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  • 9 AOUT 1791


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  • 21 JUIN 1791

    (source site l’internaute)
    21 juin
     Louis XVI déguisé en valet de chambre, Marie-Antoinette, leurs deux enfants et la gouvernante sont arrêtés dans la bourgade de Varennes-en-Argonne. Ils avaient fui le palais des Tuileries la veille afin de rejoindre l'armée du marquis de Bouillé à Metz. Mais le cortège royal est reconnu à Sainte-Menehould par le maître de poste Drouet qui donne l'alerte. La famille est ramenée à Paris. Le peuple se sentira trahi par la fuite du roi. L'Assemblée suspendra le roi provisoirement. Pour freiner la montée des Républicains, elle tentera de faire passer la fuite royale pour un enlèvement organisé par les contre-révolutionnaires. Mais les événements mèneront à la fusillade du Champ-de-Mars, faisant une cinquantaine de tués parmi la population.

     


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  • 10 MARS 1791 : Bref du Pape "Quod Aliquantum"


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  • 12 JUILLET 1790, vote de la constitution civile du Clergé

    VITRAUX EGLISE DE ST MARTIN EN RE


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  • 5 OCTOBRE 17895 OCTOBRE 1789

    LE PEUPLE DONT UNE MAJORITE DE FEMMES S'EN VA CHERCHER LE BOULANGER, LA BOULANGERE ET LE PETIT MITRON

    voilà le Louis XVI sans culotté ! Qui boit son petit coup...


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  • LES TYRANS

    ON SE PAUME AU  JEU DE PAUME (serment du 20 juin 1789)

    LES TYRANS

     

    La France était convaincue,

    que d’aristocratie, elle n’aurait plus.

    Qu’ainsi pouvaient commencer,

    les années de Liberté.

     

    Avait-elle pris garde à ces nouveaux gens,

    les assoiffés de pouvoirs, d’honneurs et d’argents ?

    Elle qui avait cru changer les temps,

    pour multiplier son pain, a multiplié ses TYRANS !

    De tout son territoire,

    sorties ses bêtes noires !

     

    Refrain

    Voici vos gouvernants !

    Fiers représentants !

    Allez ! Petits ou grands,

    Devenez nos TYRANS !!!

     

    (Ambiance Sans-culotte et guillotine)

    « Accusateur Public », « accuse donc !

    un Fouquier-Tinville quelconque.

    Des Marat, assoiffés de renommée,

    « Ami du Peuple », sans sincérité, 

    qui laissent leur mémoire,

    au fond de leur baignoire.

    Les « propre à tout » comme Barère,

    (L’Accusateur Public)

    -         étaient-ils révolutionnaires ?

     

    Les Javogues, « buvant des verres de sang »,

    (L’Accusateur Public)

    -         étaient-ils tes convenables représentants ?

     

     

     

    Refrain

    On détrône un potentat

    pour le remplacer par cela.

    La vermine de tout l’Etat,

    c’est crue bonne à être Loi !

     

    (L’Accusateur Public)

    -         Et qu’avait à faire le Peuple de tant d’avocats,

    cabale de la Convention Nationale ?

    -         Et de tous ces bourgeois et docteurs en n’importe quoi ?

    -         Ces affairistes et petites gloires locales ?

     

    Refrain

    Humez vos gouvernants !

    Braves représentants ?

    Votez ! Petits ou grands,

    Devenez des TYRANS !!!

     

    On se paume au Jeu de Paume,

    le ridicule nous embaume.

    (L’Accusateur Public)

    -         Que vous ont donné les beaux parleurs ?

    -         Qu’ont apporté ces vils orateurs ?

    La « Voix de la rue », genre Chaumette,

    (L’Accusateur Public)

    -         Pense Peuple ? Pense à sa tête !

     

    Rien de neuf au commun des mortels,

    rêvant de gloire universelle,

    (L’Accusateur Public)

    -         Pour eux-mêmes !

    Tel Hérault de Séchelles,

    ce noble arriviste aux « voix belles ».

     

    Refrain

    Au royaume des bourgeois,

    il y a plus de mil’rois.

    Aux Assemblées et Sénats,

    EH ! Demandez leurs vos droits ?

     

    (L’Accusateur Public)

    -         Chacun pour son prestige – chacun pour des lauriers,

    -         Combien de Fabre d’Eglantine « aux mains percées » ?

    -         De Merlin de Thionville, faisant leurs intérêts,

    -         De traitres à tous ?

     

    Futurs maires ou futurs préfets !

    Les Pache et les Fouché de tous les râteliers !

    Les Barras « petit roi », dans le luxe empanaché !

     (L’Accusateur Public)

    -         Etait-ce bien l’exemple, que tu t’étais donné ?

    -         Voulais-tu des lois, telle celle du Chapelier ?

     

    La prévarication et la compromission

    sont venues s’occuper de votre Révolution !

     

    (L’Accusateur Public)

    -         Elus de tous les bords

    ne perdent pas le Nord,

    -         En s’agrippant à la scène politique

    sachant que cela leur sera bénéfique.

     

    Refrain

    Criez aux mécréants !

    Millions de votants.

    Qui sont donc ces « régents »,

    s’ils ne sont pas TYRANS ?

     

    Les Droits de l’Homme, transformés en haine et violence,

    Carrier, Dumas, Fréron, trois bourreaux sillonnant la France.

    Fournier « l’américain » dit « les basses œuvres »,

    Mission Terreur !

    (L’Accusateur Public montrant une tête coupée)

    -         Voulez-vous en une preuve ?

     

    Réjouissant le sanguin Hébert, « l’Homère de l’ordure »,

    faisant croire que le Peuple n’aime que la vomissure.

    Tel un Maillard, serviteur et septembriseur,

    ou autre Schneider, es-maitre du haut le cœur.

    (L’Accusateur Public)

    -         Danton était-il vraiment « sans parti, sans faction »

    lorsque le sang s’écoulait jusque devant sa maison ?

     

    Refrain

    Constituante, Convention…Directoire,

    jugeons les sombres acteurs de notre Histoire,

    dans cette légale cour des miracles,

    tous les vices humains faisaient cénacle.

     

    Il y eut les fanatiques et les curés défroqués,

    des mi-fous, et ceux bien trop emplis de subtilités,

    de Sieyès à Robespierre en effleurant Saint-Just,

    (L’Accusateur Public fait tomber le couperet)

    -         Ouvrez le Panthéon sur un échafaud rustre !

     

    L’abbé survivra, ni incorruptible, ni archange.

    (L’Accusateur Public)

    -         C’est que parfois « les taupes » ont des cachettes étranges. 

     

    On vit défiler de biens sinistres personnages.

    Pour certains, dame Guillotine, en fit bon usage.

    Il y avait aussi ceux qui arrivant au pouvoir,

    prirent leur revanche, lavant leurs vieilles histoires.

    (L’Accusateur Public en sourdine)

    -         (Hein ! Pas vrai, Vadier !)

     

    Refrain

    Tels sont vos dirigeants,

    pas trop intéressants !

    Certes, petits ou grands,

    mais ce sont vos TYRANS !

     

    (L’Accusateur Public)

    -         Ne faut-il pas noircir,

    cabotins et sbires,

    arrivistes nouveaux,

    ces hommes, là, de trop ?

     

     

    Refrain

    Bourgeois, aventuriers,

    et notaires recyclés,

    de la Nation, triés,

    par le Peuple, illettré !

     

    (L’Accusateur Public)

    -         Combien de Pétion « stentor » retentissent encore ?

     

    Mais les promesses restent sans échos, dans les mêmes décors.

    C’est fou, ce que le pouvoir monte à la tête.

     

    (L’Accusateur Public)

    -         Est-ce que les « pilleurs » paraissaient honnêtes ?

    Ainsi qu’un Reubell,

    (L’Accusateur Public)

    -         Tous bons pour le mépris !

    Tel un Tallien ou un Collot d’Herbois. 

    (L’Accusateur Public)

    -         Est-ce donc là, les ministres de votre Patrie ? 

    Zélateurs et girouettes, futurs ralliés,

    concurrents piteux de Talleyrand « l’endiablé » 

    (L’Accusateur Public)

    -         Napoléon, lui-même, est sorti de ce tas !

    (L’Accusateur Public en sourdine et regardant s’il est seul)

    -         (Devant Cambacérès –lui montrant ses fesses).

     

    Refrain

    Ce sont vos gouvernants,

    piteux représentants,

    mis aux premiers rangs !

    Vos élus, vos TYRANS !!!

     

    Et la France maintenant sait,

    ce que la République est.

    Ce que Démocratie veut dire,

    que ce n’est pas mieux, pas pire,

    qu’avant ou qu’après,

    (L’Accusateur Public qui conclut)

    -         Toujours, elle paie

    pour ceux qui la gouvernent.

    -         Toujours, elle est même,

    celle du pauvre, celle du riche,

    une société qui est en friches.

     

                                                      Clichy, le 08/02/1989

    JLB

     


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