-
-
-
-
-
-
-
-
Par Eugène Varlin le 24 Avril 2012 à 13:01
L'EXECUTION DE ROBESPIERRE ET DE ST JUST
FOUQUIER TINVILLE l'ACCUSATEUR PUBLIC
Marat saigné tout vif dans sa baignoire
LA TERREUR
En Place de la Révolution
fût l’échafaud de la Convention.
La grande mesure d’exception
fût instrument de répression.
Ils inventèrent la TERREUR,
tours à tours, battus ou vainqueurs,
soit Montagnards, soit Girondins,
tous un petit peu assassins.
Marat, saigné tout vif, dans sa baignoire,
le couperet, du matin jusqu’au soir,
sec, allait ensanglanter l’Histoire,
légalement et avec devoir.
On fit Justice par la peur,
l’ordre du jour était TERREUR.
Et l’on décolla la tête,
d’une Marie-Antoinette.
Sans interrogatoire et sans droit,
intrigant suit le chemin de la Loi.
Fouquier-Tinville devenu Roi,
regarde ce que te montre son doigt.
La Guillotine – la frayeur,
d’un pays vivant sous la TERREUR.
Quand tombent trop de bustes
séparés des têtes illustres.
Et le grand Robespierre s’est repu,
de son culte de paix et de vertu.
Du sang du Tiers-Etat prévenu,
que son heure à lui était venue.
Petite ou grande TERREUR,
le crime avec la rigueur,
s’était uni sur l’échafaud,
de Dunkerque jusqu’à Bordeaux.
Glorieux révolutionnaires,
princes de la République, fiers,
Collot d’Herbois, Fouché et Barère,
Cambacérès, Carrier, tous frères.
Inspirateurs de la TERREUR,
un couperet au fond du cœur,
vous reviennent tant d’honneurs.
Régicides et libérateurs,
futurs princes de l’Empire,
que l’on a oublié d’honnir.
Clichy, JLB le 29 Août 1988
D’après « l’Histoire » spécial n°113
votre commentaire -
-
Par Eugène Varlin le 19 Avril 2012 à 13:17
LA RAISON OU L’ETRE SUPREME
A nouvelle époque, de nouveaux cultes,
car la Révolution, cela s’inculque.
Merci à Monsieur Héraut des Seychelles,
dit le sans-culotte, en regardant le soleil.
On nationalise la Religion,
intronisant la pure déesse Raison.
Nos hommages à la neuve divinité,
qu’éclaire le beau flambeau de la Liberté.
N’AVAIENT-ILS PAS TOUS PERDU LA RAISON,
A VOULOIR TANT L’ERADICATION ?
Depuis que l’Homme est : Depuis sa genèse,
il n’avait ébranlé cette parenthèse,
de la croyance en une divinité.
La Croix, un Christ, des Saints, cela lui suffisait.
ILS ONT CHERCHE ET TROUVE LA RAISON,
LES CURES LES ONT TROP PRIS POUR DES CONS !
Mais tout cela, les tracassait trop quand même,
d’effacer leur Univers d’un coup de peigne.
Lors, le grand Robespierre, certes bon père,
vit tout ce dévot Peuple dans la misère.
Qu’il lui fallait que trop, du Culte, des Totems,
leur pondit un œuf nommé « Etre Suprême ».
Un Dieu patriotique et civique,
gueulant à tout va « Vive la République ».
L’ETRE SUPREME FUT BIEN PITEUX,
CRURENT-ILS EN CE SEMBLANT DE DIEU ?
Notre Dame tapissée en rouge et noir,
on criât au scandale, on criât gare !
A prêter des serments, à chanter des hymnes,
on préféra le chant de la guillotine.
CRURENT-ILS EN CE NOUVEAU DIEU ?
LES FLOTS DE SANG ETAIENT-CE MIEUX ?
Cormeilles, JLB 5et6 /11/1988
votre commentaire -
Par Eugène Varlin le 16 Avril 2012 à 16:40
EXECUTION DE LOUIS XVI 21 JANVIER 1793
COUPABLE ?
Le dix Août Mil sept cent quatre vingt douze,
la monarchie au Peuple sert de pelouse.
Dix siècles s’effacent en une journée,
et Louis XV, roi de France est accusé…
COUPABLE ?
On le dit, on le pense.
COUPABLE ?
D’être le roi de France !
Quand la Révolution a changé de mains,
de celles du Peuple à celles de politiciens,
on a réuni des assemblées de toutes sortes.
Mais Peuple de France, tu es resté à la porte.
COUPABLE ?
Louis le seizième.
COUPABLE ?
Le destin enchaîne.
Des ruisseaux de sang coulent dans les rues,
la ville n’est plus qu’un charnier qui pue.
Le Peuple agonise, il a faim.
Mais que font Montagnards et Jacobins ?
Dans la Convention Nationale,
ils jugent, ils votent, et font du légal.
Alignant les têtes ennemies,
au bout des piques du grand Paris !
Ci-devant Robespierre, Ci-devant Danton,
on a volé au Peuple sa Révolution !
COUPABLE ?
D’être le dernier roi.
COUPABLE ?
Inutile à la Loi.
Et c’est l’heure de biens sombres massacres,
la reine Guillotine, chaque jour, sacre,
des têtes inconnues, des têtes confondues,
en attendant celle d’un Louis Capet déchu.
La bourgeoisie chasse la noblesse,
le lucre remplace la richesse,
se servant du Peuple pour escabeau,
avant de l’envoyer à l’échafaud.
COUPABLE ?
D’être ce que l’on est.
COUPABLE ?
D’être et d’avoir été.
Louis Capet, l’Assemblée vous accuse,
d’autant que la France, ne vous récuse.
La République Universelle a bâclé sa comédie.
A quoi donc la Révolution a-t-elle abouti ?
Pour un roi, cinq cent tyrans,
un pouvoir s’embourgeoisant.
La guillotine en place de grève
attend cette royauté qui s’achève.
Une tête de roi, un morceau de choix,
cela au nom des nouvelles lois.
Louis le seizième !
COUPABLE ?
Cible de la haine.
COUPABLE ?
Bourreau fait ton office.
COUPABLE ?
Bourreau soit bon complice !
Clichy, JLB le 13 juillet 1988
D’après « Histoire magazine n°37 » Louis XVI était-il coupable ? de P et P Girault de Coursac.
votre commentaire -
Par Eugène Varlin le 16 Avril 2012 à 16:31
ABOLITION DES PRIVILEGES
DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique