• LE CANAL DE LA DOUANE A MARSEILLE

    RUE DE MONTMARTRE 1904

    Charles Camoin est né à Marseille en 1879. Orphelin de père à six ans, il voyage avec sa mère mais suit néanmoins les cours des Beaux Arts de Marseille dés l’âge de seize ans. 

    En 1896, il s’installe à Paris et devient l’élève de Gustave Moreau avec Albert Marquet. Influencé par Van Gogh et Cézanne, il correspondra longtemps avec ce dernier. 

    Il se lie d’amitié́ avec les Fauves, notamment Jean Puy et Matisse et expose au Salon d’Automne de 1905 dans le « Cage aux Fauves ». Cependant, il n’adhère jamais pleinement à la révolution chromatique fauve : « J’étais fauve sans le faire exprès... Je me laisse guider par mon instinct. Je peint comme l’oiseau fait son nid ». 

    Ses dix années fauves (1905-1915) sont ponctuées par de nombreux voyages (Maroc, Cô
    te d’Azur...) avec le groupe, influençant son style, plus lumineux. Il participe à la plupart des expositions consacrées aux Fauves et l’engouement pour son œuvre l’effraie à tel point qu’il détruit environ 80 toiles en 1913. 

    Sa rencontre en 1918 avec Renoir constitue une rupture dans son style et le détache de celui de Cézanne : son art oscille douloureusement alors entre construction et impression, étude et sensibilité́. 

    En 1933, il épouse Charlotte Prost et partage son temps entre Montmartre où il travaille les natures mortes et Saint Tropez dont il tirera une centaine de vues du port. 

    Exposé dans le monde entier, Camoin est le seul survivant des élèves de Gustave Moreau à assister à l’exposition consacré à ce dernier en 1963 à Marseille. Il s’éteint en 1965 laissant une collection importante d’œuvres réalisées sur plus d’un demi-siècle.

     Source : dbesseiche.com

    LE VIEUX PORT DE MARSEILLE 1904

    LA PLACE CLICHY


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    HABEMUS PAPAMSOURCE forum.fr2.fr

    Habemus Papam

     

    Papa Francisco,

    il a gagné au Loto.

    Papa Francisco,

    il prend le métro.

    C’est le Pape nouveau,

    toujours anti-homo.

    Papa Francisco

    Archevêque du Ghetto ?

    Mais Pape François

    sous le bras de Videla,

    jésuite de l’assassinat,

    les cadavres ne parlent pas !

     

    Alors Papa Francisco,

    garde un sous pape à Castel Gandolfo.

    Une roue de secours

    et comme Dieu est Amour,

    il va bientôt mettre à l’Encan,

    tout l’or des caves du Vatican.

    Pour juguler la misère

    avec un grand miracle place St Pierre.

     

    Alors je me ferais moine

    à faire des enluminures à la clarté d’une flamme

    et je crierai à l’ancienne société infâme,

    HABEMUS PAPAM… HABEMUS PAPAM …

     

    Johan Luca Bigotomus

    23 mars 2013


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  • midilibre.fr

    MISE EN EXAMEN

     

    La Justice se rattrape

    des coups bas du satrape.

    Toute la droite s’indigne,

    de cet honneur insigne.

    Voilà que maître Chirac

    est rejoint dans son tabernacle.

     

    MIS EN EXAMEN

    PRIS DANS LE SAC A MAIN

    DE MAMIE ZINZIN !

     

    Mais le juge a été Gentil.

    Pas de fers aux pieds pour Sarkozy,

    le bougre crie au « scandale »,

    pas de pyjama rayé, ni de sandales ?

    Eh quoi ! C’est la présomption d’innocence.

    Mais pendant cinq ans, il a laminé la France.

     

    MIS EN EXAMEN

    PRIS DANS LE SAC A MAIN

    DE MAMIE ZINZIN !

     

    C’est le troisième tour judiciaire,

    qui le prendrait par derrière ?

    Le teigneux dit « ce n’est pas fini »

    j’ai encore du Tapie et du Karachi.

    Le voilà bientôt en correctionnelle,

    lui qui lorgnait sur la présidentielle !

     

    MIS EN EXAMEN

    PRIS DANS LE SAC A MAIN

    DE MAMIE ZINZIN !

     

    L’aréopage UMP s’étouffe de colère.

    Le chef a abusé d’une milliardaire.

    Aux majordomes, la légion d’honneur,

    la France reconnaissant ses fiers travailleurs.

    Avant que cette nouvelle affaire financière

    ne finisse encore chez Alzheimer.

     

    JLB 22 Mars 2012


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    COMMUNISME

     

    Ils avaient de beaux drapeaux et de grands défilés,

    mais brides sur les cerveaux, ils n’appliquèrent jamais les idées.

    Des voix d’ailleurs, les installèrent dans la peur.

    On était facilement traitre au parti des travailleurs.

     

    CA S’APPELAIT LE COMMUNISME,

    c’était venu comme un séisme,

    par la fureur des hommes exploités,

    qui entrevirent un projet de liberté.

     

    Mais une dictature de quelques uns

    prit vite les choses en main.

     

    Cela servit leurs ennemis,

    la réaction du profit

    dans tous les pays.

    De chaque côté d’un rideau de fer, on compta ses amis.

    L’endoctrinement contre l’autre fut la synthèse des deux camps.

    Quand le communisme tuait au goulag ses opposants,

    le capitalisme par la misère assassinait autant de gens.

    Il y eût longtemps égalité pour ces systèmes concurrents.

     

    CA S’APPELAIT LE COMMUNISME,

    dans les livres, c’était presque de l’idéalisme.

    Mais aux combattants illettrés, on apprit à verser le sang.

    L’ouvrier eut plus d’usines, le paysan plus de champs,

    plus de sueur pour moins de résultat.

    Tout disparaissait dans le socialisme d’état,

    dans les caves des datchas de la Nomenklatura.

    Le Kremlin pouvait mériter la médiocre propagande de certains.

    Le Monde Libre avait trouvé sa cible.

    Il désignait l’Ours sanguinaire pour dissimuler ses travers horribles.

     

    Des hommes se sont servis du communisme pour se servir eux-mêmes,

    voilà comment précipiter la fin d’un pseudo règne.

    Des générations croyantes ont fini leur temps,

    dans des mausolées de bonne foi, elles guettent le présent.

    Que la Révolution éclate dans les pays obèses,

    que les dictatures de l’ombre tombent de leurs chaises.

    Mais c’est une trop longue route,

    à moins que l’homme floué ne s’instruise et ne s’écoute.

    Qu’il sorte des vieux livres et des neufs,

    une recette pour mieux vivre et des preuves,

    que le communisme est resté lettre morte,

    que le prolétariat y fut cloué à la porte.

     

    Le COMMUNISME naîtra,

    où toute société disparaitra.

    Il n’aura peut-être pas ce nom là.

    Mais d’autres générations s’en inspireront,

    pour ne pas répéter les erreurs commises en son nom,

    pour reconquérir cette force qui abattra l’exploitation,

    pour le jour où l ‘homme ne sera ni une force de travail, ni un pion.

     

    JLB 17/11/1997

     


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  • ROME 1922

     

    L’Italie n’arrêtera donc jamais,

    cela doit être dans sa mentalité.

    De Berlusconi à Mussolini,

    des hommes sortis de nulle part,

    des pantins aux chemises noires,

    sont-ils faits pour conduire un pays ?

    C’est dans cette botte,

    qu’encore les yeux nous frottent.

    Il y a soixante douze ans,

    qu’un roi et des politiciens accommodants,

    ouvrirent toutes grandes les portes du pouvoir,

    à un fascisme, alors des plus dérisoires.

    C’est le démon de la légende

    qui fait au peuple de telles offrandes.

    L’aube des dictatures

    prend souvent de sévères tournures.

    Alors qu’un coup de vent,

    aurait balayé cette pantomime,

    toute une caste se vend,

    emportant l’opinion publique à sa ruine.

    Armée, police, bourgeoisie,

    croient toujours œuvrer à la gloire de leur pays.

    Patronat et banquiers,

    par l’ordre et le rendement sont toujours attirés.

    Un homme de carrure, toujours les rassure,

    prêt à pratiquer une idéologie dure.

    Tant que la masse a peur,

    elle est plus malléable au labeur.

    Alors va pour la valse des uniformes,

    même si c’est en train « qu’ils marcheront » sur Rome.

    Alors va pour les tyrans, un temps exemplaires,

    inspirateurs et vite doublés par des Hitler.

    Ainsi, l’Italie se paraît de fausses grandeurs,

    oubliant que de l’Europe, elle fût autrefois le cœur.

     

    JLB Le 5 juillet 1994

                                      D’après Max Gallo in Historia 571

    “1922 : Quand les fascistes prenaient le pouvoir”


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  • HONFLEUR le phare

    PORT EN BESSIN

    LE CROTOY à marée haute

    Grandcamp le soir

     banlieue

    Georges Seurat (1859/1891) était le pionnier du mouvement Néo-Impresssionniste de la fin du 19ièmesiècle. Il est l'exemple de l'artiste qui s'est basé toute sa vie sur la science des couleurs et des lignes. 
    On se rappelera de lui pour sa technique du pointillisme (analyse des couleurs dans leurs composants), ou encore divisionnisme (juxtaposer des petites points de couleurs pures dans le but de former une couleur principale.)
    Georges Pierre Seurat naquit à Paris en 1859, dans un milieu bourgeois. Son père, un fonctionnaire, était un homme solitaire, ce dont son fils a également hérité. 
    En 1877, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts. Son professeur était un disciple d'Ingres, qui l'a fortement influencé, ainsi que Rembrandt, Francisco de Goya et Puvis de Chavannes. 
    Ses études seront interrompues par son service militaire à Brest, où il a fait des nombreuses esquisses de bateaux, de plages et de la mer. 
    Il lisait et étudiait les lois du mélange optique formulées par Chevreul, Charles Blanc, O.N. Rood, et les effets psychologiques de la ligne découverte par Charles Henry, un savant anglais. 
    Rentré à Paris, Seurat s'est consacré à maîtriser l'art du schéma noir et blanc et commence à peindre en 1882. Il achève en 1884 "Une Baignade en Anières", son premier des 7 grands tableaux, que le jury refuse. 
    Il participe alors à la formation de la "Société des artistes indépendants", ouvert sans jury ni récompenses et prend alors la tête du mouvement Néo-impressionniste qui réunit entre autres 
    Signac, Cross, Angrand, Luce et pendant un certain temps Pissaro. 
    Après deux ans de travail concentré et systématisé, il termine «Un Dimanche d'été à l'Ile de la Grande Jatte". C'est l'œuvre principale capitale de Seurat et était la pièce principale de l'exposition, mais aussi du Néo-impressionnisme. Dans cette composition les contrastes de l'ombre et la lumière sont admirablement répartis dans l'espace. Le tableau donne une atmosphère de dignité monumentale à travers l'arrangement équilibré des éléments et des figures. 
    A partir de 1885, Seurat se verrouille dans son studio à Paris, pendant les mois d'hiver, travaillant à un grand tableau. Puis il passe les mois d'été dans un des ports de Normandie, tels qu’Honfleur, travaillant à des petits tableaux, moins complexes. 
    Seurat n'a jamais été un homme social et au cours de la dernière année de sa vie il a coupé pratiquement tous les liens avec ses amis. 
    En été, le peintre est à Gravelines, où il fait une série de paysages et met en projet "Le Cirque" qu'il montre non achevé au 8ième Salon des Indépendants. 
    Le Dimanche de la paume, il meurt subitement pendant l'exposition, à l'âge de 31 ans, d'une angine. 
    Dans sa toute courte vie, Seurat a produit 7 grands tableaux qui constitueraient la majeure partie de sa vie, 60 plus petites, des dessins, 500 schémas et de nombreuses esquisses, ce qui est très peu nombreux, en raison de sa mort précoce et de l'énorme labeur qu'entraînait son procédé. 
    Georges Seurat était un homme digne et réservé, dans sa tenue comme son caractère. Un ami l'a surnommé une fois "Le notaire", à cause de son caractère sérieuse et intense, des éléments qu'on retrouve aussi dans ses tableaux. 
    Signac tristement concluait : "Notre pauvre ami s'est tué par trop de travail." 

     

    LE CROTOY à marée haute

    les casseurs de pierre Le Raincy 1882


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  • « SAUVAGES »

     

    Certains personnages

    vantent le voyage,

    vers de lointains paysages,

    hantés de vils anthropophages.

    Ils remplissent de touristiques pages,

    guides d’une aventure à péages.

    A LA RENCONTRE DES

    « SAUVAGES »

    Du colonialisme effacé et de l’outrage.

    L’humanitaire ne peut gommer le servage,

    la frontiérisation et ses mesquins ravages.

     

    Les « SAUVAGES »

    étaient bien plus heureux dans leur « Moyen-âge »,

    avant l’assaut des géographes tueurs à gages.

     

    C’était sauvage,

    lorsqu’ils débarquèrent sur leurs rivages.

    Lorsqu’ils incendièrent leurs villages.

    Lorsqu’ils commencèrent les pillages.

    Lorsqu’ils assassinèrent les « SAUVAGES ».

     

    « SAUVAGES »

    « SAUVAGES »

    parce qu’ils avaient peur de l’orage,

    « SAUVAGES »

    ce pourquoi nous leur avons fabriqué des cages,

    « SAUVAGES »

    on a brisé leur image,

    « SAUVAGES »

    quand c’était eux les plus sages.

     

    Et des colons sortis du grand aréopage

    ont amené la dite civilisation dans leurs bagages.

    Des drapeaux, des fusils, qui forçaient à l’hommage,

    écrasant jusqu’à la terre, avec leurs usages.

     

    « SAUVAGES »

    « SAUVAGES »

    à cause de la couleur de leurs visages !

    « SAUVAGES »

    parce qu’il n’y avait pas de christianisme dans leur parage,

    « SAUVAGES »

    car nous avions peur de leur voisinage.

    « SAUVAGES »

    d’où « tombait la mer », d’où s’arrêtaient les nuages.

     

    Mais un jour, on leur a donné un paquetage,

    pour les premiers des fronts ou la guerre faisait rage.

    Définitivement pris en otages,

    ils payèrent au prix fort pour un nouveau carnage.

     

    « SAUVAGES »

    « SAUVAGES »

    devenus le bétail d’une administration volage,

    « SAUVAGES »

    mis comme souffre douleur dans nos sociétés à étages,

    « SAUVAGES »

    quand nous leur imposions même un triage,

    « SAUVAGES »

    nous n’avions pas aboli l’esclavage ?

     

    Chez eux, nous avons installé nos grotesques étalages,

    faisant taire de force tous les commérages.

    Nous avions à leur vendre pollution, misère et chômage,

    et nos fausses gloires servies dans de pimpants emballages.

    A se demander qui étaient les plus sauvages ?

    On ne fera peut-être jamais ce sondage,

    mais ces hommes sont meurtris jusqu’à la fin des âges,

    car même leurs indépendances ne sont que des mirages.

     

    JLB

    21/10/1993


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  • alternatif.org

    A.N.I ENNEMI

     

    Illusion d’optique phénoménale,

    quel est ce socialisme qui nous fait mal ?

    Trop de choux de Bruxelles dans leur soupe ?

    Le sarkozysme revu à la loupe ?

    Changement de dialogue social,

    on triture à nouveau le Code du Travail.

    Le Hollande sent le Sapin.

    Les fourbes font leur chemin

    en porte-flingues du Medef,

    leur sécurisation, c’est que l’on crève !

    40 ans d’évolution législative,

    40 ans de jurisprudence active,

    des syndicats minoritaires, devenus séides

    font tout pour nous rendre invalides.

    Au bout de la précarité, le chômage.

    La compétitivité servant de gages.

    Plus besoin d’Assemblée, ni de Sénat,

    le Medef, directement, ferait la loi.

    Une démocratie, comme dans l’entreprise,

    où toutes les dérives sont permises.

    Ainsi, c’est dans les accords retors,

    qu’un pseudo syndicalisme nous fait du tort.

    Et tout le monde du travail pâtit,

    Des A.N.I ENNEMIS.

     

    JLB

    9 MARS 2013


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