• BERTHE MORISOT

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    Berthe Morisot, l'impressionnisme au féminin.

    Berthe Morisot (1841-1895) est, avec Mary Cassatt et Eva Gonzalès, l’une des rares initiatrices de l’impressionnisme féminin. Elle vient d’une famille bourgeoise (son père était haut fonctionnaire) liée au milieu de la peinture puisqu’elle est l’arrière-petite-nièce du peintre Jean-Honoré Fragonard (1732-1806). Dès l’âge de 16 ans, elle prend des cours de dessin en compagnie de ses deux sœurs Yves et Edma. Elle s’exerce ensuite à la peinture en copiant les chefs d’œuvre du Louvre où elle rencontre Fantin-Latour en 1859. Elle devient l’élève de Corot de 1860 à 1862, et, sur ses conseils, va peindre en plein air à Auvers-sur-Oise. Elle présente quelques paysages aux salons de 1864 et 1865. En 1868, elle rencontre Edouard Manet pour qui elle pose.

     

    Elle délaisse ensuite le salon officiel pour rejoindre le courant impressionniste et elle participe à presque toutes les expositions impressionnistes.

    En 1874, Berthe Morisot épouse Eugène Manet, le frère d'Edouard, dont elle aura une fille Julie en 1878. Dans les années 80, elle reçoit chaque jeudi dans sa maison de Paris peintres et écrivains : Degas, Caillebotte, Monet, Pissarro, Renoir, Mallarmé. Ce dernier devient son ami et son plus grand admirateur.

    La peinture lumineuse de Berthe Morisot cherche à capter les instants de bonheur familial. On y trouve beaucoup de portraits, en particulier de sa fille Julie. Les formes restent floues et les couleurs claires dominent, produisant une impression de légèreté.

    « Les formes sont toujours vagues dans les tableaux de Mme Berthe Morisot, mais une vie étrange les anime. L’artiste a trouvé le moyen de fixer les chatoiements, les lueurs produites sur les choses et l’air qui les enveloppe… le rose, le vert pâle, la lumière vaguement dorée, chantent avec une harmonie inexprimable. Nul ne représente l’impressionnisme avec un talent plus raffiné, avec plus d’autorité que Mme Morisot ». (Gustave Geoffroy, « L’exposition des artistes indépendants », in La Justice, 19 avril 1881).

    La phrase suivante de Berthe Morisot montre à quel point, elle se situait dans la recherche impressionniste avec un sentiment d’incertitude quant au résultat : « Fixer quelque chose de ce qui passe, oh ! Quelque chose, la moindre des choses, un sourire, une fleur, un fruit, une branche d'arbre [...]. Cette ambition-là est encore démesurée. »

    Source / rivagedeboheme.fr

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