OTANISE

Vendu au Made in USA

Après le bouclier fiscal,

Voici le bouclier gaulois,

Les américains ont besoin de piétaille.

Au cas où les forces du mal

Attaqueraient Hollywood ou Mac Do,

Les français sortiraient leur attirail,

Et sauveraient leur drapeau.

De Lafayette au D.Day,

Entre assistance et assistés,

La veille France marque l’Histoire,

Et peut se regarder dans son miroir.

Fière et indépendante,

Ce ne doit pas être le cas de Sarkozy,

L’homme qui agit petit et pense petit,

Et dans l’OTAN plante sa tente.

JLB avril 2008

UN AN DEJA

Qu’a-t-il fait ? Il poursuit !

Jetant la France dans l’atonie.

Ce n’est plus de la réforme, c’est de la rupture,

Tout un peuple est jeté dans le dur !

UN AN DEJA, quatre ans encore,

A regarder les urnes avec remord.

Si la démocratie marchait aux sondages,

Le président exécrable serait viré avec rage.

N’en a t-on jamais vu un d’aussi impopulaire ?

Faire quelque chose est des plus nécessaire.

UN AN DEJA, quatre ans encore,

Ne pleurons pas sur nos sorts.

La République est livrée aux pratiques,

L’Etat est devenu une donnée capitalistique.

Même sa clique commence à avoir la panique,

L’UMP, en six mois, est devenu hôpital psychiatrique.

UN AN DEJA, quatre en encore,

Les CRS réclament un peu de sport…

JLB MAI 2008

ESPOIRS DECUS

Espoirs déçus,

Espoirs perdus,

Espoirs vendus,

Toutes les cliques

Ont pris une grande claque.

Avec leurs vœux politiques,

Leur mentor, les largue.

Les conseillers juridiques

Des grandes multinationales,

Fournissent des lois en kit

A la représentation nationale.

Nos élus gagnent des tours,

De jet, de yacht ou de manège.

Voilà où mènent les beaux discours,

Les droits fondent comme neige.

Espoirs déçus,

Espoirs perdus,

Espoirs vendus.

Pendant que le maître d’un mètre et demi,

Ruine la France avec ses bons amis,

Il y a comme un relent de misère,

Le pays du dessous se désespère,

De Brégançon à Paris Plage,

Le sable n’a pas le même grammage.

Et puis si le pouvoir d’achat fuit,

Comment acheter le disque de Carla Bruni ?

JLB JUIN 2008

JAMAIS PLUS

Jamais plus jamais,

Crie la France morte de rire,

Rire jaune enfiévré,

Prête au pire, prête à vomir.

L’homme qui gesticule,

Nous plonge dans le ridicule.

La France et son aura

Est un cadavre froid.

L’homme cynique

Provocateur épidermique,

Honni du populaire,

Scelle notre marche en arrière.

Jamais régime de tire-bottes

N’avait joué tant de fausses notes.

Parti unique, télé unique,

Réformes, on ne peut plus démocratiques.

Après avoir mangé du TF1

C’est l’ORTF qui revient,

La voix du roquet

Se doit de parvenir à tous les français.

Hugo aurait encore quitté le pays,

Jetant à l’usurpateur mil vers de dépit.

JLB JUILLET 2008