    ou sur des posters, vénérées ici bas.

    Nous sommes restés païens,

    dans le besoin d’être protégé par quelqu’un.

    A pousser jusqu’au caractère divin,

    la chance ou l’intelligence de certains,

    nous avons l’air malin,

    pour éternellement être des « nains ».

     

    Mais les idoles,

    gavées d’oboles,

    les idoles sont des escrocs de haut-vols !

     

    Du merchandising à la quête,

    que tu donnes ou que tu achètes,

    la bêtise est un business,

    les paumés ont besoin de messes.

    Civilisés ou primaires,

    fans ou adorateurs, cela cache la misère,

    morale, intellectuelle ou humaine,

    la star se fout bien que tu l’aimes !

     

    Mais les idoles

    gardent les pieds sur le sol.

    Mais les idoles,

    sont comme Pierre, Jacques ou Paul !

     

    Admirez, écoutez, restez ébahis !

    Croyez ce que l’intéressé a écrit,

    dans son canard à ragots,

    ou dans ses mesquins sermons dominicaux !

    Identifiez-vous, faîtes-vous un look,

    dans le troupeau de la déroute.

    Chantez la gloire, pleurez la peine,

    il y en a toujours pour en prendre de la graine !

     

    Les idoles,

    sont vos totems, vos discoboles,

    avec de gros comptes au crédit agricole.

    Exploiteuses du désarroi,

    elles manipulent les masses du petit doigt.

    Du Panthéon au grand Louvre,

    jusqu’à Bercy, on en trouve.

    Chacun a son rêve, sa Jérusalem,

    alors pourquoi, y-a-t’il encore tant de haines ?

    C’est que vos idoles ont des faux cols,

    ce sont des faux-culs qui n’ont que du vide dans la parole !

     

    JLB 2 SEPTEMBRE 1994

     

     

     


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  • affiche sur le site oocities.org

    PHTISIE

     

    Phtisie,

    deux syllabes chargées de tueries.

    Phtisie,

    éprise des relents des taudis.

    Phtisie,

    étrange synonymie avec les maladies d’aujourd’hui.

    Phtisie,

    qui elle aussi fût une pandémie.

    Phtisie,

    qui n’est pas encore tombée dans l’oubli.

     

    Laissons aux romantiques leurs langueurs tragiques,

    la mode des patraques sortis de la comédie de Balzac.

    Regardons dans les villes d’industries, le peuple, de misère, nourri.

    C’est là que la Tuberculose s’installe et s’impose.

    Dans les faubourgs, au goût du jour,

    crachats de sang pour premier discours,

    et fièvres infernales, supposées maladies banales,

    bien avant que le corps médical ne se mette au travail.

    C’était aussi une maladie à phase, qui vous annihile, vous écrase,

    que des médecins pleins d’emphase traitaient avec des remèdes néfastes.

     

    Phtisie,

    c’était une lente agonie.

    Phtisie,

    il fallut 150 ans pour en être guéri.

    Phtisie,

    on a pas voulu comprendre ton étiologie.

    Phtisie,

    quand tu faisais peur à la bourgeoisie.

    Phtisie,

    Ce sont les ouvriers que tu as le plus facilement pris.

     

    Ne parlez pas de miracles, aux hautains cénacles,

    la médecine de « demain » ne peut naître qu’avec des moyens.

    On peut vaincre toute maladie, encore faut-il y mettre le prix.

    Au temps de la « canaille », on mourait de tuberculose, si ce n’était pas de travail.

    L’air putride des villes a mis l’Humanité en péril,

    on attendait dans les caves de Lille, le fameux Koch et son bacille.

    Tandis que d’a priori, on avait pris le parti,

    que l’alcool, le sexe, la prostitution, avaient conduit ses vies.

    La morale des honnêtes gens s’en contentera longtemps,

    jusqu’à qu’ils conduisent aussi leurs enfants,

    dans des sanatoriums reluisants.

    Phtisie,

    tu as consumé tant de corps affaiblis.

    Phtisie,

    tu les as tant fait suer dans la nuit.

    Phtisie,

    il fallait enfin qu’on te plie.

    Phtisie,

    chaque siècle a son mal bien à lui.

    Phtisie,

    que sont donc les mortels virus d’aujourd’hui ?

     

    JLB 02/02/1993

     

     

     


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  • 9 AOUT 1791


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  • monument aux Fédérés square champlain

    square Samuel de Champlain (contigu au cimetière du Père Lachaise) Monument réalisé avec les pierres d'origine du mur des fédérés

     

    Le Tombeau des fusillés 

    30 mai 1887 

     

     
    Paroles : Jules Jouy
    Air de "La chanson des Peupliers" de F. Doriat

    En hommages aux 147 communards fusillés au Père Lachaise le 28 mai 1871.

    Ornant largement la muraille,

    Vingt drapeaux rouges assemblés

    Cachent les trous de la mitraille

    Dont les vaincus furent criblés.

     

    Bien plus belle que la sculpture

    Des tombes que bâtit l'orgueil,

    L'herbe couvre la sépulture

    Des morts enterrés sans cercueil.

     

    Ce gazon, que le soleil dore,

    Quand mai sort des bois réveillés,

    Ce mur que l'histoire décore,

    Qui saigne encore,

    C'est le tombeau des fusillés. (bis)

     

    Loups de la Semaine Sanglante,

    Sachez-le, l'agneau se souvient.

    Du peuple, la justice est lente,

    Elle est lente, mais elle vient !

    Le fils fera comme le père ;

    La vengeance vous guette au seuil ;

    Craignez de voir sortir de terre

    Les morts enterrés sans cercueil !

     

    Tremblez ! Les lions qu'on courrouce

    Mordent quand ils sont réveillés !

    Fleur rouge éclose dans la mousse,

    L'avenir pousse

    Sur le tombeau des fusillés ! (bis)

     


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  • 21 JUIN 1791

    (source site l’internaute)
    21 juin
     Louis XVI déguisé en valet de chambre, Marie-Antoinette, leurs deux enfants et la gouvernante sont arrêtés dans la bourgade de Varennes-en-Argonne. Ils avaient fui le palais des Tuileries la veille afin de rejoindre l'armée du marquis de Bouillé à Metz. Mais le cortège royal est reconnu à Sainte-Menehould par le maître de poste Drouet qui donne l'alerte. La famille est ramenée à Paris. Le peuple se sentira trahi par la fuite du roi. L'Assemblée suspendra le roi provisoirement. Pour freiner la montée des Républicains, elle tentera de faire passer la fuite royale pour un enlèvement organisé par les contre-révolutionnaires. Mais les événements mèneront à la fusillade du Champ-de-Mars, faisant une cinquantaine de tués parmi la population.

     


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  •  

    Renault présentant la juva 4 à Hitler et Göring (blog de canaille le rouge.overblog.com)

    camions Renault AH001 sur le front russe (blog de canaille le rouge)

     

    DES MILIEUX PATRONAUX/DES MILIEUX COLLABOS

     

    On a moins d’écho

    des milieux patronaux,

    des milieux collabos,

    qui dans l’infâme Histoire,

    traitèrent sous le comptoir,

    avec l’occupant.

     C’est que l’économie

    se plie à l’ennemi.

    On capitalise toujours sur le malheur des gens !

     

    On fabrique du Zyklon,

    on assemble des camions,

    on usine pour leurs canons,

    on coule du béton,

    comme le dit le dicton,

    y-a pas d’odeur pour le pognon.

     

    Des milieux patronaux /Des milieux collabos,

    avec la croix gammée ont grossi leurs capitaux.

     

    On perd la mémoire,

    la documentation devient dérisoire.

    Les preuves s’estompent sous les manœuvres,

    souvent Exportation se cache sous Réquisition,

    et l’épuration vous lave plus blanc que de raison.

    Il paraît qu’il n’y a que de bons patrons,

    les hypocrites aussi réalisent des chefs-d’œuvre.

     

    L’ignorance noie la France,

    certains patrons fabriquèrent eux-mêmes leur clémence.

    Leurs dynastie se continuent aujourd’hui,

    quelque soit la conjoncture, cela ne nuit à leur mode de vie.

    Sous les flonflons ou les canons, faut assurer l’exploitation,

    les affaires réclament de la « collaboration ».

    Qu’importe la couleur du billet,

    Mark, Dollar, Livre, l’essentiel, c’est la rentabilité !!!

     

    Des milieux patronaux, des milieux collabos,

    avec la croix gammée ont perpétué leur vie de château.

     

    JLB 16 MAI 1997

     

    d’après « L’affaire Zyklon B » de Cécile Duret

    in ‘l’Histoire n°210’ mai 97

     

    (source wikipédia)  Collaboration économique privée

    Louis Renault a été accusé à la Libération de collaboration avec l'armée allemande. Les usines Renault (Groupe) furent confisquées et nationalisées sous ce motif.

    • Gnome et Rhône fournissait des moteurs d'avions à l'Allemagne. Elle fut nationalisée à la Libération pour faits de collaboration et deviendra la Snecma (actuelle société Safran).
    • Marius Berliet est condamné, en 1946, à deux ans de prison et à la confiscation de ses biens par la Cour de justice de Lyon pour collaboration avec l'occupant. On lui reproche de s'être empressé de fabriquer des camions pour l'armée allemande, d'avoir la Résistance (refus des sabotages internes). Il est aussi accusé d'avoir livré l'un de ses ouvriers à la Gestapo par l'intermédiaire d'un responsable de la sécurité de l'usine milicien, ce qui sera confirmé au cours du procès Lehideux.
    • En mai 1941, après les premières arrestations de Juifs, l'entreprise Photomaton propose ses services à l'occupant : « Nous pensons que le rassemblement de certaines catégories d'individus de race juive dans des camps de concentration aura pour conséquence administrative la constitution d'un dossier, d'une fiche ou carte, etc. Spécialistes des questions ayant trait à l'« identité », nous nous permettons d'attirer particulièrement votre attention sur l'intérêt que présentent nos machines automatiques Photomaton susceptibles de photographier un millier de personnes en six poses et ce en une journée ordinaire de travail. »[20] 
    • Des entreprises du BTP (comme Sainrapt et Brice) et des cimenteries ont participé à la construction du mur de l'Atlantique et d'ouvrages bétonnés effectués par l’organisation Todt[21]..
    • La Banque Worms, bien introduite au sein du régime de Vichy, avec notamment Jacques Barnaud (1893-1962), responsable des relations économique franco-allemandes.

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