• P.S.A.

     

    Ca commence comme çà,

    PSA

    Qu’à foutre du salariat

    PSA

    Quand les patrons sont rois

    PSA

    Face à un Etat petits bras

    PSA

    Ils détruisent les emplois

    PSA

    Qu’importe les dégâts

    PSA

    En Suisse, ils ont de l’or en tas

    PSA

    Je t’exproprierai tout çà

    PSA

    Le Travail est un droit

    PSA

    Nous ne perdrons pas ce combat !

    PSA

    Tous vos profits nous mèneraient là ?

     

    JLB

    30 Juillet 2012


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  • CHRONOLOGIE du 21 Septembre au 18 Octobre 1792

    CHRONOLOGIE du 21 Septembre au 18 Octobre 1792


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  • 18 JUIN 1815 WATERLOO par Andrieux

    WATERLOO

     

    Te souviens-tu,

    lorsque tu n’étais que capitaine,

    ancien troupier de Brienne,

    que Bonaparte était alors ton nom ?

    Tu repris aux anglais le port de Toulon,

    et général, tu devins.

    Ton génie était certain.

    Tu canonnas à St Roch, quelques royalistes,

    puis allant conquérir l’Italie sur l’Autriche,

    Montenotte, Lodi, Arcole, Rivoli,

    que de gloire et de conquête, qu’aujourd’hui…

     

    LE TOCSIN SONNE A WATERLOO,

    tes hommes sont morts sous leurs chevaux !

     

    Ah, le passé passe trop vite.

    Le soleil radieux d’Egypte,

    les Pyramides et Mamelouks,

    Le Caire, exotique, et ses souks,

    mais le chemin de l’Inde s’arrête à ST Jean d’Acre.

    Les rêves les plus fous commençaient à t’abattre.

    Les turcs, comme boucs émissaires à Aboukir.

    Le rapace serrait ses serres pour aboutir.

     

    QUE DE CHAMPS DE BOUCHERIE

    contre l’Europe unie.

    QUE D’HOMMES LAISSAIENT POUR MORTS,

    pour qu’il y en ait encor’.

    EN BERNE, TRICOLORES DRAPEAUX,

    WATERLOO EST LA BATAILLE DE TROP.

     

    Obscur Brumaire de l’An Huit,

    monte les marches de la gloire subite.

    Sauve donc cette République,

    devenue fille publique.

    Sabre à Marengo – Deviens Empereur.

    Que de chemin, tu as parcouru.

    Que d’ambitions ont concouru.

    Te voyais-tu, Guillaume ou Alexandre ?

    Mais les conquêtes ne laissent que cendres.

    Ulm le matin, Trafalgar le soir,

    l’Empire sourire, l’Empire déboires.

    Austerlitz, l’apogée de tes guerres,

    honneurs de la France militaire.

    Iéna, Auerstadt, l’Europe à terre,

    contre toi, Prusse, Russie, Angleterre.

     

    BATAILLES APRES BATAILLES,

    la fin s’approche et râle.

    SA ROUTE S’ARRETE LA-HAUT,

    à Waterloo, sur ce plateau.

    OU LA VIEILLE GARDE SANS PEUR,

    voit défaillir son Empereur.

     

    Pense sous ton bicorne,

    que trop de lauriers ornent,

    aux victoires difficiles

    et aux luttes indécises.

    Eylau, le sang sur la neige,

    Friedland, l’Espagne qui s’insurge.

    Somosierra, pleine de cierges,

    tes soldats, moutons de Panurge.

    Pense à ces hordes de morts,

    ses hommes dont tu scellas le sort.

    Qui n’avaient aux lèvres qu’un seul nom,

    huit lettres, formant Napoléon.

     

    QU’ESPERAIS-TU TROUVER ?

    Tous tes morts relevés ?

    BATTRE LA CAMPAGNE FRILEUSE,

    tels les grands bras de la faucheuse.

    LES BLES CACHAIENT UN ROC

    où se brisa ta défroque.

    LES COALITIONS T’ONT FAIT LA PEAU.

    St Roch fût vengé à WATERLOO !

     

    Tu chevauchais à travers les pays,

    de l’Andalousie jusqu’à la Russie.

    Etait-ce vraiment pour le prestige de la France,

    toutes ces conquêtes faites en permanence ?

    Tes frères étaient rois, tes maréchaux, princes.

    Ta famille et tes sbires tenaient l’Europe en pinces.

    Je dis qu’à ton tableau, il y a une ombre,

    tes simples soldats n’avaient pas même de tombes.

    Ceux d’Eckmühl, de Wagram et des autres,

    festins de loups qui te prirent pour apôtre.

    Encore de l’espace, encore de la conquête,

    le déclin arrive comme un troupeau de bêtes.

    De Borodino à la Bérézina, trophées et défaites,

    n’entends-tu pas sonner l’heure de la retraite ?

     

    LE DERNIER CARRE DES GROGNARDS,

    morts et vivants, pêle-mêle,

    TOUJOURS A TOI, FIDELES,

    fuyant, portant ton étendard,

    VERS LES BATAILLES DE L’AU DELA,

    WATERLOO, pour mourir au combat !

     

    L’heure dernière est là,

    Bautzen, Wurschen, Vittoria.

    La mort sème à chaque pas,

    la France et ses fils, sont las.

    Les empereurs font de biens sales labeurs,

    contre leurs peuples et pour leur seule grandeur.

    Des Leipzig à tours de bras,

    connaissent-ils que cela ?

    L’Histoire, malheureusement, se répétera,

    dans le siècle qui naît et celui qui suivra.

    Tu étais le premier de cette race nouvelle,

    d’hommes qui écrasent leur pays de leur aura personnelle,

    qui ruinent leur peuple, paupérisent leur nation,

    parce que pour eux-mêmes, ils ont trop d’ambitions.

     

    POURQUOI, N’ES-TU PAS TOMBE A WATERLOO,

    tel le dernier soldat mourant en héros ?

    NARGUANT TA GLOIRE ET REPARANT TES ERREURS,

    les rois qui t’attendent ne t’ont pas dans leurs cœurs.

    Oh non ! Ta fin ne vaut pas ton début,

    L’AIGLE DANS LE MOINEAU NE SE RECONNAIT PLUS !

     

    JLB

    19/07/1989

    PS : Des 2 200 000 Français que Napoléon engagea sur les champs de batailles, 900 000 ne regagnèrent jamais leur foyer et c’est à eux que je dédie WATERLOO…

     


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  • DUBCEK TOUJOURS

     

    Sous le Pont Charles,

    le fleuve coule comme un long râle.

    Dubcek a quitté Prague,

    un jour de novembre maussade.

    Dubcek a quitté le monde,

    le grand homme n’est plus du nombre.

    Les jardins de Bratislava

    ont perdu la saveur des beaux mois.

    Dubcek n’est plus là,

    dans le viseur des Tchéka.

    Dubcek nous laisse coi,

    avec nos larmes sous le bras.

     

    Des Printemps de Prague,

    aujourd’hui, l’humeur divague.

    Aux révolutions de velours,

    demain, on se souviendra des beaux jours.

     

    De tels hommes laissent orphelins leur nation,

    lorsque la mort les fauche sans préoccupation.

    Ces hommes précurseurs,

    aussi forts dans la tête que dans le cœur,

    le siècle en laisse naître bien peu.

    Alors le monde a de quoi être malheureux.

    Vingt ans avant le Pérestroïka,

    souvenons-nous que Dubcek était là.

    Qu’au printemps 68, des chars rouges,

    écrasaient la libéralisation dont Dubcek était la souche.

    Avec le mérite des hommes trop en avance sur leur temps,

    Dubcek « le jardinier », surveillé, était un grand.

     

    Des printemps de Prague,

    rappelons-nous la vague.

    Aux révolutions de velours,

    il nous faudra des Dubcek toujours.

     

     

    JLB 9 NOVEMBRE 1992


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  •  

                                            20 SEPTEMBRE 1792

    LES SOLDATS DE L’AN II

     

    Aux soirs de victoire, de lambeaux, ils firent des étendards.

    La dernière salve de leurs canons, fût une salve d’espoir.

    L’honneur semblait emplir leurs cœurs.

    Faiseurs de Révolution, ils l’instigueront dans les mœurs.

    Soldats de la Convention, aux calicots tricolores,

    le Peuple libre, toujours dans sa mémoire, les honore.

    Sans culottes armés de la fureur de vaincre,

    « à bas tous les tyrans », criaient-ils dans les assauts où il fallait les craindre.

    Paysans munis de bâtons, de fourches ou de faucilles,

    rien n’arrête la raison des peuples qui refusent d’être à nouveau serviles.

    A Valmy, ils boutèrent l’ennemi hors de France,

    avec pour seule confiance, leur courage et leur vaillance.

    Lorsqu’ils se regroupaient par milliers sur les places de la Nation,

    l’entrain était tel qu’ils partaient à la guerre en chansons.

    « A çà ira, çà ira, on les pendra les aristos »

    « A çà ira, çà ira, on les aura tous ces salauds ».

    C’était de superbes défilés, aux lauriers jamais ternis,

    la guillotine veillait aux comptes des traitres et des mal convertis.

    Sur le champ de bataille, on mourait en criant « Vive la Révolution ».

     

    O morts pour l’Avenir, relevez-vous aux oraisons,

    que vos chants parcourent encore nos campagnes,

    que vos faits d’armes libèrent le monde de ses bagnes.

    Glorieux parents qui avec rien firent tout,

    Armée de la Révolution dont l’Histoire se joue.

    Vous qui coupèrent les têtes en trop d’un régime d’infamie,

    vous qui reléguèrent presque la féodalité au rang de l’oubli.

     

    Oui, on vous doit l’immortalité, la vénération jusqu’aux confins des temps,

    si votre époque est si lointaine, par vous, la Révolution vivra longtemps.

     

    JLB 21 MARS 1983

     


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  • SEPTEMBRISADES6SEPT1792

    SEPTEMBRISADES

     

    Les nobles sont à la porte de l’Etat,

    ils crient au secours vers l’étranger,

    rameutant l’armée des princes émigrés.

    Mais le Peuple, tout seul s’est couronné,

    et aucun envahisseur ne restituera le Roi !

     

    Mort aux nobles

    mort aux bourgeois,

    mort au gens de robes,

    mort au Clergé,

    mort aux destitués.

     

    Vin à discrétion pour sauver la Nation,

    6 francs par jour pour être tueur de la Révolution.

    Il faut parachever l’œuvre de Liberté,

    aux braves gens de tuer ceux qui les ont exploités !

    Tuez précurseurs de l’insurrection,

    tuez ! Septembriseurs de la Révolution !

    Assainisseurs de prison,

    Robespierre et Danton avaient-ils raison ?

    Royalistes, ecclésiastiques, Septembre 92

    Souvenez-vous des Septembrisades.

    Il y aura toujours des tueurs pour se venger

    des siècles de monarchie où le Peuple est humilié.

     

    Jetez leurs têtes aux dépotoirs,

    que les guillotines servent de hachoirs.

    SEPTEMBRISEURS, la vengeance est à l’heure !

    C’est la mémoire de l’asservissement

    qui arme le bras de braves gens !

     

    La Nation peut-elle accepter l’invasion des monarchies étrangères ?

    Repoussez l’absolutisme, Peuple révolutionnaire !

    En route, pour Valmy !

    Mort à toutes les monarchies !

    Marche ! Soldat du Tiers-Etat,

    mort aux nobles d’ici bas !

     

    Nantis et Potentats,

    souvenez-vous des Septembrisades !

    Un peuple incontrôlable est très dangereux,

    un peuple révolté sait ce qu’il veut.

    Des têtes de profiteurs !

    Souvenez-vous des septembriseurs !

     

    Clergé et parvenus

    que l’on course dans les rues !

    Souvenez-vous des Septembrisades !

     

    On ne menace pas un peuple qui tient sa liberté,

    on ne le menace pas d’une nouvelle captivité.

    Appeler tous les bourgeois de l’étranger,

    pour remettre en place les exilés,

    mais le Peuple a su prendre en main son destin,

    lorsqu’il ne vivait pas mieux que les chiens !

    Or un peuple soumis à un maximum d’impôts,

    s’inquiète de ce que son argent vaux.

     

    Royalistes et prêtres,

    tremblez, voici les septembriseurs !

    Oppresseurs et profiteurs,

    souvenez-vous des Septembrisades !

    L’empreinte de votre mentalité

    doit être effacée à jamais !!!

     

    JLB 7 AOUT 1981

     


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  •  La première Terreur (10 août-20 septembre 1792)

    Après la chute des Tuileries et la formation d'un Conseil exécutif provisoire de six membres, l'Assemblée législative déconsidérée doit s'incliner devant la Commune insurrectionnelle de Paris, qui, inspirée par Robespierre, surveille les autres autorités.

       

     

    Première Terreur : massacres de l'Abbaye, 6 septembre 1792

    La plupart des mesures prises par la Législative le sont sous la pression de la Commune : suspension du roi, autorisation donnée aux municipalités d'opérer des visites domiciliaires et de procéder aux arrestations, création d'un tribunal extraordinaire (17 août), bannissement des prêtres réfractaires, suppression des ordres enseignants et hospitaliers. À Paris, environ 3 000 suspects sont emprisonnés. La peur du « complot aristocratique », l'inquiétude grandissante devant l'invasion prussienne et l'exacerbation des passions populaires provoquent alors les massacres de Septembre.

       Cette première Terreur, qui coïncide avec l'époque des élections à la Convention (90 % des électeurs s'abstiendront de voter), prendra fin avec la victoire de Valmy.

    Source : larrousse.fr

     


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  • EBAUCHE DE GAUCHE

     

    Le pouvoir brûle leur tour d’ivoire,

    le socialisme s’encanaille avec le libéralisme.

    Des déboires électoraux aux plongeons gouvernementaux,

    la doctrine culmine dans sa ruine.

    Le prolétariat n’est plus dans le débat.

    Bloc, Cartel, Rassemblement populaire, programme commun,

    cela fait des belles idylles et des beaux bouquins.

    Avec des radicaux devenus à vau l’eau des libéraux,

    avec des communistes, aux ministres par trop étatistes,

    nous n’eûmes jamais que de l’EBAUCHE DE GAUCHE !

    Ils croient en la solidarité dans une économie de marché,

    adieu Guesde, salut Jaurès, by by Blum, et même Mollet.

    Mitterrand prend le rang pour le grand tournant.

    Il n’y eût de transformations que dans les résolutions,

    le social eût droit à un encadrement patronal.

    C’est la réalité, que le socialisme, a paraît-il rencontré.

    La lutte des classes pouvait crever dans sa crasse,

    des mecs de l’E.N.A. plantaient dedans une croix.

    La Révolution et l’Utopie étouffaient leurs déclarations,

    car la république du « travail » tient ferme le gouvernail,

    elle ne laisse à la mannette qu’une EBAUCHE DE GAUCHE !

    A quoi s’en tenir pour son avenir,

    si le dernier des socialos est pire que le sbire ?

    On ressort des communistes, on astique des écologistes,

    toutes les composantes sont bien présentes.

    Mais l’Idée a subie une cure déshydratante,

    chacun dans son ministère joue les austères.

    Le socialisme, depuis 1905, n’est plus révolutionnaire,

    il a sous la dorure perdu de sa carrure.

    Comment alors concevoir un changement de l’Histoire ?

    Nous la masse des petits, nous n’avons connu que de

    l’EBAUCHE DE GAUCHE …

     

    10 SEPTEMBRE 1997

    JLB

     

     


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  • LA BELLE EPOQUEGREVE AU CREUSOT 1899LA BELLE EPOQUELA BELLE EPOQUEgrève des boulangers Paris 1913

    LA BELLE EPOQUE

     

    Légende morte de la Belle Epoque,

    où tous les enrichis chiaient dans leur froc,

    parce que partout, c’était la grève,

    la grève générale d’une France en fièvre.

    Le capitalisme paralysé

    faisait appel aux baïonnettes de l’armée.

    De qui l’on se moque,

    pour qui, la Belle Epoque ?

    Aux mitrailleurs d’ouvriers,

    testant leurs armes, prêts à guerroyer.

    A défaut d’Alboches, sus aux cheminots…

    « A l’ordre » criaient les beaux chapeaux,

    devant le spectre d’une seconde Commune.

    C’était le meurtre sans formalité, aucune,

    la Belle Epoque,

    de mémoire, d’un peuple en loque,

    quand l’exploitation attisait les esprits,

    quand les syndicats étaient par moins pourris.

    La France capitaliste, au bord de la banqueroute,

    de sang ouvrier, voulait mettre la CGT en doute.

    Ah, oui, la Belle Epoque,

    rectifiez vos livres en stock.

    Ce n’était pas la guerre à l’extérieur, mais à l’intérieur.

    Les nantis vivaient sur terre, les pauvres, sous.

    Et les guinguettes n’étaient pas seulement pleines de travailleurs,

    qui se finissaient de misère en préférant être saouls.

    Lorsqu’on baptise des périodes de notre Histoire,

    on ferait mieux de ne pas le faire sur une minorité notoire.

    La Belle Epoque était une noire époque.

    Quand gouvernement et capitalistes se mirent sur un même socle,

    pour amener le Peuple, à nouveau mater par les armes,

    vers l’une des guerre les plus infâmes.

     

    Clichy, le 29 janvier 1985

    JLB

      

    LA BELLE ÉPOQUE (chronologie)

     

    1898 :                  «J’accuse» d’Émile Zola

    Fachoda : reculade de la France au Soudan infligée par le « perfide Albion »

    1899 :                  mort de Félix Faure, président de la République →

                       Émile Loubet, « dreyfusard »,  lui succède

                       tentative de coup d’État par le nationaliste Paul Déroulède

    gouvernement Waldeck-Rousseau dont le socialiste indépendant Alexandre Millerand fera partie

    2e procès Dreyfus à Rennes → nouvelle condamnation, puis grâce présidentielle

    1900 :                  nombreuses grandes grèves (parfois sanglantes)

    1901 :                  loi sur les associations

                       fondation du Parti radical et radical-socialiste

    1902 :         formation du Parti socialiste français (Jules Guesde) et du Parti socialiste de France (Jean Jaurès)

    1903 :         premier Tour de France

    1904 :         entente cordiale avec l’Angleterre

                       premier numéro de L’Humanité

                       rupture des relations diplomatiques avec le Vatican

                       premier congrès du syndicalisme chrétien (→ CFTC)

    1905 :         fondation de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière

                       discours de Guillaume II à Tanger → tension France-Allemagne

                       séparation des Églises et de l’État

    1906 :         catastrophe de Courrières → grèves et état de siège (Georges Clemenceau président du Conseil et ministre de l’Intérieur)

                       retours au repos dominical

    1907 :         émeutes dans le Midi viticole

    1908 :         grèves sanglantes de Draveil et Villeneuve-Saint-Georges (Région parisienne)

    1909 :         accord franco-allemand sur le Maroc

                       grève des postiers

                       Louis Blériot traverse la Manche en avion

    1910 :         grève générale des cheminots

    1911 :         crise d’Agadir au sujet du Maroc

    1912 :         traité de protectorat avec le Maroc

    1913 :         loi des trois ans (de service militaire)

    1914 :         Mme Caillaux tue le directeur du Figaro

                       attentat de Sarajevo (28 juin)

                       manifestations syndicalistes contre la guerre (27 juillet)

                       assassinat de Jean Jaurès (31 juillet)

                       mobilisation générale (1er août) et déclaration de guerre (3 août) → Union sacrée

     


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  • PETIT CLAMART

    Le 22 Aout 1962, cette fameuse DS Présidentielle sauva le Général de gaulle lors de l'attentat du Petit Clamart. Ce jour la, elle avait fait preuve d'une tenue de route exemplaire. La DS finie sa route criblée de 150 impacts de balle mais le Président et son épouse en sortiront indemnes. (Source : miniaturepolice.com)

                       PETIT-CLAMART

     

    M. De Gaulle

    quand les ordures de l’O.A.S.

    ont tiré dans votre D.S.

    Au Petit-Clamart,

    Est-ce que dessus vous fîtes marquer

    « Stand de foire » ?

     

    Vous avez bien eu chaud aux fesses,

    mais avec la censure de la presse,

    on ne sut que peu de choses,

    de votre instantanée furonculose.

     

    Au Petit-Clamart,

    y-a-t-il un signe ostentatoire,

    pour commémorer ce miracle ?

    St Charles montant au Pinacle ?

     

    Comme en Août 44,

    vous auriez mieux fait de porter une pancarte.

    Au lieu de tirer dans le tas,

    les sbires auraient pu repérer l’Etat.

     

    Au Petit-Clamart,

    la balle qui perça votre réservoir,

    ne troua pourtant pas votre mémoire.

    Au Petit-Clamart,

    dans la tôle d’une D.S. noire,

    cogita le flicage,

    et la sécurité des hauts personnages.

     

    L’O.A.S enfanta le G.I.G.N,

    une sorte de réaction en chaine.

    La France personnifiée n’allait plus être mitraillée,

    à tout bout de champs (de tir), comme çà sur le pavé.

    Charles de Gaulle mourrait dans son lit,

    en 1962, c’était dit….

     

    JLB

    15 MAI 1995


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  • TRANSFERT DE LA FAMILLE ROYALE AU TEMPLE : ON CRIE "VIVE LA NATION" et pour l'occasion la célèbre prison est décorée de lampions.

    LA FAMILLE ROYALE AU TEMPLE

     

    Le donjon du Temple fut transformé en prison le 13 août 1792 au soir, lorsque la famille royale y fut incarcérée. Le 29 septembre, le roi fut transféré au deuxième étage de la grande tour. Un mois plus tard le dauphin l'y rejoignit, tandis que la reine, Madame Royale et Madame Elisabeth étaient logées au troisième étage Au début. Les prisonniers purent passer leurs journées ensemble. Mais, lorsque son procès commença, le roi fut séparé de sa famille (source : les.guillotines.free.fr)

     


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