• CHRONOLOGIE DU 3 AVRIL AU 2 JUIN 1793

    Comité de salut public

    Organisme créé par la Convention nationale le 6 avril 1793 pour contrôler les ministres et restaurer l'autorité du gouvernement.

    Comprenant 9 membres, il fut d'abord dominé par Danton. Après l'élimination de ce dernier (juillet 1793), accusé de modérantisme, il passa aux mains d'une équipe de Montagnards énergiques d'où émergea la personnalité de Robespierre. Composé alors de 12 membres (dont Couthon, Saint-Just, Carnot, Billaud-Varenne), il devint le vrai gouvernement de la République. Mais il devait cependant rendre compte de ses actes à la Convention qui élisait ses membres et votait les décrets qu'il proposait. Désagrégé lors de la chute de Robespierre (9-Thermidor), il vit ses pouvoirs réduits en août 1794, et disparut avec la Convention en 1795.

    (Source larousse.fr)

     


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  • Du 27 au 29 mai, une « consulta » importante est organisée à Corte : 1009 députés des Pieves y

    assistent ainsi que 2056 patriotes ! Paoli y affirme vouloir redevenir un simple citoyen ! Mais, la

    Consulta, l’acclamant de plus belle ainsi que Pozzo di Borgo, déclare officiellement Pascal Paoli

    « Père de la Patrie, ami du peuple, vengeur des lois et protecteur des malheureux » !                        

    Suprême injure pour la Convention, la Consulta décide de suspendre le décret du 2 avril (celui de

    l’arrestation de Paoli), de destituer les 3 Commissaires ainsi que les 3 Députés corses : Salicetti,

    Multedo et Casabianca ! Une telle décision adressée à la Convention ne pouvait être perçue par Paris

    que comme une véritable subversion sécessionniste ! Barère dira à la tribune : « il est nécessaire de

    casser cette consulta dont la puissance s’élèvera bientôt contre la nôtre.. »                        

    En Corse, Bonaparte avec les commissaires, a tenté une expédition par la mer pour reprendre Ajaccio

    aux partisans de Paoli : c’est un échec ! Les biens des Bonaparte sont pillés, leur maison incendiée et

    la famille est obligée de fuir en pleine nuit sur une felouque en direction de Marseille. En juillet 1793,

    les milices paolistes tiennent la troupe enfermée dans les 3 bastions qui lui restent : Bastia, St Florent

    et Calvi.     (source Ira-corse.saynete.net)

     

      

    31 mai

    1793
     

    Les Girondins renversés par les Montagnards 


    A l'
    appel de Robespierre, des sans-culottes parisiens guidés par Varlet et Roux, chef de fil des Enragés, encerclent la Convention et réclament la mise en accusation des députés de la Gironde qui gouvernent le pays. Ils leur reprochent leur incapacité à faire face à l'invasion étrangère et les soupçonnent de préparer le retour de la monarchie. Le 2 juin, les 25 députés girondins seront arrêtés et envoyés à la guillotine. A la faveur de ce Coup d'Etat parisien, les députés de la Montagne prendront le pouvoir et installeront la Grande Terreur.

    (source linternaute.com)


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  • "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs." 

    Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1793 

     

    Chronologie du 11 mars au 2 avril 1793JB CARRIER (musée de Nantes)

     

    Chronologie du 11 mars au 2 avril 1793

    Chronologie du 11 mars au 2 avril 1793

    Chronologie du 11 mars au 2 avril 1793

    Billaud Varenne par Greuze vers 1790

    En mission à Rennes au moment de l'insurrection de la Vendée, il s'efforça d'étouffer cette guerre, et, pour y parvenir, demanda des troupes qui ne furent pas envoyées, ce qui le porta alors à accuser de trahison le conseil exécutif. (site assemblée-nationale.fr) 

    Le 9 mars, il est envoyé en mission avec Sevestre dans les départements d’Ille-et-Vilaine (dont celui-ci est député) et des Côtes du Nord, pour la levée des 300 000 hommes. Il assiste au déclenchement de l’insurrection vendéenne, et demande des troupes qui ne lui sont pas envoyées. Le 23 mars, de Rennes, les deux représentants à la Convention écrivent : « Le drapeau blanc souille encore la terre de la liberté, la cocarde blanche est arborée… Les principaux agents de la conspiration sont les prêtres et les émigrés. » Le 12 avril, Billaud-Varenne est désigné pour se rendre sur les côtes, mais la réorganisation des missions le 30 avril le fait rentrer à Paris. (source acteursrevolution.unblog.fr) 

     


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  • Chronologie du 16 février au 10 mars 1793

    DECRET ORDONNANT LA LEVEE DES 3OO OOO HOMMES


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  • JACQUES ROUX

    LE CURE ROUGE                              

      

      

      

      

                                                 

                                                                                                                                         CONDORCET 

     LES ENRAGES

     

    Lors de la Révolution française, les Enragés étaient un groupe de révolutionnaires radicaux qui eurent notamment pour représentant le prêtre constitutionnel Jacques Roux. Ils revendiquent l'égalité civique et politique mais aussi sociale, préconisant la taxation des denrées, la réquisition des grains et des taxes sur les riches. On peut les situer à gauche des Montagnards. Ils sont combattus aussi bien par Maximilien de Robespierre que par Danton, Marat et les Hébertistes. Leurs idées furent reprises et développées par Babeuf. (source wikipédia)

     

     

    1752-1794 . Figure incendiaire, l’abbé Jacques Roux est aux côtés des petites gens affamés par la crise des subsistances. Il siège à la Commune de Paris, critique la notion de propriété, multiplie les attaques contre les riches, justifie les pillages des boutiques, il devient l’un des chefs des « enragés ». Pour Robespierre et Marat, son mentor, il va trop loin… (source pyepimanla.blogpost.fr) 

     

     

      


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  • LOUIS XVI au pied de l'échafaud par Bénezech (musée de Versailles)

     

    SANSON FAIT TON OFFICE !

    COUPABLE ?

    D’être ce que l’on est.

    COUPABLE ?

    D’être et d’avoir été.

     

    Louis Capet, l’Assemblée vous accuse,

    d’autant que la France, ne vous récuse.

    La République Universelle a bâclé sa comédie.

    A quoi donc la Révolution a-t-elle abouti ?

    Pour un roi, cinq cent tyrans,

    un pouvoir s’embourgeoisant.

    La guillotine en place de grève

    attend cette royauté qui s’achève.

    Une tête de roi, un morceau de choix,

    cela au nom des nouvelles lois.

     


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  • VICTOIRES

    OaVictoiresb

    « Faire ces guerres,

    pour n’en plus faire à l’avenir ».

    L’Histoire s’est mise à rire,

    de cette devise fière.

     

    Soldats de l’an deux,

    vous partirent joyeux.

    La Patrie était en danger.

    Vous vous deviez de gagner,

    soit disant nés pour la Liberté

    et pour affranchir les opprimés.

     

    VALMY

    VICTOIRE !

    De ceux qui ont couvert de gloire,

    les futurs grands noms de l’Histoire.

     

    Volontaires qui n’en étaient pas,

    nus pieds sur les routes, une pique dans les bras,

    quand l’ennemi avait des fusils.

    Avec toutes les reconnaissances du pays,

    marchez enthousiastes ! Oubliez le doute,

    mais soyez victorieux coûte que coûte.

     

    JEMMAPES 

    VICTOIRE !

    De ceux qui ont couvert de gloire,

    les futurs grands noms de l’Histoire.

     

    Avides de conquêtes, le ventre vide,

    menés à des pillages terribles,

    conscrits poussés aux combats,

    devenez nos vénérés soldats !

    « Malgré vous », héros en guenilles,

    la République vous gaspille !

     

    HONDSCHOOTE 

    VICTOIRE !

    De ceux qui ont couvert de gloire,

    les futurs grands noms de l’Histoire.

     

    Debout les « 300 000 hommes »,

    allez ! Milliers de réfractaires,

    entre deux gendarmes faire la guerre.

    Chair à canon que le vin assomme,

    le tocsin vous appelle aux frontières,

    exaltés et naïfs, mais révolutionnaires !

     

    WATTIGNIES 

    VICTOIRE !

    De ceux qui ont couvert de gloire,

    les futurs grands noms de l’Histoire.

     

    Armées dévoreuses de vies,

    réquisitionnées par vos messies.

    Sans culottes et sans expérience,

    fils de France en abondance,

    l’Europe sera votre tombeau,

    de Longwy jusqu’à Waterloo.

     

    FLEURUS

    VICTOIRE !

    De ceux qui ont couvert de gloire,

    les futurs grands noms de l’Histoire.

     

    VALMY

    VICTOIRE !

    JEMMAPES 

    VICTOIRE !

    HONDSCHOOTE 

    VICTOIRE !

     WATTIGNIES 

    VICTOIRE !

    FLEURUS

    VICTOIRE !

    De ceux qui ont couvert de gloire,

    les futurs grands noms de l’Histoire.

     

     

    Clichy, le 10/02/1989

    JLB

     

     

     

     

     


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  • CHRONOLOGIE du 21 Septembre au 18 Octobre 1792

    CHRONOLOGIE du 21 Septembre au 18 Octobre 1792


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  •  

                                            20 SEPTEMBRE 1792

    LES SOLDATS DE L’AN II

     

    Aux soirs de victoire, de lambeaux, ils firent des étendards.

    La dernière salve de leurs canons, fût une salve d’espoir.

    L’honneur semblait emplir leurs cœurs.

    Faiseurs de Révolution, ils l’instigueront dans les mœurs.

    Soldats de la Convention, aux calicots tricolores,

    le Peuple libre, toujours dans sa mémoire, les honore.

    Sans culottes armés de la fureur de vaincre,

    « à bas tous les tyrans », criaient-ils dans les assauts où il fallait les craindre.

    Paysans munis de bâtons, de fourches ou de faucilles,

    rien n’arrête la raison des peuples qui refusent d’être à nouveau serviles.

    A Valmy, ils boutèrent l’ennemi hors de France,

    avec pour seule confiance, leur courage et leur vaillance.

    Lorsqu’ils se regroupaient par milliers sur les places de la Nation,

    l’entrain était tel qu’ils partaient à la guerre en chansons.

    « A çà ira, çà ira, on les pendra les aristos »

    « A çà ira, çà ira, on les aura tous ces salauds ».

    C’était de superbes défilés, aux lauriers jamais ternis,

    la guillotine veillait aux comptes des traitres et des mal convertis.

    Sur le champ de bataille, on mourait en criant « Vive la Révolution ».

     

    O morts pour l’Avenir, relevez-vous aux oraisons,

    que vos chants parcourent encore nos campagnes,

    que vos faits d’armes libèrent le monde de ses bagnes.

    Glorieux parents qui avec rien firent tout,

    Armée de la Révolution dont l’Histoire se joue.

    Vous qui coupèrent les têtes en trop d’un régime d’infamie,

    vous qui reléguèrent presque la féodalité au rang de l’oubli.

     

    Oui, on vous doit l’immortalité, la vénération jusqu’aux confins des temps,

    si votre époque est si lointaine, par vous, la Révolution vivra longtemps.

     

    JLB 21 MARS 1983

     


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  • SEPTEMBRISADES6SEPT1792

    SEPTEMBRISADES

     

    Les nobles sont à la porte de l’Etat,

    ils crient au secours vers l’étranger,

    rameutant l’armée des princes émigrés.

    Mais le Peuple, tout seul s’est couronné,

    et aucun envahisseur ne restituera le Roi !

     

    Mort aux nobles

    mort aux bourgeois,

    mort au gens de robes,

    mort au Clergé,

    mort aux destitués.

     

    Vin à discrétion pour sauver la Nation,

    6 francs par jour pour être tueur de la Révolution.

    Il faut parachever l’œuvre de Liberté,

    aux braves gens de tuer ceux qui les ont exploités !

    Tuez précurseurs de l’insurrection,

    tuez ! Septembriseurs de la Révolution !

    Assainisseurs de prison,

    Robespierre et Danton avaient-ils raison ?

    Royalistes, ecclésiastiques, Septembre 92

    Souvenez-vous des Septembrisades.

    Il y aura toujours des tueurs pour se venger

    des siècles de monarchie où le Peuple est humilié.

     

    Jetez leurs têtes aux dépotoirs,

    que les guillotines servent de hachoirs.

    SEPTEMBRISEURS, la vengeance est à l’heure !

    C’est la mémoire de l’asservissement

    qui arme le bras de braves gens !

     

    La Nation peut-elle accepter l’invasion des monarchies étrangères ?

    Repoussez l’absolutisme, Peuple révolutionnaire !

    En route, pour Valmy !

    Mort à toutes les monarchies !

    Marche ! Soldat du Tiers-Etat,

    mort aux nobles d’ici bas !

     

    Nantis et Potentats,

    souvenez-vous des Septembrisades !

    Un peuple incontrôlable est très dangereux,

    un peuple révolté sait ce qu’il veut.

    Des têtes de profiteurs !

    Souvenez-vous des septembriseurs !

     

    Clergé et parvenus

    que l’on course dans les rues !

    Souvenez-vous des Septembrisades !

     

    On ne menace pas un peuple qui tient sa liberté,

    on ne le menace pas d’une nouvelle captivité.

    Appeler tous les bourgeois de l’étranger,

    pour remettre en place les exilés,

    mais le Peuple a su prendre en main son destin,

    lorsqu’il ne vivait pas mieux que les chiens !

    Or un peuple soumis à un maximum d’impôts,

    s’inquiète de ce que son argent vaux.

     

    Royalistes et prêtres,

    tremblez, voici les septembriseurs !

    Oppresseurs et profiteurs,

    souvenez-vous des Septembrisades !

    L’empreinte de votre mentalité

    doit être effacée à jamais !!!

     

    JLB 7 AOUT 1981

     


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