• MORT LE NAZI

     

    Depuis 47 ans,

    les enfants d’Izieu,

    attendaient ce moment.

    Dieu existe-t-il vraiment,

    pour avoir fermer les yeux,

    sur leur bourreau, si longtemps ?

     

    MORT BARBIE

    MORT LE NAZI,

    tranquillement dans son lit,

    justice n’est pas leucémie.

     

    Moulin lui a donné rendez-vous,

    pour lui rendre coups pour coups.

    Pour un crime contre l’Humanité,

    à perpétuité, bichonné,

    on aurait préféré,

    un châtiment pour lèse majesté.

     

    MORT BARBIE

    MORT LE NAZI,

    vieux et impuni

    des crimes de sa vie.

     

    Tous les juifs du monde

    crient vengeance dans l’ombre.

    Le sort d’Eichmann

    eût été meilleure trame.

     

    Que la mort de ce nazi,

    nous fasse continuer à combattre les anciens

    et ceux d’aujourd’hui.

     

    JLB 26/09/1991

     


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  •  

    massacre de harkis Algérie 1962HARKIS LE DIS-TU ?HARKIS LE DIS-TU ?

    UNITE HARKI A L'INSTRUCTION (source etudescoloniales.canalblog.com)

    HARKIS LE DIS-TU ?

     

    Ils crurent en la France,

    ce ne fût pas leur chance.

    Harkis le dis-tu ?

    Ce n’étaient certes pas de grands soldats,

    seule la pauvreté, leur fit franchir le pas,

    quand le FLN soumettait les bleds,

    par ses exactions et ses excès.

     

    Harkis le dis-tu ?

    En juillet 62,

    on se foutait bien d’eux.

    La France ne les connaissait plus.

     

    Pourtant, on les appelait des supplétifs,

    ce substantif était déjà subjectif.

    Honorer le drapeau tricolore,

    c’était s’offrir un linceul pour sa mort,

    ou un bidonville en Provence,

    remerciement du ministère de la Défense.

     

    Harkis le dis-tu ?

    On révoqua expressément,

    tous les régiments musulmans,

    pour que les français rembarquent tranquillement.

    Ces soldats étaient redevenus des arabes miraculeusement.

    Si l’armée en « sauva » 25000 des plus engagés,

    elle en laissa 100 000, aux libérateurs excités.

    En Algérie, c’étaient des traitres,

    en France, ce n’étaient plus des êtres.

    Ils avaient choisi d’être fidèles,

    dans cet espoir, il avait leur conseil.

     

    Harkis le dis-tu ?

    On a oublié qu’ils étaient français !

    On en a même refoulé.

    Le gouvernement tria sur le volet,

    ces citoyens dont il n’y avait plus de profits à tirer.

    C’était payer beaucoup pour avoir peu reçu.

    Aujourd’hui, ils ne sont toujours pas reconnus.

    Leurs fils sont chômeurs,

    ils n’ont plus de patrie dans le cœur.

     

    JLB

    11/O1/1991


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  • NORMAL

     

    La presse ferraille,

    Titres nationaux, feuilles régionales,

    Porte-voix du grand Capital,

    Contre l’Homme normal.

     

    Derrière des buissons, les paparazzis

    Guettent leur « une » pour Voici.

    Ce qui est sûr, c’est que Valérie,

    N’est pas la  potiche que trimbalait Sarkozy.

     

    MAIS EST-CE QUE LES PROMESSES DE PRINTEMPS,

    VONT TOMBER COMME LES FEUILLES AUTOMNALES ?

    Attend-t-on la Révolution de ce gouvernement ?

    Non, ce n’est qu’alternance, normale !

     

    On guette le redressement productif

    En serrant nos conduits digestifs.

    On lorgne sur les niches fiscales

    En bouchant nos vannes nasales.

    Car le socialisme, ça peut faire mal,

    Sous des fourches caudines patronales.

    On nous pompe avec l’essence,

    Quant on s’est fait voler toutes les vacances.

    On cherche Jaurès et sa descendance.

    On a Valls, en spectacle, à toutes séquences.

     

    C’est normal,

    Le changement radical

    Est coincé derrière le portail de l’Elysée.

    Il semble que Sarkozy n’est pas fini de déménager.

    Dont acte…

     

    JLB

    28 AOUT 12

     

     


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  • LE DEFI

     

    Je suis de bonne humeur, aujourd’hui,

    j’ai trente et un ans et je ne suis pas mort.

    Je suis comme « L’homme qui rit »,

    j’ai une profonde grimace jusqu’au fond du corps.

    Mais tout cela n’est rien qu’un pari,

    comme si le diable agissait sur le sort.

    Et il faut chaque jour le braver

    dans un défi permanent pour pouvoir exister.

    Car la provocation,

    LE DEFI,

    c’est de rester en vie,

    dans ce monde pourri !

     

    Ne sommes-nous pas devenus des machines

    dans une Mégalopolis de vices et de combines ?

    Où avancer, c’est ramper sous les fils barbelés,

    où travailler, c’est mendier sa part de liberté.

    Et celui qui parle trop à force,

    se retrouve avec du plomb dans le torse.

    Il devient comme la Loi, fait de trous,

    pour que notre Démocratie reste un monde flou.

    S’il reste une ambition,

    UN DEFI,

    c’est de jeter un cri

    sur l’ordre établi !

     

    Des hommes de mensonge avec un pouvoir à rallonge,

    sur leurs plus sales affaires passent tour à tour l’éponge.

    Dans la jungle des mœurs,

    on ne s’étonne plus de la corruption et des meurtres.

    Et si l’exemple vient d’en haut,

    le petit citoyen peut conclure à la hache ses drames familiaux.

    Mais il y a pire encore dans ces décombres,

    la volonté de gens, en petit nombre, qui agit dans l’ombre.

    Il faut une solution,

    LE DEFI,

    c’est de changer aussi

    le vide des esprits !

     

    Et à chaque anniversaire, jusqu’à que s’éteigne ma lumière,

    je refais le serment nécessaire de ne jamais me taire,

    d’écrire le long prêche que l’on lira au « Désert »,

    pour tous les persécutés qui ne se contentent pas que vogue la galère.

    A force d’assembler du petit, l’ouvrage deviendra grand,

    si chacun se le dit, nous avancerons plus vite avant longtemps.

    Il faut manger sa part au gâteau du bonheur,

    ce n’est qu’en remuant la crème du lait, qu’on fabrique le beurre !

    L’illusion,

    LE DEFI,

    c’est d’envoyer aux orties,

    nos uniformes gris !

     

    Il n’y aura pas de miracle sans renouvellement social.

    Les soi-disantes volontés gouvernementales, les pressions syndicales,

    font bien rire la clique qui dirige vraiment,

    perchée au sommet d’une montagne d’argent.

    Comment venir à bout de cet Himalaya d’égoïsme ?

    Un Nation en marche peut provoquer n’importe quel séisme.

    Encore faut-il qu’elle lance LE DEFI,

    sur le mur de toutes les misères qu’elle peut supporter aujourd’hui.

     

    JLB

    15 SEPTEMBRE 1994


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  • OU NEZ L’IDEE ?

     

    L’Idée me sort du nez.

    Du sort, l’Idée est née.

    N’est pas du ressort de l’Idée,

    l’Idée d’essor qui n’est pas née.

    L’Idée naît, qu’elle sort.

    Il m’est dans l’Idée que j’ai le nez fort,

    s’il y naît des idées sans effort.

    Quelle idée n’ai-je pas trouvée là encore ?

    Cà sort, mais ni le nez, ni l’Idée,

    d’abord chez moi ne sont à idéaliser.

    Il ressort que mes idées ne sont pas courante monnaie,

    que l’idéal mord sur ce que j’ai d’inné.

    Mais que mon nez sorte des idées

    comme un Cyrano hors normes et vidé,

    sortilège peroxydé et erroné,

    diront les consorts nés évidés.

    Or je peux bien nasaliser mes idées,

    car idée nasillée n’est-elle pas alors toujours Idée ?

    « O mon cap », « ma péninsule », décor facial que je ne peux brider,

    Obélisque percée dont le port m’est autorisé depuis que je suis né,

    jusqu’à qu’elle soit ridée.

    Oui, les nés jaloux encore ronflent que de mon lit, j’enfonce le dais,

    or là, ce n’est plus mon nez qu’ont lorgné ces cervidés.

    Mais de Rostand, je sors, et l’Idée d’Edmond en est toute vannée.

    Et ce n’est pas mon propos de sortir du nez et de mon idée !

    L’Art en sort invalidé comme s’il n’était pas né.

    L’Idée, je l’ai dis, n’est pas un coup de dés en or,

    un éternuement décidé après un coup de froid dans un corridor.

    Mais le nez fait naître les idées quand le cerveau fait du sport,

    encore que les esprits morveux n’aient souvent que le kleenex en renfort !

     

    JLB

    12/10/1993


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  • JACQUES ROUX

    LE CURE ROUGE                              

      

      

      

      

                                                 

                                                                                                                                         CONDORCET 

     LES ENRAGES

     

    Lors de la Révolution française, les Enragés étaient un groupe de révolutionnaires radicaux qui eurent notamment pour représentant le prêtre constitutionnel Jacques Roux. Ils revendiquent l'égalité civique et politique mais aussi sociale, préconisant la taxation des denrées, la réquisition des grains et des taxes sur les riches. On peut les situer à gauche des Montagnards. Ils sont combattus aussi bien par Maximilien de Robespierre que par Danton, Marat et les Hébertistes. Leurs idées furent reprises et développées par Babeuf. (source wikipédia)

     

     

    1752-1794 . Figure incendiaire, l’abbé Jacques Roux est aux côtés des petites gens affamés par la crise des subsistances. Il siège à la Commune de Paris, critique la notion de propriété, multiplie les attaques contre les riches, justifie les pillages des boutiques, il devient l’un des chefs des « enragés ». Pour Robespierre et Marat, son mentor, il va trop loin… (source pyepimanla.blogpost.fr) 

     

     

      


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  • J’ALLITERE

     

    Minables qui miment et hâblent,

    habiles atrabiles,

    exécrables qui se mettent à table,

    vils qui peuplez la ville,

    j’allitère pour vous taire.

    Je conspue ceux qui puent.

    Je flaire les plus bas que terre.

    Je m’évertue contre ceux qui tuent,

    les traitres, les reîtres, sous face d’honnêtes,

    massacreurs que sacrent les heures,

    où les têtes sont défaites,

    où les cœurs pleurent et s’écœurent.

    Blaireaux que je ne blaire,

    héros dont l’air ne vaut,

    qu’une mise en bière pour une misère,

    qu’un crachat sur leurs sales os de salauds.

    Est-il nécessaire que naissent,

    des assassins ? Ases, cela est malsain.

    Dieux ! Avez-vous deux yeux ?

    Pour qu’on blesse à mort et qu’on laisse,

    des petits enfants faits d’or fin orphelins,

    qui jouent déjà à des jeux dangereux.

    J’allitère et j’espère,

    je m’alite et j’erre.

    Je cherche un cher et meilleur ailleurs,

    un lieu paisible, un pays sans cible,

    et je n’ai de cesse, en sang et en sueur,

    de trouver cet asile, ce trou indestructible,

    où j’emmènerai par la main tous les maudits.

    Les innocents anonymes que personne ne nomme,

    qui vaquent vilainement sur la mauvaise voie de la vie,

    rançonnés comme des bêtes de somme,

    par une lie sans loi, libre d’aller loin,

    dans la sordidité, l’avidité et la cupidité.

    Je fais foin de ma faim, sans frein et sans fin,

    jusqu’à que s’humanise, l’Humanité.

     

    JLB 07/02/94

     

     

     

     


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  • RELIGIONSRELIGIONS

     

    Epoque de ferraille

    à percer des entrailles,

    faites lever une religion,

    mais en quel nom ?

     

    Attila, Tamerlan, ou Pol Pot,

    sommes-nous encore au fond des grottes ?

    Le pourpre et le glaive,

    la tiare, la crosse, l’Ostie ou la fève,

    levez des armées de curés !

    La religion est là pour vous spolier,

    la religion est là pour vous oublier.

    Aux portes des Vatican,

    dans l’oubliette des firmaments.

     

    Après tant de chèques à ces sectes,

    crevez SDF en baisant les pieds de vos maîtres.

    Ou inventez-vous votre propre religion.

    Battez le pavé, partez en mission.

    Devenez Dieu par cours du soir,

    çà ne fera qu’un de plus dans le consistoire.

     

    Pour fermer les yeux d’un Peuple, rien de mieux qu’une religion,

    pour faire régresser sa raison, rien de mieux que cette aliénation.

     

    Prophètes à mille têtes,

    comment adorer tant de préceptes ?

    Sachez lire et vous serez un cœur de cible,

    bourrez-vous le crâne, de Torah, de Coran ou de bible.

    Pendant ce temps règnent, l’injustice et la misère,

    et cinquante mille combines pour s’arnaquer entre frères.

    Respect à l’Imam, respect au prêtre, respect au moine,

    et vous apprendrez vite comment dresser les hommes et les femmes.

    La religion est une manipulation,

    la religion est toujours l’Inquisition.

    Sur les âmes, les corps, les pensées…

    Elle survit par le sous développement et l’inégalité.

     

    Galilée s’est trompé, le monde ne tournera jamais rond,

    tant que l’Humanité aura besoin de religions,

    tant que des cultes aveugleront d’entières populations,

    versant le denier pour leur propre exploitation.

     

    JLB 19/01/1999


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  • ROM

                                                   VAN GOGH caravanes de gitans prés de Arles   

                                                      DRAPEAU DE LA COMMUNAUTE ROM

     ROMS  

     

    Le socialisme a-t-il pour vocation

    De faire procéder à des expulsions ?

    L’opinion publique doit-elle gouverner ?

    La chasse est donc commencer ?

     

    M.VALLS EST AU TRAVAIL

    DANS LA DYNASTIE DES FLICARDS

    C’est le nouvel épouvantail

    BESSON EST AU RENCARD.

     

    ROMS

    CET ENDONYME VEUT DIRE HOMME

    ROMS

    Nos sociétés rejetteraient toujours les communautés ?

    ROMS

    LA STIGMATISATION DETONNE.

     

    Six siècles de voyages, six siècles de poursuites

    Le gadjo a paraît-il bourse vide, très vite.

    L’Inquisition n’a pas fait mieux

    La discrimination est en tous lieux.

     

    M.VALLS EST AU TRAVAIL

    DANS LA DYNASTIE DES FLICARDS

    C’est le nouvel épouvantail

    BESSON EST AU RENCARD.

     

    ROMS

    CET ENDONYME VEUT DIRE HOMME

    ROMS

    Quelles solutions avez-vous trouvées ?

    ROMS

    Vos conditions prennent forme !

     

    Biffez le carnet de circulation,

    De dévoration en stérilisation.

    Le chemin semble encore bien long

    Pour le respect et l’intégration.

     

    M.VALLS EST AU TRAVAIL

    DANS LA DYNASTIE DES FLICARDS

    C’est le nouvel épouvantail

    BESSON EST AU RENCARD.

     

    ROMS

    CET ENDONYME VEUT DIRE HOMME

    ROMS

    Combattre l’insalubrité et la précarité !

    ROMS

    S’il y a problème, trouvons la somme !

     

    N’aurions-nous, toujours, qu’une politique de camps ?

    Où est le travail, où est le logement ?

    Tout ne serait que décision de justice ?

    Enfin que ce gouvernement pour tous, agisse !!!

     

     

    JLB 14 AOUT 2012

     

    NB : D’après l’interview de Malik SALEMKOUR (Vice président de la ligue des droits de l’Homme et animateur du collectif Romeurope)par  Céline Rastello

    sur le site du Nouvel observateur le 31 Juillet 2012

     

     

     

    Source : WIKIPEDIA

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, déportés à Auschwitz, à Jasenovac, à Buchenwald, entre 50 000 et 80 000 Tsiganes d'Europe sont morts des suites des persécutions nazies[87]. Le terme tsigane le plus courant pour désigner ce génocide est Porrajmos, qui signifie littéralement « dévoration ». Les Tsiganes ont aussi participé à la résistance armée en France, en Yougoslavie, en Roumanie, en Pologne et en URSS.

    Le docteur Alfred Siegfried, directeur des Enfants de la Grand-Route considère en effet les Yéniches comme génétiquement menteurs et voleurs. Non seulement on interdit aux parents biologiques de rencontrer leurs enfants (sous peine de prison) mais des stérilisations sont pratiquées sous prétexte « humanitaire » pour limiter leur reproduction. Cette opération ne prend fin en Suisse qu'en 1972. La Suède pratique une politique similaire jusqu'en 1975[85].

     

     

     

     

     

     


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