• medef (ex CNPF)

     

    La liberté d’arnaquer,

    la liberté de crever !

    Vous pouvez toujours entreprendre un entrepreneur,

    sur les mille et une façon de faire son beurre.

    Il joue avec la Loi comme avec une balle,

    il saute le filet du légal et de l’illégal.

    Croissance, développement, travail,

    ce sont les trois mamelles de la société libérale.

    La courbe du PIB n’a jamais été aussi élevée,

    mais plus elle monte et moins il y a de retombées.

    On pille la société civile et démocratique.

    Il vaudrait mieux donner les aides directement aux chômeurs et aux exclus,

    que de subventionner les pôles économiques,

    qui encaissent l’argent et qui s’assoient dessus.

    Donc les patrons deviennent entrepreneurs !

    Ils sont déjà pilleurs, ils veulent être casseurs,

    du reste des lois sociales.

    Quand l’Etat tatillonne dans leurs entreprises féodales,

    ils veulent le libéralisme total.

    Que les actifs deviennent des mercenaires du travail.

    Sans foi, ni loi, à qui l’on fera la charité,

    d’un contrat CDD payable en denrées.

    Cela nous rappelle vaguement l’esclavagisme,

    ce MEDEF, c’est une dictature derechef.

    L’entreprise et son diktat fera le reste.

    On voit que l’avenir est à l’obscurantisme !

     

    JLB

    04/11/1998


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  • PAR PLACIDE

    DE PERE EN FILS

    GATTAZ

     

    On connaît le blaze,

    De père en fils-Gattaz.

    Patron des patrons,

    Çà vous scelle une position.

     

    Avec Kessler,

    bons compères,

    faites ce qu’il suggère,

    faites ce qu’il dit de faire,

    dans son « Medef de combat ».

    Rendez donc les aides à l’Etat !

     

    C’est le bœuf avant le chariot,

    Mis sur les fonds patronaux.

    On connaît le blaze,

    De père en fils – Gattaz.

    On connaît le dialogue social

    Sous la doctrine libérale.

     

    Sur les retraites, Haro !

    Sus aux « 35  heures » !

    Le bœuf avant le chariot.

    « Au niveau du terrain », voici les laboureurs !

     

    L’UIMM va fouiller dans ses caisses noires,

    Le CNPF repasse au pouvoir.

    Sur « la dépense publique », Haro !

    C’est le bœuf avant le chariot.

    Exit, Parisot la politique,

    Ouf ! Le patron populiste veut un mandat unique.

     

    On connaît le blaze,

    De père en fils – Gattaz.

    Financer le progrès social,

    C’est comme préparer leurs funérailles.

    Haro ! Sur le coût du travail,

    Le discours sera radical.

     

    Mais qu’a donc fait le CNPF ?

    Mais qu’a donc fait le Medef ?

    Paraît que depuis 30 ans, la France coule.

    Mais sur leur ISF, ces patrons là, roucoulent.

    Ils seraient dans le Caca 40,

    Parce que la France a la mondialisation lente.

    Alors voici, Napoléon Gattaz,

    Qui va réindustrialiser en masse,

    Avec pour exemple, ses propres usines délocalisées.

    Le père n’en aurait donc pas assez fait ?

     

    JLB

    3 JUILLET 13

     

     


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  • C.N.R.

     

    Ils ont oublié nos pères.

    C.N.R.

    Ceux qui avaient compris la misère.

    C.N.R.

    Des longues carrières ouvrières.

    C.N.R.

     

    J’ai honte pour ce gouvernement,

    qui de Bruxelles est le bêlement.

    Mauroy dans son tombeau,

    ces gens là font les beaux.

    A peine closes les funérailles,

    haro sur la Retraite et le peuple du Travail.

     

    C.N.R.

    Je me vois cent ans en arrière.

    C.N.R.

    40 ans de labeur et mis en bière.

    C.N.R.

    Apportez-leur la lumière…

     

    Après Parisot, Gattaz reviens,

    « le fruit du travail commun »,

    personne n’y pourrait plus rien ?

    « La Démocratie économique et sociale »

    sous les décennies a sombré corps et biens,

    retour aux dynasties féodales !

     

    Ils ont toujours en travers,

    C.N.R.

    Les socialisations du Front Populaire.

    C.N.R.

    Du Capital, le PS est devenu le compère.

     

    « Finir ces jours dignement »,

    ils n’y pensent plus un instant.

    Lorsqu’à 62 ans on est plus bien portant.

    Où est le nouvel Edouard Vaillant ?

    Sous prétexte de démographie,

    on revient au régime de Vichy. *

    C.N.R.

    La répartition bientôt en terre.

    C.N.R.

    Auroux fait une prière. **

    C.N.R.

    Encore se laisser faire ???

     

    C.N.R.

    Résister est nécessaire.

    C.N.R.

    Résister est nécessaire.

    C.N.R.

    Résister est nécessaire.

     

    JLB

    16 JUIN 2013

     

    *Sous Vichy, le nouveau ministre du Travail René Belin va reprendre les projets de la fin des années 1930 qui visaient notamment à substituer le principe de répartition à celui de capitalisation.

    Mais, les quatre dévaluations survenues depuis 1936 ont encore souligné la faiblesse des systèmes par capitalisation. Les travaux de l'équipe de René Belin aboutissent dès le 11 octobre 1940 à l'adoption d'un projet de loi par le conseil des ministres :

     

     « Les pensions de vieillesse et d'invalidité délivrées au titre des assurances sociales sont constituées selon le régime de la répartition. La liquidation, le service de ces pensions ainsi que les allocations... sont assurés par une caisse générale des pensions prenant la suite des organismes de gestions pour la vieillesse et l'invalidité... » Les mutualistes parviennent à bloquer la loi jusqu'en février-mars 1941 où Belin resservira le principe de répartition dans la mise en place de l'Allocation aux vieux travailleurs salariés (AVTS), premier système intégral par répartition. La nouvelle AVTS, basée sur le principe de répartition, se substituait aux anciennes caisses du régime de l'assurance vieillesse qui avaient accumulé au cours de leurs dix premières années de fonctionnement un petit magot de 20 milliards de francs. Ces réserves serviront à financer les premières années de l'AVTS. Le système donne droit à une pension de 40 % du salaire de référence, à partir de 65 ans.

     

    ** En 1982, sous la présidence de François Mitterrand, une ordonnance Auroux accorde la retraite à partir de 60 ans, pour 37,5 années de cotisation, au taux plein de 50 % du salaire annuel moyen. 

     

     

     

     

    LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE 

    Le CNR se réunit pour la première fois le 27 mai 1943, clandestinement, dans un appartement parisien, sous la présidence de Jean Moulin, représentant en France occupée du Général de Gaulle (installé à Londres puis à Alger comme chef de la France libre). Jean Moulin sera arrêté par les nazis en juin de la même année. Lui ont succédé Georges Bidault, démocrate chrétien, puis, à la Libération, le 15 septembre 1944, Louis Saillant, CGT. 

    Le CNR regroupait : 

      • huit mouvements de RÉSISTANCE intérieure : "Combat", "Libération zone Nord", "Libération (Sud)", "Francs-tireurs partisans (FTP)", "Front national" (rien à voir avec le Front national actuel), "Organisation civile et militaire" (OCM), "Ceux de la Résistance" (CDLR), "Ceux de la Libération" (CDLL), 
      • les deux grandes confédérations syndicales de l'époque : CGT (réunifiée) et CFTC, 
      • six représentants des principaux partis politiques reconnaissant la France Libre, dont le parti communiste, le parti socialiste, les radicaux, la droite républicaine et les démocrates-chrétiens. 

    Le CNR a défini son programme prévisionnel pour la Libération le 15 mars 1944. Comme vous pourrez le constater, on y trouve des objectifs d’une troublante actualité. 

    b) Sur le plan social :

      • le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l'amélioration du régime contractuel du travail ;
      • un rajustement important des salaires et la garantie d'un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d'une vie pleinement humaine ;
      • la garantie du pouvoir d'achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;
      • la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d'un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l'organisation de la vie économique et sociale ;
      • un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l'État ;
      • la sécurité de l'emploi, la réglementation des conditions d'embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d'atelier ;
      • l'élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l'expérience de l'Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu'aux salariés de l'industrie, par un système d'assurance contre les calamités agricoles, par l'établissement d'un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d'accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d'un plan d'équipement rural ;
      • une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;
      • le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste.

    Source : felina.pagesperso-orange.fr

     

     

     


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  • A CLEMENT MERIC

     

    Silence, on tue.

    Une fois encore,

    violence dans la rue,

    un fils, un frère est mort.

     

    Un camarade gît.

    Victime de skinheads,

    de la société, la lie,

    un genre de sous-merde,

    du FN, l’outil,

    du néant, resurgît…

     

    Echos fachos

    dans les médias nationaux,

    flics collabos,

    dans l’Etat socialo.

     

    Pourquoi en République pullulent,

    ces norias de groupuscules ?

    Gud, identitaires, nationalistes…

    Je vous abrège la liste,

    de ces sous-hommes notoires,

    qui avec des complicités évitent le placard.

     

    En ces temps réacs,

    il faut prendre acte,

    répondre à la violence avec tact,

    et pas seulement par tracts.

     

    La droite est devenue ce conglomérat,

    où tous les extrêmes décérébrés sortent des sous-bois.

    En République, ce genre d’individus,

    ne doivent plus avoir pignons sur rue !

     

    JLB 9 JUIN 2013

     


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  • CHARB. (t'es un bon)


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  • spartacus1918.canalblog.org

    POUR UNE IIIe COMMUNE

     

    On a levé le poing au ciel.

    On a rêvé d’une vie plus belle.

    Maintenant,

    ce devrait être le changement.

    Mais c’est encore le coup d’Etat permanent.

    Le République se fait vieille,

    quand les carriéristes s’y attèlent.

    L’alternance endort la France,

    le Citoyen n’a que pitance…

     

    Où est cette République sociale,

    du vivre ensemble, du vivre par le travail ?

    On n’a qu’une République bancale

    vendue à la dictature libérale.

     

    Alors que fait-on ?

    On prend la fourche et le pilon.

    On se pose des questions,

    pour constituer une constitution ?

    Haro la finance, haro les patrons,

    la Démocratie arrive en pelotons.

    Dans les quartiers, dans les villages,

    l’oligarchie, on la dégage.

    La France a assez d’Histoire

    pour que le Peuple retrouve espoir.

     

    On change cette routine

    qui de toutes décisions nous élimine.

    Brûlons l’urne et l’isoloir,

    ustensiles d’une fausse gloire.

    C’est en nous-mêmes qu’il faut croire.

    Ou nous n’irons jamais nulle part.

     

    A chacun sa besogne,

    quand l’austérité nous cogne.

    Quand la crise nous renfrogne,

    c’est la liberté que l’on prône.

    Respect de l’autre, partage, protection sociale,

    il y a pour tous du travail…

     

    Voici de vrais services publics,

    des banques coopératives, une industrie écologique,

    voici des élus qui rendent comptes,

    tous les lobbying à la tombe.

    La séparation de l’économique et du politique,

    une éducation vraiment laïque.

    Voici la gratuité des transports en commun,

    l’impôt juste et l’engagement citoyen.

    Voici le mandat unique et révocatoire,

    voici LA COMMUNE qui reprend le pouvoir.

     

    JLB 9 MAI 2013


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  • « France REFERENDUM »

    (Naissance de la Ve République partie II)

     

    L’utilisation du Référendum en 1958, ce ne fût pas pour le Peuple, par le Peuple, ce fût par le Peuple pour De Gaulle, une grosse nuance en quelque sorte. Où l’utilisation d’une novation dans la vie politique d’alors à des fins personnelles, là on se rapproche un peu plus des faits.

     

    Car on le sait De Gaulle a tout fait pour parvenir au pouvoir, notamment dénigrer sans se lasser la IVe République et dégoûter les français de leurs dirigeants d’alors pour se présenter en recours. Cela a marché. Mais là, pour la concrétisation, se servir du Référendum, c’est une antinomie avec la personnalité De Gaulle, tout à fait à contrario de sa culture politique. Enfin comme il le dit lui même dans ses « Mémoires de guerre » :

    -      « Le Référendum, enfin institué…m’offrirait la possibilité de saisir le Peuple français et procurerait à celui-ci la faculté de me donner raison ou tort… »

     

    C’est la Démocratie directe à usage interne. En 58, De Gaulle le recours, cour-t-il vraiment un risque d’être désapprouvé ? Il y a-t-il d’autres alternatives à Droite ou à Gauche, non, la France politique a homologué le gaullisme comme la seule issue. Certes, l’appel au Peuple, il y pense depuis qu’il a fallu sortir du régime de Vichy, dès 1945. C’est la solution du tout fait, amené sur un plateau, accréditée par un oui ou renvoyée par un non. Tout dépend souvent de l’emballage, de la décoration faite autour, et le général est là sur son terrain.

     

    C’est simple, pour le citoyen de « l’Union Française », de métropole et d’Outre-mer, « de Valenciennes au fin fond du Sahara », « il s’agit de répondre, « oui ! » à De Gaulle à qui l’on fait confiance parce que la France est en question ». C’est un bloc, c’est un tout. Le César biffe d’un trait le problème très actuel de l’Algérie. « Faites confiance », avec une Constitution qui a les mêmes rouages que celle d’il y a cent ans, « les Collectivités Territoriales » peuvent s’inquiéter. Pourtant pour, l’Algérie-Sahara, par exemple, il y aura 96 % de « Oui ».

     

    Du 5 septembre 58, jour de la publication au J-O du texte de la Constitution, jusqu’au 28 septembre 58, jour du scrutin, le grand cérémonial gaulliste, de la place de la République à la sacro-sainte tournée en province, offre son grand carnaval de chantages et de supputations. Le « Non », c’est l’enfer, la révolution ou la dictature des colonels… C’est De Gaulle qui s’en va mourir de chagrin à la Boiserie remâchant son culte de la personnalité. Le « Non », c’est la France retombant à terre pour ne plus se relever. C’est simple, c’est imparable dans la conjoncture. Mais qu’à besoin De Gaulle de tant de mascarade ?

     

    C’est qu’il n’est pas si sûr du résultat ? Car le « Oui », tout ce mois de septembre 58 sera déclamé par tout ce que le pays compte d’officiels. Et c’est avec des « subventions publiques » que fonctionnera « l’union civique pour le Référendum en vue de l’avènement de la Ve République » et que sera édité son journal « France Référendum ». Les partisans du Non étant livrés à eux-mêmes ou presque. Si on leur donne un temps d’antenne normal à la RTF, c’est pour mieux qu’ils se discréditent aux yeux mal ouverts de l’opinion française. Et vite refermés ensuite devant le néant promis en cas d’échec du « Oui ».

     

    Comment s’étonner du résultat dans ce « contexte aidé ». Oui, De Gaulle a eu ses Morny par dizaines depuis Mai 58. Mais ces compagnons de l’ombre en seront bien mal récompensés, restant à l’écart des grands postes de pouvoir. Vous voyez bien messieurs les historiens qu’il n’y a pas de parallèles à faire avec Napoléon le Petit ! Le 28 au soir, c’est un raz de marée, « plus de 79% de Oui ». La France s’est offerte pour valider son inertie de Mai 58, pour corroborer sa lâcheté devant la louche « résurrection ».

     

    Jusqu’aux Législatives de novembre 58, voilà De Gaulle sur son nuage. Or, il faut bien un Parlement, même pour la France du héros « impartial ». On transforme alors le RPF en UNR (Union pour une nouvelle République) et c’est la revanche de 1951. Il faut relever qu’en pourcentage le nouveau parti gaulliste ne fait guère plus. Mais avec l’appui de l’appareil d’Etat et d’un découpage électoral fait sur mesure (scrutin uninominal), tout roule pour le mieux. Le Référendum est confirmé. Les français en trois mois pouvaient-il se désavouer ?

     

    « Les portes de l’Elysée sont ouvertes ». Le 21 décembre 58, De Gaulle est intronisé par 78,5% des 81233 notables élus un mois plus tôt. (Soit les membres du Parlement, des conseils généraux, des Assemblées d’Outre-mer, les représentants élus des conseils municipaux et collectivités d’Outre-mer), l’ensemble des notables ruraux pour ainsi dire. De quoi revenir à une politique bourgeoise et austère cadrant mieux avec le personnage sur le plan intérieur. C’est le plan économique Rueff, Pinay, (Franc lourd, libéralisation des échanges extérieurs, pression fiscale, relèvement des taxes et des tarifs des gaz, électricité, poste…). Un « ensemble nécessaire » qui perturbera bien les français dans leur vie quotidienne. C’est cela aussi, De Gaulle, puisqu’il paraît que l’augmentation du niveau de vie sous la IVe République a été « évidente ».

    Maintenant on ponctionne pour la grandeur de la France.

     

    Le 8 janvier 1959 à 17 heures, De Gaulle entend « se refermer sur lui les portes du Palais ». Le voici donc dans la place que depuis 18 ans, il sait sienne. Il a près de 70 ans et incarne le renouveau…

     

    JLB 23 avril 1996


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  • CONSTITUTION DE 1958

    VOIR LE SITE contreculture.org et LE SITE sénat.fr pour le texte originel

    LE LEURRE CONSTITUTIONNEL

    (Naissance de la Ve République partie I)

     

    Il n’était qu’un homme, mais tout revenait à cet homme. Le Peuple usurpé, manié, leurré… Avait plongé son corps dans la nouvelle constitution, la « Constitution de papier », le torchon fécondateur du Gaullisme. 1958, un nouveau potentat déboule, aspirant l’Exécutif, s’asseyant sur le législatif pour l’étouffer. Enfermant le reste avec des décrets-lois, rendant ainsi caduque l’indépendance des corps d’Etats jadis encore puissants. Ne parlons pas non plus des potiches qui siègent tous les mercredis et qui réunies s’appelle le Gouvernement.

     

    Tout est devenu, « secteur réservé ou présidentiel », les « décisions importantes sont du ressort des décrets ». Et l’on sait que ceux-ci ne passent pas au vote du Parlement. De Gaulle peut et fait le plus souvent « la Loi » tout seul. Drôle de démocrate, ironique républicain, le pire à vrai dire, c’est que De Gaulle n’applique même pas sa Constitution originelle car il ne pourrait pas être maître de l’Exécutif.

     

    Voilà donc une constitution gaullienne qui sera adaptable au gaullisme, à De Gaulle. Art 15, il est le « chef des armées » donc par extension, s’occupe des traités, de la Défense, des Affaires étrangères… On pourrait citer d’autres cumuls, ajustements, interprétations de la Constitution de 1958. Et puis, s’il y a un obstacle, un jour où l’autre, on pianotera sur les mots à bon-escient. Ainsi le texte devient une longue litanie du pouvoir personnel. Au diable s’en vont petit à petit les instances démocratiques. Art 16, « au moindre danger immédiat » les pleins pouvoirs reviennent au Président de la République. La République d’un seul homme, n’est-ce pas la dictature au moindre prétexte ? Que penser de l’Art 44, qui annihile l’opposition parlementaire aux lois que voudrait et fait passer le gouvernement. Donc de Gaulle, puisque les amendements sont visés par le gouvernement et que les lois sur sa demande peuvent être directement votés en globalité. Ce dont toute majorité ne se prive guère.

     

    A défaut même, il suffira de brandir le vague Art 11, « le Président peut soumettre à Référendum tout projet de Loi ». Voici De Gaulle en lien direct avec le Peuple, une apparition clownesque à la télé, nouvelle arme de l’époque, pour enfoncer le clou et ainsi se poursuit la légitimité. On trouvera après, tout naturel, d’élire le Président de la République au Suffrage Universel. Or après un massif pilonnage propagandiste et un tripotage législatif, qu’elles étaient les chances de opposants à De Gaulle ?

     

    En posant les bonnes questions, au bon moment, en étant le seul à les poser, en maniant les questions afin que les réponses paraissent évidentes et dans le bon sens (le sens voulu), il n’y a pas de difficulté.

    (Voir le Référendum de St Pierre et Miquelon).

     

    Drôles de temps, drôles de mœurs, il faut se méfier des belles déclarations, des splendides intentions et des soporifiques constitutions.

    Les régimes passent, mais le Peuple est toujours leurré.

     

    JLB 24 MARS 1997


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  • « LE MUR DES CONS »

     

    Comme les Post’it sur le frigo,

    vache qui rit et tête de veaux.

    Comme les affiches de blaireaux

    à chaque relents électoraux.

    Comme des rejets de caniveaux,

    on a déjà tous ceux qu’il nous faut.

     

    Dans leurs locaux syndicaux,

    les magistrats sont magistraux.

     

    MAIS LE MUR DES CONS,

    CE N’EST PAS LE MUR DU SON !

     

    Ce n’est pas demain la sixième République,

    si c’est cela vos choux gras politiques.

    Un traitre journaleux vend à la critique,

    cette panoplie connue de gens tragiques.

     

    CE N’EST PAS LE MUR DU SON,

    JUSTE LE MUR DES CONS !

     

    Pourquoi tant de haine,

    pour un syndicat qui s’appelle le S.M ?

    Encore un sociétal problème,

    pour tant de têtes qui n’en valent pas la peine !

     

    C’EST JUSTE LE MUR DES CONS

    ET ON EN A DES BATAILLONS !

     

    Ampleur nationale, viol d’un local syndical,

    jeu de fléchettes caricatural,

    quand la Justice est impartiale,

    le juge fait son juste travail.

    Si l’on mettait tout ce poster au pénal,

    en l’accompagnant de Weill-Raynal…

     

    Trouverait-on un juge idéal

    pour mettre au trou ce vil bétail ?

     

    JLB 7 mai 2013

     


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  • agoravox.fr


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  • « LA REPUBLIQUE EXEMPLAIRE »

     

    Carrément, ils nous mentent au Caïmans.

    C’est trop fort, coffres-forts in Singapore.

    Amour du fric, il y a du lourd au Luxembourg.

    Que le Fisc confisque tous les comptes en Suisse !

     

    La République irréprochable,

    C’est tous ces marchands de sable

    Qui ne se mettront jamais à table.

     

    Rapatrions tous ces milliards que la fraude exile,

    Montrons au Monde ces patrimoines futiles.

    Voici de quoi remplir à jamais les caisses de notre protection sociale

    Et voilà aussi, de quoi faire tomber le Capital.

     

    La République intolérable,

    De la finance, est la comptable.

    L’Europe entière s’en fait des fables.

     

    Trafic de décorations, trafics d’influences,

    Depuis Panama, la corruption manie la France.

    De Stavisky à aujourd’hui, des politiques font bombance.

    « Chéquards » ou valises de pognon, les scandales sont immenses.

     

    La République impopulaire

    Ne vivrait donc que d’affaires ?

    Au Peuple, d’avoir une saine colère !

     

    Quelle transparence, quelle vidéosurveillance ?

    Collectionneurs de mandats à outrance,

    Conflits d’intérêts en permanence,

    Trop de traces de connivences.

     

    La République exemplaire,

    Je ne l’ai plus qu’en poster.

    Les communeux dorment au cimetière.

     

    JLB 16 avril 2013

     


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  • Source : nainsportentnawak.net

    source : maesterbd.wordpress.com

     

    ANTISOCIETAL

     

    L’Assemblée a érigé ta pierre tombale,

    c’est pas dans le bon sens que tu pédales.

    Tu caches ton faciès en lisant le Figaro.

    Défiles en beaux costards derrière la Barjot.

    Quand l’UMP joue les gros bras, quand les curés sèment l’effroi,

    qui voudrait dialoguer avec ces gens là ?

    Tu voudrais que tes vœux s’accomplissent

    impossible de cautionner ta manif !

     

    ANTISOCIETAL, t’es tout en émoi,

    régurgite tous tes siècles de pratiques,

    ANTISOCIETAL, bientôt on sortira nos piques,

    enfin, le temps dira comme tes idées puent.

     

    Battre le pavé, cela ne dure qu’un temps

    lorsqu’on mêle à son arrièrisme ses propres enfants.

    Avec Boutin comme espoir, il reste à te faire voir,

    avec tout le FN et les fachos notoires.

    Cesse de piétiner et pense à dégager,

    le vrai peuple ne veut plus de ta société.

    Retourne dans ta retraite, gavé de lacrymos,

    avant que les CRS ne se tapent ton Guaino.

     

    ANTISOCIETAL, t’es tout en émoi,

    régurgite tous tes siècles de pratiques,

    ANTISOCIETAL, bientôt on sortira nos piques,

    enfin, le temps dira comme tes idées puent.

     

     

    L’Assemblée a érigé ta pierre tombale,

    c’est pas dans le bon sens que tu pédales.

    Tu caches ton faciès en lisant le Figaro.

    Défiles en beaux costards derrière la Barjot.

    Quand l’UMP joue les gros bras, quand les curés sèment l’effroi,

    qui voudrait dialoguer avec ces gens là ?

    Tu voudrais que tes vœux s’accomplissent

    impossible de cautionner ta manif !

     

    ANTISOCIETAL, t’es tout en émoi,

    régurgite tous tes siècles de pratiques,

    ANTISOCIETAL, bientôt on sortira nos piques,

    enfin, le temps dira comme tes idées puent.

     

    ANTISOCIETAL, ANTISOCIETAL, ANTISOCIETAL,

    ANTISOCIETAL, ANTISOCIETAL, ANTISOCIETAL,

    ce n’est plus le jour du carnaval…

     

    JLB 31 MARS 2013

     

    Librement inspiré de « Antisocial » Trust 1980

     

     

     


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