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CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794
4 FEVRIER 1794
Danton par Wille avant son exécution le 5 avril 1794
"TU MONTRERAS MA TETE AU PEUPLE, ELLE EN VAUT LA PEINE" à son bourreau
LA TERREUR
En Place de la Révolution
fût l’échafaud de la Convention.
La grande mesure d’exception
fût instrument de répression.
Ils inventèrent la TERREUR,
tours à tours, battus ou vainqueurs,
soit Montagnards, soit Girondins,
tous un petit peu assassins.
Marat, saigné tout vif, dans sa baignoire,
le couperet, du matin jusqu’au soir,
sec, allait ensanglanter l’Histoire,
légalement et avec devoir.
On fit Justice par la peur,
l’ordre du jour était TERREUR.
Et l’on décolla la tête,
d’une Marie-Antoinette.
Sans interrogatoire et sans droit,
intrigant suit le chemin de la Loi.
Fouquier-Tinville devenu Roi,
regarde ce que te montre son doigt.
La Guillotine – la frayeur,
d’un pays vivant sous la TERREUR.
Quand tombent trop de bustes
séparés des têtes illustres.
Et le grand Robespierre s’est repu,
de son culte de paix et de vertu.
Du sang du Tiers-Etat prévenu,
que son heure à lui était venue.
Petite ou grande TERREUR,
le crime avec la rigueur,
s’était uni sur l’échafaud,
de Dunkerque jusqu’à Bordeaux.
Glorieux révolutionnaires,
princes de la République, fiers,
Collot d’Herbois, Fouché et Barère,
Cambacérès, Carrier, tous frères.
Inspirateurs de la TERREUR,
un couperet au fond du cœur,
vous reviennent tant d’honneurs.
Régicides et libérateurs,
futurs princes de l’Empire,
que l’on a oublié d’honnir.
Clichy, JLB le 29 Août 1988
D’après « l’Histoire » spécial n°113
Tags : oeuvre de la convention, abolition de l esclavage, danton, la terreur, fleurus
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