• sur le site sudecution49.org

      

    I.V.G

     

    Intentions volontaristes du gouvernement,

    Simone Veil aurait repris un maroquin.

    Ces gens s’énervent-ils par accident,

    Ou ont-ils retrouvé leurs parties en chemin ?

     

    Bien avant le TGV,

    Simone avait dépénalisé l’IVG.

    Mais il aura fallu 40 ans,

    Pour obtenir plein remboursement !

     

    Dans la France réac,

    On accouche à la matraque.

    Dans la France libérale,

    La médecine rechigne au travail.

     

    17 ans de droite,

    Et la santé se calte,

    Dans les ARS (1) et la RGPP (2).

    La loi est longue à accoucher,

    Lorsque les mœurs sont arriérées,

    Freinant aux vérités de notre société.

     

    Dans l’Hôpital exsangue,

    Tout acte n’est plus banal.

    Avec la Sécu que l’on étrangle,

    Les soins sont mis à mal.

     

    Que les droits des femmes avancent,

    A disposer de leurs corps,

    Que ce système ne rôde plus avec la mort,

    Qu’on ne ferme plus les maternités,

    Sous prétexte de rentabilité,

    Que l’on guérisse sans obligation d’assurances !

     

    Gratuité de toute la Santé !

    Hurlons-nous à la prude Assemblée.

    Il faut interrompre volontairement,

    Le pacte de la Médecine et de l’argent.

     

    JLB 30 OCT 2012

     

    Nb : (1) Agence Régionale de Santé

    (2) Révision générale des politiques publiques

     


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  • EXECUTION VERDUN 1917

    LES MUTINS DE JOSPIN

     

    Ils n’étaient pas à Craonne,

    les Chirac, les Séguin, les crétins.

    Mais lorsque l’Histoire officielle détonne,

    ils ne savent plus les faits, les hommes fusillés pour rien.

    Les « exemples » pour continuer la boucherie,

    mais 80 ans plus tard, qui a vraiment compris ?

    Pourquoi cette guerre, la Der des Der ?

    L’Etat a peuplé les cimetières,

    en laissant libre cours à la doctrine militaire.

    L’Etat préférerait se taire ?

    Alors défilent les mutins de Jospin,

    désignés pour le peloton, au hasard pour certain.

    Les pauvres gars, les fortes têtes,

    il n’y avait pas assez qu’au front, ils vécussent comme des bêtes.

    Il n’y avait pas assez des atroces combats,

    pour la vanité des états majors,

    qui a l’arrière faisaient la guerre sur des cartes.

    Les Nivelle et autres butors,

    ne voulaient pas des hommes, mais des automates,

    pour leur stratégie rétrograde,

    pour leur culture revancharde.

    L’Etat perd la mémoire,

    lorsqu’il est impliqué dans la mauvaise histoire.

    La guerre à tout prix, mater les mutineries.

    Les cours martiales n’entendirent aucune plaidoirie.

    L’armée ne fait pas de discours,

    et en temps de guerre, elle est plus sordide qu’aux autres jours.

    Alors défilent les mutins de Jospin,

    jamais réhabilités, morts pour que meurent encore les copains.

     

    JLB

    10/11/1998

     

     En 1998, Lionel Jospin, alors Premier ministre de cohabitation, avait proposé la réhabilitation des mutins, mais Jacques Chirac, alors président, avait jugé ses déclarations "inopportunes". source lexpress.fr

     

    La réhabilitation des mutins de 1917 à l'occasion du 80ème de l'armistice du 11 novembre 1918 ne peut que réjouir tous les socialistes. Bien sur, l'on peut regretter que ces paroles viennent avec 81 ans de retard dans la bouche d'un dirigeant socialiste, surtout si l'on songe que leurs prédécesseurs avaient choisi lors de la 1ère Guerre mondiale de soutenir les massacres et de participer au gouvernement d'"Union Sacrée" avec la droite. Ce même gouvernement qui dirigea la répression contre les mutineries. 

    Cette déclaration du Premier ministre est surtout intéressante par les réactions qu'elle a suscitées dans les rangs de la droite. La plus abjecte étant sans doute celle de Philippe Seguin comparant les mutins de la Grande Guerre aux soldats français engagés dans la Waffen-S.S. 
     Mais les paroles de Lionel Jospin ont un aspect insultant pour les mutins fusillés en 1917. En effet est-ce aux victimes que l'on doit accorder son pardon, à ses hommes qui en 1917 n'ont, en se révoltant, qu'essayé de sauver leur vie et celle de leurs camarades ? Viendrait-il à l'idée de quelqu'un de déclarer qu'il pardonne aux Juifs victimes du nazisme ? N'est-ce pas aux criminels que l'on peut éventuellement pardonner, à ces bourreaux que furent pour des millions d'hommes les généraux qui dirigèrent ces offensives comme celle du chemin des Dames et encore plus les hommes politiques qui avaient décidé cette guerre pour le profit. 

    source revuesocialisme 

     


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  • LOUIS ROBERT CARRIER BELLEUSE

    PORTEURS DE FARINE

    LOUIS ROBERT CARRIER BELLEUSE

    UNE EQUIPE DE BITUMIERS

    LOUIS ROBERT CARRIER BELLEUSE

    LE HAVRE

    LOUIS ROBERT CARRIER BELLEUSELE BOUQUINISTE

    Louis Carrier-Belleuse

    Peintre Français 
    Né en 1848 à Paris (France) et mort en 1913 à Paris (France)

    Biographie

    Peintre et sculpteur français

    Fils du sculpteur Albert Ernest Carrier-Belleuse. Il est apprenti dans un atelier de bronzier et élève des cours du soir de l'Ecole des beaux-arts. Il suit ainsi les cours des peintres académiques Gustave Rodolphe Boulanger et d'Alexandre Cabanel.
     

    Louis Carrier-Belleuse développe son talent artistique tant en peinture qu'en sculpture et œuvre également dans les arts industriels. Il expose ses travaux au Salon des artistes français de 1870 à 1910 et reçoit un prix au salon de 1881 comme peintre et un autre au salon de 1889 comme sculpteur.
    Il s'intéresse en peinture à décrire les petits métiers parisiens (Les Petits Ramoneurs, Porteurs de Farine...). Il est nommé directeur artistique de la faïencerie de Choisy-le Roi.

     

     


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  • BAILLY astronome

    gaspard Monge mathématicien

     

     

     

     

    LAVOISIER ET DUPONT DE NEMOURS

    chimistesFOURCROY chimiste


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  • "PAR LES REVOLUTIONS NAISSENT LES NOUVELLES NATIONS"

    "PAR LES REVOLUTIONS NAISSENT LES NOUVELLES NATIONS"

     

    NREVOLUTIONN

     

    Sur les routes de l’infamie,

    aux mains de nos ennemis,

    derrière la bannière rouge,

    le Peuple enfin bouge.

    C’est à sa gloire qu’il s’attache,

    pour aller au bout de sa tache.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    Rien n’arrête un Peuple asservi,

    sous les siècles assujettis.

    Le sang submerge la guillotine

    et l’émeute l’illumine.

    Nos cœurs débordent de vengeance,

    de trop d’années de décadence.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    La Liberté reconquise,

    la Capitale enfin prise,

    femmes et hommes de la Nation,

    inexpugnables bataillons,

    les poings brandit aux cieux

    pour y décrocher les dieux.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

    NREVOLUTIONN

     

    Des chants rédempteurs parcourent les campagnes,

    hommes libres prenez à vos bras, vos compagnes,

    Marchez sur Paris !

    Que vos sabots y fendent les parvis.

    Vos bras chargés de tant de peine,

    le sang bouillonnant dans les veines.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    Mais c’est un soulèvement,

    les masses courent au ralliement.

    Qu’arrêtera ce nécessaire combat,

    le renversement du despotique Etat.

    C’est l’ouragan de la Liberté,

    le cri de l’honnêteté. 

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    Les étendards fendent les nuages

    c’est le Peuple du grand balayage.

    Que sonne le glas du gras bourgeois,

    nous arrivons d’un avide pas.

    Même leurs armées s’insurgent,

    et de leur sang, se purgent.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

    NREVOLUTIONN

     

    Où mène la tromperie,

    ils ont laminé le Pays.

    Que finisse le manège !

    Abolition des Privilèges !

    Qu’ils soient dignes à la potence,

    nous ferons de joyeuses danses. 

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    Conquérants de la Liberté,

    nous ne vous oublierons jamais.

    Et ceux perdus en chemin,

    resterons de nobles destins,

    ce sont par les révolutions

    que naissent les nouvelles nations.

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

     

    Lavons-nous de ces élites impures,

    qui nous ont arraché tant de torture.

    O temps d’insurrection

    brise l’octroi de tant d’humiliations.

    Ici, il n’y aura plus d’opprimés

    Nous nous nommerons Fraternité. 

     

    NLE PEUPLE EST EN MARCHE

    SUR LE CHEMIN DE LA REVOLUTION.

    LA BOURGEOISIE SE CACHE,

    LEURS TETES AU BOUT DE NOS BATONS N

    NREVOLUTIONN

     

    Appeville, 17 Juillet 1980

    Angerville, 22 Juillet 2012

     

    JLB

    "PAR LES REVOLUTIONS NAISSENT LES NOUVELLES NATIONS"


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  • CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794

    CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794

    4 FEVRIER 1794

    CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794Danton par Wille avant son exécution le 5 avril 1794

    "TU MONTRERAS MA TETE AU PEUPLE, ELLE EN VAUT LA PEINE" à son bourreau

    CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794

    CHRONOLOGIE DU 17 OCTOBRE 1793 au 27 JUILLET 1794

    LA TERREUR

    En Place de la Révolution

    fût l’échafaud de la Convention.

    La grande mesure d’exception

    fût instrument de répression.

     

    Ils inventèrent la TERREUR,

    tours à tours, battus ou vainqueurs,

    soit Montagnards, soit Girondins,

    tous un petit peu assassins.

     

    Marat, saigné tout vif, dans sa baignoire,

    le couperet, du matin jusqu’au soir,

    sec, allait ensanglanter l’Histoire,

    légalement et avec devoir.

     

    On fit Justice par la peur,

    l’ordre du jour était TERREUR.

    Et l’on décolla la tête,

    d’une Marie-Antoinette.

     

    Sans interrogatoire et sans droit,

    intrigant suit le chemin de la Loi.

    Fouquier-Tinville devenu Roi,

    regarde ce que te montre son doigt.

     

    La Guillotine – la frayeur,

    d’un pays vivant sous la TERREUR.

    Quand tombent trop de bustes

    séparés des têtes illustres.

     

    Et le grand Robespierre s’est repu,

    de son culte de paix et de vertu.

    Du sang du Tiers-Etat prévenu,

    que son heure à lui était venue.

     

    Petite ou grande TERREUR,

    le crime avec la rigueur,

    s’était uni sur l’échafaud,

    de Dunkerque jusqu’à Bordeaux.

     

    Glorieux révolutionnaires,

    princes de la République, fiers,

    Collot d’Herbois, Fouché et Barère,

    Cambacérès, Carrier, tous frères.

     

    Inspirateurs de la TERREUR,

    un couperet au fond du cœur,

    vous reviennent tant d’honneurs.

    Régicides et libérateurs,

    futurs princes de l’Empire,

    que l’on a oublié d’honnir.

     

                                                 Clichy, JLB le 29 Août 1988

     

     

    D’après « l’Histoire » spécial n°113

     

     


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  • AU BAR DU TEMPS QUI PASSE

     

    Au bar du temps qui passe,

    je bois un demi à la terrasse.

    C’est pas tous les jours, qu’il fait beau,

    que le soleil est en page météo.

    Alors, je m’affale dans un fauteuil,

    je pense, je rêve, je cueille.

    C’est beau la vie, quand on y réfléchit,

    mais elle s’évanouit, comme la mousse dans le demi.

    Garçon, va falloir remettre çà !

    Et oui, je suis toujours là.

    Au bar du temps qui passe,

    assis à la terrasse.

    A coté du parterre de géraniums,

    je regarde l’empressement des hommes,

    qui courent à leurs besognes,

    les femmes en robes à fleurs qui commissionnent.

    Il y a les belles, les laides,

    les comestibles, les vieilles.

    C’est tout un flot qui roule,

    des hanches qui déboulent, des seins qui saoulent.

    J’humecte mon gosier

    avec des airs satisfaits.

    Au bar du temps qui passe,

    y-a-pas de stress, y-a-pas d’angoisse.

    Les minutes s’effacent

    et ma vessie croasse.

    Un môme vient me faire des grimaces

    et s’en va en riant sans laisser de trace.

    Quel bon temps de ne rien faire,

    Garçon, une autre bière !

    Dans le décolleté vertigineux de la patronne,

    de temps à autre, je zoome, je lorgne.

    Faut bien s’exercer les pupilles,

    et puis, je commence à avoir les yeux qui brillent.

    Au bar du temps qui passe,

    je regarde le monde, relax.

    Les anonymes qui défilent,

    les connus qui se faufilent.

    Et je bois un coup à leur santé,

    çà fait du demi à aligner.

     

    JLB 8 JUILLET 1991

     


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  •  

    LE PONT DE Villeneuve la garrenne 1872

                                                                                                                                

    LA GRANDE RUE D'ARGENTEUIL 1872

      

      

      

      

      

      

    les scieurs de long 1876

      

      

      

    Alfred Sisley (1839-1899)


    Biographie
    D'origine anglaise, Sisley naît à Paris le 30 octobre 1839. Comme Monet et Renoir, ses amis, il est l'élève de Gleyre ; mais, fuyant l'académisme, il s'en va peindre en forêt de Fontainebleau. Ses toiles sont d'abord influencées par le réalisme de Courbet, et surtout par Corot. Puis il évolue vers l'impressionnisme auquel il resta fidèle toute sa vie, malgré les difficultés économiques et la misère dues à la guerre de 70. Sisley n'obtient jamais un véritable succès, malgré l'exposition personnelle qu'il eut à la fameuse galerie Durand-Ruel en 1883.


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  • Album usine du Creusot 1881

    INDUSTRIE

     

    La pierre devint trop chère,

    s’étendre resta nécessaire.

    Des tours Eiffel horizontales,

    enfermèrent alors, le travail.

    Surtout ceux qui devaient produire.

    L’industrie avait son avenir.

    Des hommes s’y affairaient comme des bêtes,

    « gagner son pain » était leur prétexte.

    Apprentis à huit ans,

    tapant, suant, comme leurs parents.

    Un sou comme salaire,

    finissant dans la poche du père.

    Dans un monde de négritude,

    les sans grades prirent des habitudes,

    trimer pour des Rothschild,

    qui n’étaient même pas mille.

    Un monde de fumée, de crachats de sang,

    une odeur de mort s’installait pour longtemps.

    De la dure existence,

    les nerfs des fils ont souvenance.

    Les heures défilaient

    comme des colonnes de fumée,

    plus les cieux noircissaient

    et plus le travail marchait.

    Les Schneider tapaient sur leur gros ventre,

    la Bourse était riante.

    Chaque hameau avait sa cheminée,

    ses prolétaires, son gros bonnet.

    Un bistrot par maison,

    l’industrie avait besoin de boissons.

    Un peuple maigrelet, abruti par l’alcool,

    oubliait dans ses comas éthyliques de jouer ses grands rôles.

    Plus tard, il faudra payer ses excès,

    battre le fer, construire la modernité.

    Le travail n’avait pas de loi,

    le droit se faisait par le chassepot du soldat.

    Le producteur, trop souvent, était payé en plomb.

    Ainsi de la colère, naissent les vocations.

    Tandis que grandissaient toujours les empires capitalistes,

    la misère collait aux faubourgs, linceul des squelettiques.

    S’insinuant partout comme le smog,

    du Capital, l’industrie fût la drogue.

    Qu’importe les victimes de cet abîme,

    naissent les cimes, grandissent les usines,

    avant la faillite, avant la ruine.

    Tout s’exploite si on y met l’argent,

    avec des entrées dans l’ombre des gouvernements.

    D’une industrie forte, jaillissent les nations fortes,

    travaillez manants ! Vous nous ouvrez les portes !

    Disaient les patrons paternalistes,

    en consolant le père de la mort du fils,

    en construisant les cités ouvrières,

    HLM horizontaux, avec jardinet derrière,

    qu’une vie de travail, récompensaient.

    Merci patrons d’être si prêts de vos ouvriers !

    Que l’instrument de production ne s’arrête jamais,

    qu’on lise des sourires sur les faces grasses des trésoriers !

    L’usine était une institution,

    du nouveau né au moribond,

    il fallait appartenir aux patrons,

    corps et âmes, ou faire son balluchon.

    Un œil sur la cheminée, un œil sur les ouvriers,

    Voilà comment bâtir une société industrialisée.

    Mais tout cela n’a duré qu’un temps,

    le Capital fait toujours son argent,

    mais avec des complexes automatiques.

    Les grandes régions d’industrie pointent aux Assedic.

    Les cadavres des vieilles usines, les cheminées cassées en deux,

    attendent les bulldozers, vengeance des derniers vieux.

    Un monde s’engloutit,

    laissant des traces profondes dans le pays,

    dans le sol et l’air qu’on y respire,

    et ceux qui restent, n’en sont pas à leur dernier soupir.

    JLB le 11 avril 1991

     

     

    voir l'excellent site : ecomusée-creusot-montceau.fr

    Cité ouvrière à Mulhouse


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  • LES BIPEDES

     

    Ils ont la peur

    d’être inférieurs,

    qui leur rive le cœur,

    qui leur donne des humeurs,

    qui nuit à leur bonheur.

     

    LES BIPEDES

    QUI CRIENT A L’AIDE,

    aux injonctions des têtes raides.

     

    Ils ont le doute,

    qui sur eux, fait croûte.

    Et cela ne leur coûte,

    de frétiller de la croupe,

    derrière le chef de la troupe.

     

    LES BIPEDES

    MARCHENT DANS LEUR MERDE,

    sans en perdre…

     

    S’ils vous paraissent hautains,

    la plupart, sont zéro ou rien.

    Ils suivent le refrain,

    d’éructeurs malins,

    maîtres du rire et du chagrin.

     

    LES BIPEDES

    ONT DES OPINIONS LAIDES,

    et des propos acerbes…

     

    Ils font le monde,

    s’apparentent et se sondent,

    s’écoutent et se répondent.

    Contents des bons mots qu’ils pondent,

    comme des flatulences moribondes.

     

    LES BIPEDES

    DE JALOUSIES SE POSSEDENT,

    d’hypocrisies se succèdent…

     

    Ainsi, ils naissent,

    avec au cou, une laisse.

    La lâcheté pour maîtresse,

    le sens du vent, pour allégresse,

    et dans la tête, une messe.

     

    LES BIPEDES

    N’ONT RIEN QUI PLAIDE,

    pour que la faveur, leur cède…

     

    JLB 18/11/1994


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  • NOTRE DAME vue du quai st Michel en hiver

    LA SEINE A ROUEN

    LA SEINE A NEUILLY

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

    Albert Lebourg

     
     

    Nom de naissance

    Albert Marie Lebourg

       

    Naissance

    1er février 1849
     Montfort-sur-Risle 

    Décès

    6 janvier 1928
     Rouen 

    Mouvement

    École de Rouen 

    Formation

    École des Beaux-arts de Rome 

    Distinctions

    Légion d'honneur 

     
     
     
     

    .

    Après des études à l'École des Beaux-arts de Rome, il enseigne le dessin à Alger de 1872 à 1877 où il rencontre le coloriste lyonnais Jean Seignemartin (1848-1875). Sous son influence, Lebourg éclaircit sa palette et réalise une « série » de tableaux d'après le même sujet.

    Il expose au Salon de 1878 Une femme lisant. Lors de la quatrième exposition impressionniste de 1879, il présente dix tableaux et dix fusains inspirés de l'Algérie et de la Normandie dont L'Amirauté à Alger. Il expose à nouveau avec les impressionnistes en 1880.

    Il ne réapparaît au Salon qu'en 1886 avec Neige en Auvergne.

    Atteint de paralysie, Lebourg cesse de peindre en 1925. Les paysages d'hiver et les sites au bord de l'eau ont la prédilection de cet artiste pour qui « les valeurs prédominent sur les tons ».

    Il repose au cimetière monumental de Rouen.

    Il fut membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen

    PORT DE LA ROCHELLE

    BILLANCOURT


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