• TOITS SOUS LA NEIGE 1878

    CANOTIER EN CHAPEAU HAUT DE FORME 1877

    LES CANOTIERS 1877

    LE PONT DE L'EUROPE 1876

    PLACE DE L'EUROPE TEMPS DE PLUIE 1876

    LA MACHINE DE MARLY 1875

              LES RABOTEURS DE PARQUET 1876

    GUSTAVE CAILLEBOTTE

     

     Caillebotte naît en 1848 d'un père qui a su tirer profit des aménagements de Paris du Baron Haussmann. Après une licence de droit, Caillebotte se destinera à la peinture et entrera à l'Ecole des Beaux-arts en 1873.
    Héritier de la fortune de son père, et donc libéré de toute contingence matérielle, il deviendra le mécène de ses amis : les peintres qui vont devenir les
     Impressionnistes.
    En 1874, il aide à l'organisation de la première exposition Impressionniste, mais ce n'est qu'en 1876 qu'il exposera avec eux, après que son tableau
     "Les raboteurs de parquet" ait été refusé au Salon Officiel l'année précédente.
    Dans cette oeuvre, la manière de
     Caillebotte est déjà toute entière présente. Il s’attachera toujours à rendre ces évènements quotidiens, en privilégiant un dessin clair, un cadrage efficace. Après 1882, son style évoluera dans une recherche plus proche de celle de l'Impressionnisme avec un travail plus tourné vers les variations de lumière, notamment dans les paysages.
    A noter que
     Zola disait de son oeuvre : "Caillebotte a exposé Les Raboteurs de parquet et Un jeune homme à sa fenêtre, d'un relief étonnant. Seulement c'est une peinture tout à fait anti-artistique, une peinture claire comme le verre, bourgeoise, à force d'exactitude. La photographie de la réalité, lorsqu'elle n'est pas rehaussée par l'empreinte originale du talent artistique, est une chose pitoyable". 
    Ce qui prouve bien que l'on peut être un grand écrivain, ami de nombreux peintres, et ne pas comprendre grand chose à la peinture.
     Caillebotte et Cézanne peuvent en témoigner...
    Caillebotte meurt à Gennevilliers en 1894 en léguant à l'état une très importante collection des œuvres de ses amis. Un scandale éclatera en 1897 lors de l'exposition de ces toiles... De nos jours, les Impressionnistes sont pourtant devenus les peintres préférés du public.

    SOURCE / musée-virtuel.com

     

    LES PEINTRES EN BATIMENT

      

      

      

      

      

      

      

    INTERIEUR DE L'ATELIER AVEC POELE1872                                                         LES JARDINIERS 1875


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  • LES ROSENBERG DURANT LEUR PROCES EN 1951

    LES ROSENBERG

     

    Quand les espions s’effondrent

    en pleurs devant le F.B.I.

    Ils se sentent déjà tondre,

    sur la chaise, il faut que quelqu’un y aille !

     

    Qui étaient les ROSENBERG ?

     

    La grande Amérique, aux belles œuvres,

    fourmille d’atomistes en manœuvre ;

    prêts à faire du monde un gruyère.

    La sécurité nationale regarde à ses affaires.

     

    Les ROSENBERG, espions communistes ?

     

    La police des polices racle tous les tiroirs,

    pour la question, pas de trous dans les interrogatoires.

    Rosenberg et sa femme avaient le communisme dans le sang.

    Pour cela ou pour l’espionnage, on ne tue pas des gens.

     

    Les ROSENBERG, innocents ?

     

    La guerre froide bat son plein,

    pas de conscience du peuple américain.

    Là bas, depuis toujours le communisme est une hantise.

    Alors pensez-vous, quand l’intégrité nationale est de mise.

     

    Les ROSENBERG étaient communistes.

     

    Pour la même cause, les délateurs, les collaborateurs,

    éviteront la chaise et toutes ses sueurs.

    Les Rosenberg sont la proie, car leurs convictions sont fermes.

    A leur aplomb, les mœurs américaines veulent mettre un terme.

     

    Les ROSENBERG ont été assassinés !

     

    Après l’anarchisme de Sacco et Vanzetti,

    qui est coupable, les Rosenberg ou les Etats-Unis ?

    Ce sont ceux qui parlent au nom d’un Etat et de ses prétentions,

    ce sont ceux qui se cachent derrière d’autres pour faire décision.

     

    IKE EISENHOWER A TUE JULIUS ET ETHEL ROSENBERG !

     

    Clichy, JLB 22/01/1985

     

     


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  • LES SAGES ET LES PIGEONS

     

    LA REPUBLIQUE EST FRATERNELLE,

    touche pas à mon oseille !

    Lui a dit le Conseil constitutionnel.

    LA REPUBLIQUE EST EGALITAIRE,

    mais le « riche » n’est pas solidaire,

    pour 1500 censitaires.

    LA REPUBLIQUE EST LIBERALE,

    pour les gros pontes du Capital,

    c’est la Constitution qui vaut que dalle !

     

    « La cour suprême, c’est le Peuple » souvenez-vous du Général.

    Sous les ors du Palais Royal,

    la dérive est des plus phénoménale !

     

    J’ai une QPC* d’actualité,

    à quoi sert cette succursale de l’UMP ?

    Qu’à embaumer, Chirac, Giscard, Sarkozy ou Debré.

    Rien qu’à soupeser leurs pédigrées,

    ils peuvent donc tous s’auto relaxer ?

    Ce Conseil est une « atteinte à nos droits et libertés » !

     

    Ces juges auto nommés sont donc tous du même bord

    et censurent l’impôt juste sans aucun remord.

    Des fois qu’il leur faille ouvrir leurs coffres forts !

     

    Sage décision ou décisions de sages,

    Hollande n’en tirera pas ombrage.

    Le Fisc continuera son carnage sur les petits ménages,

    quand tous les pigeons croitront avec leurs avantages.

     

    LA REPUBLIQUE EST FRATERNELLE,

    touche pas à mon oseille !

    Lui a dit le Conseil constitutionnel.

    LA REPUBLIQUE EST EGALITAIRE,

    mais le « riche » n’est pas solidaire,

    pour 1500 censitaires.

    LA REPUBLIQUE EST LIBERALE,

    pour les gros pontes du Capital,

    c’est la Constitution qui vaut que dalle !

     

                                                                             JLB 29/12/2012

     

    *Q.P.C. question prioritaire de constitutionalité.

     

     


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  • Thin Lizzy - Bad Reputation par papillon04


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  • MORT DE CHARETTE 29 MARS 1796

    BATAILLE DE LODI 10 MAI 1796

    La campagne d’Italie est un épisode des guerres de la Révolution. En 1795 (an III), le Directoire décida que les armées des généraux Jourdan et Moreau iraient combattre les Autrichiens sur le Main et le Danube, tandis que Napoléon Bonaparte, nommé général en chef de l’armée d’Italie le 2 mars 1796 (12 ventôse an IV), attaquerait les Austro-Sardes dans la vallée du. L'armée d'Italie ne devait, en fait, servir que de diversion pour que l'Autriche se mobilise en Italie. Cette armée devant être faite pour une offensive factice, elle fut mal équipée et mal nourrie, et ne devait recevoir aucun renfort.

    L'armée d’Italie, dirigée par le général Bonaparte, vainc successivement cinq armées piémontaise et autrichiennes. En un an (de 1796 à 1797), elle conquiert l’Italie et l’Empire d’Autriche doit abandonner non seulement l’Italie, mais aussi la rive gauche du Rhin, où les Autrichiens sont pourtant victorieux. Les victoires de Bonaparte poussent le royaume de Piémont-Sardaigne, puis l’Autriche à se retirer de la première coalition, qui est ainsi dissoute.

    Pour la distinguer de la campagne de 1800, menée également par Bonaparte, on l’appelle aussi première campagne d’Italie.

    SOURCE WIKIPEDIA

    BATAILLE DU PONT D'ARCOLE 17 NOVEMBRE 1796


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  •  

    la réparation des filets

    LA VIGNE ROUGE 1888 de V.VAN GOGH (collection A. Boch)

    LA RECOLTE DU LIN

      

      

    LA MOISSON

      

    Anna Boch

     

    Anna Rosalie Boch, née le 10 février 1848 à Saint-Vaast, dans le Hainaut en Belgique, et morte le 25 février 1936 à Bruxelles, est une artiste peintreimpressionniste, puis luministe, et mécène belge.

    Elle est la sœur aînée du peintre Eugène Boch et la fille de Victor Boch, un des fondateurs de la faïencerie Royal Boch - Keramis de La Louvière, et également membre de la société Villeroy & Boch.

    Elle participa au mouvement néo-impressionniste. Élève d'Isidore Verheyden, elle fut influencée par Théo van Rysselberghe qu'elle rencontra dans le Cercle bruxellois d'avant-garde Les Vingt dont elle fut membre à partir de 1886.

    Sans compter ses propres œuvres, Anna Boch avait une des plus importantes collections de peintures impressionnistes de son temps. Elle promut de jeunes artistes, dont Vincent van Gogh, qu'elle admirait pour son talent et qui était un ami de son frère Eugène Boch. Elle lui acheta pour 400 francs français La Vigne rouge, la seule œuvre que Van Gogh arriva à vendre durant sa vie1.

    Anna Boch meurt à Bruxelles en 1936 et est enterrée au cimetière d'Ixelles.

     


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  • FRANKLIN ET ELEANOR ROOSEVELT
    NOVEMBER 1935

      

      

    NEW DEAL

     

    Amérique, années noires,

    au néant de l’Histoire.

    Dépression et chômage,

    inégalités qui s’aggravent.

    Crise sans partage,

    dynasties qui se gavent.

     

    YES WE CAN,

    des démocrates en panne.

    Réacs du Tea party,

    esclavage, apartheid, nostalgie.

    Cette Amérique est finie,

    le progrès s’insurge dans les esprits.

     

    NEW DEAL,

    on sait changer une société,

    quand certains la pille.

    NEW DEAL,

    Roosevelt l’a fait !

     

    Amérique de l’Etat Providence,

    fermer les banques qui font bombance !

    Taxer le riche jusqu’à plus soif,

    Franklin revient avec ta coiffe !

     

    YES WE CAN,

    reste-t-il une flamme ?

    Indignés d’Occcupy Wall Street,

    c’est par le mouvement que les murs s’effritent.

    Revenez, syndicalistes, abolitionnistes, pacifistes,

    vous êtes l’Amérique progressiste…

     

    NEW DEAL,

    on sait changer une société,

    quand certains la pille.

    NEW DEAL,

    Roosevelt l’a fait !

     

    Amérique de la justice sociale,

    quand l’Etat donnait du travail.

    Ton opinion rejette l’ultralibéralisme.

    Elle veut de l’audace et du volontarisme.

     

    YES WE CAN,

    Obama a-t-il un programme ?

    Franklin n’était pourtant pas socialiste,

    à mettre au Capital des limites.

    Amérique, Amérique,

    l’Histoire est despotique.

    Patronat et affairistes

    ont toujours mis le progrès en faillite !

     

    NEW DEAL,

    on sait changer une société,

    quand certains la pille.

    NEW DEAL,

    Roosevelt l’a fait !

     

    JLB LE 23/12/2012


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  • LE TABLEAU NU

     

    Sous le ciel, arc-boutée, une tragédie,

    une ronde sans fin de dynasties.

    Un peintre ingénu a brossé sur le tableau nu,

    un vaste monde éperdu.

     

    Est-ce l’Art qui l’a pris,

    dans l’inspiration maudite des tueries ?

    Le pinceau, facile, comme une arme,

    son œuvre prise d’un invincible vacarme.

    Un artiste inconnu a badigeonné sur le tableau nu,

    l’existence immorale et impromptue.

     

    Sa peinture restera à jamais inachevée,

    avec le temps, les détails se sont altérés.

    Sa toile lavée a plusieurs fois servie,

    ses héros ont vieilli et ont dépéri.

    Un faussaire incongru a batifolé sur le tableau nu,

    un univers factieux et parvenu.

     

    Son œuvre n’a pas de devenir,

    terrassée par l’angoisse et les soupirs.

    Il l’a bâclé d’envies instinctives,

    pris soudainement de mille alternatives.

    Un génie fou a graffité sur le tableau nu,

    tous les premiers de ses phantasmes venus.

     

    Etait-ce le talent, ou, était-il un imposteur ?

    Toute une vie semble née du fond de son cœur.

    Une folie l’a emporté, par sa création, dépassé,

    dans sa tombe, il ne cesse de remuer.

    Il a trop réfléchi sur le tableau nu,

    noyée, alors, son inspiration, c’est tue.

    JLB

    Clichy

    27/08/1984


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  • La création et la temptation d'Adam et Eve

    LA CREATION ET LA TEMPTATION D'ADAM ET EVE

    ADAM ET EVE

     

    Non, vous ne connaissez pas l’histoire,

    d’Adam et Eve.

    Vous n’avez pas su ce que vous vouliez savoir,

    d’Adam et Eve.

    Dans toutes vos mémoires catéchisantes,

    ce conte à dormir debout en plein hiver.

    Moi, je suis né d’une matière de l’Univers.

    Ce n’est pas là mes aïeux que l’on me présente.

     

    Adam et Eve,

    Adam et Eve,

    d’où débarquaient-ils ?

    Il n’y a que des inventeurs subtils,

    de légendes iniques, et pourtant crues.

    Dieu ! Vous est bien inconnu.

     

    Ce que l’on vous raconte n’est pas vrai ?

    Adam et Eve,

    c’est juste le premier conte de fées.

    Adam et Eve.

     

    Avec leurs feuilles de vigne pour slips,

    ils ont tous deux attrapé le phylloxera.

    Pour commander des Pallium, la Redoute n’existait pas.

    Alors le parasite rongea les tripes,

    d’Adam et Eve,

    d’Adam et Eve.

     

    J’aime prendre avec humour la connerie humaine,

    et pour moi, la seule chose qui est certaine,

    c’est que je suis là,

    et dormir debout ne m’intéresse pas.

     

    Clichy, JLB le 25/09/1984

     


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  • GREVE DANS LE PAS DE CALAIS EN 1906

    GREVE AUX USINES DELAUNAY-BELLEVILLE EN 1936 à ST DENIS 93

    LES COTTES BLEUES

     

    Derrière les fenêtres sombres, sans lueur,

    les cottes bleues des travailleurs,

    pendent aux murs crasseux.

    Habits sans vie, uniformes séditieux !

    A toutes les travées, comme des drapeaux,

    revêtues et descendues dans les rues,

    ainsi défilent les cottes bleues, des temps nouveaux.

    C’est sur elles que l’on tire, c’est elles que l’on tue.

     

    Les cottes bleues des travailleurs,

    sèchent de leur sang et de leur sueur.

     

    De la vareuse militaire, à la veste de travail,

    du gilet pare-balles, au nu du poitrail,

    belligérants de la guerre sociale,

    soldats contre ouvriers, bourgeois au gouvernail.

    Cottes bleues trouées, délavées de besogne,

    dessus, cognez, esclavagistes, marchands d’hommes.

    Elle vous le rendront, lorsqu’éclate la grogne,

    par la ville révoltée, dans la manifestation énorme.

     

    Les cottes bleues des travailleurs,

    sèchent de leur sang et de leur sueur.

     

    Dans la cité HLM, par centaines, au séchoir,

    laissées chaque week-end, et chaque soir,

    tenues de prisonnier du Capital,

    cottes bleues, des exploités du Travail.

    Vestiges du passé, adoptées par commodité,

    vêtements du patron qui dicte les libertés.

    Habits de la prison, partout même, identiques,

    au crochet du chômage, resteront statiques.

     

    Les cottes bleues des travailleurs,

    sèchent de leur sang et de leur sueur.

     

    Portez avec honneur, ces linceuls ouvriers,

    dans la rue, morts, ils garderont votre dignité.

    Aux étendages noircis de votre sang,

    les cottes bleues des combattants.

    Témoignages absurdes des valeurs de notre société

    où l’uniformisation règne sur des clans partagés.

    Tenues dans lesquelles on peut encore mourir,

    devant la machine, sur la barricade, mais toujours martyrs.

     

    Les cottes bleues des travailleurs,

    sèchent de leur sang et de leur sueur.

     

    JLB LE 10/11/1983

     

     

     


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  •                                                                               PRAGUE 68

    BUDAPEST 56

    HILARES/IGNARES

    /HAGARDS

     

    Les chars sont arrivés,

    canons pointés, astiqués.

    Mitrailleuses prêtes à tirer,

    vain la répression sauvage,

    trop de révolutions dans les parages.

    Une dictature communiste,

    dans la glaciation, oui, cela existe.

    Dans Berlin, Budapest et Prague,

    La guérilla urbaine plia à coups de schlagues.

     

    On vit des soldats hilares

    frappant la population.

    On vit les peuples hagards

    en de pacifiques manifestations,

    écrasés sous les hordes ignares,

    chargés de regards d’incompréhension.

     

    HILARES/IGNARES/HAGARDS

    AINSI PERISSENT LES REVOLUTIONS.

     

    Patrouilles incessantes dans les rues,

    soldatesques qui sans prétexte, tue.

    Femmes violées, femmes égorgées,

    enfants égarés, perdus et effarés.

    Tous ces pays, dit socialistes,

    sont prisonniers dans une lice.

    Les derniers résistants, cerclés de rouge

    emplissent des listes

    pour être suicidés au fond d’un bouge.

    Partout émeutes et grèves,

    les chenilles des chars écrasent leurs rêves.

    C’est ce qui restera des communistes !

     

    HILARES/IGNARES/HAGARDS

    AINSI PERISSENT LES REVOLUTIONS.

     

    Satellisation immédiate d’après guerre,

    pression brutale sur les faux-frères.

    Des paysans rebelles à la collectivisation,

    coupant la production, matés par réaction.

    Moscou ne lésine pas avec l’autorité,

    le peuple, c’est la main d’œuvres qu’il faut dresser !

    Réflexes patronaux – expédients brutaux.

    Rien à foutre de la couleur du drapeau.

     

     

    On vit des soldats hilares

    Poussant vers l’usine les femmes

    On vit des enfants hagards

    sur les chaines, dans le même drame

    les réticents exécutés par les hordes ignares,

    avec dans le regard une sadique flamme.

     

    HILARES/IGNARES/HAGARDS

    AINSI PERISSENT LES REVOLUTIONS.

     

    Toute révolte jugulée expressément

    le drapeau serait plus rouge que le sang.

    Ils fabriquèrent des ouvriers de choc, des parvenus.

    Ces « héros du travail » jetèrent les autres à la rue.

    Ils installèrent des syndicats officiels, à la botte,

    qui aux gouvernements fantoches envoyaient leurs notes.

    Dans une course éperdue au relèvement,

    c’est bien le travailleur qui fût exploité impunément.

    Plus grandissait, le mécontentement

    plus la productivité se fit honteusement.

    Ouvriers tchèques, polonais, hongrois ou allemands

    tous en voie d’asservissement !

     

    HILARES/IGNARES/HAGARDS

    AINSI PERISSENT LES REVOLUTIONS.

     

    L’ordre soviétique

    écrivait son histoire tragique.

    Mais le Peuple en bras de chemise

    est une masse jamais soumise.

    Qu’importe les chars, les milices et les murs.

    Le temps et l’usure sont ses alliés les plus surs.

    Les chars sont repartis en tas de ferraille,

    les ignares encercleront d’autres camps de travail.

    Les révolutions prendront d’autres noms

    Et les mémoires parfois se réveilleront.

     

    JLB 26/10/1981

    JLB 01/12/2012


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  • LE LONG DE LA SEINE 1876

    PLACE DU CARROUSEL ET RUINES DES TUILERIES 1882

    L

    Giuseppe de Nittis

    Né à Barletta en 1846- mort en 1884 à Saint-Germain-en- Laye, Giuseppe De Nittis a partagé sa vie entre Paris, Naples et Londres.

    Depuis 1886, aucune exposition à Paris n’a été consacrée à ce grand artiste qui fut l’ami de Manet et de Degas. Peintre de la vie moderne, De Nittis s’intéresse à la vie des boulevards, des Tuileries et aux courses hippiques d’Auteuil ou de Longchamp, attentif à noter les toilettes et les modes de l’élégance parisienne.

    Il est un des premiers artistes à expérimenter la technique du pastel dans des œuvres de grand format. De Nittis meurt à 38 ans « en pleine jeunesse et en pleine gloire», comme l’écrit Alexandre Dumas en guise d’épitaphe.

    Source blog.etatsdart.org

     

    LA PLACE DES PYRAMIDES EN TRAVAUX


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