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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

    MESURES

    Coups sur coups, visant à mettre le peuple à genoux,

    Mesures réactionnaires, mesures impopulaires.

    Thiers fît les funérailles à la Défense,

    Contre le peuple de Paris, à outrance.

    Le goût du jour, théories de non-résistance.

    Avec l’ennemi sceller ses convergences.

    Ensuite, il nomma un bourgeois au commandement de la garde nationale,

    D’Aurelle de Paladines, pour le peuple, une brute assoiffée de sang, comme général.

    On sentit le vent furieux d’un coup d’état,

    Quand les parisiens avaient la fierté et le droit,

    S’abattait sur eux, une main oppressive,

    La colère réclamait justice contre les mesures abusives.

    Mesures réactionnaires, mesures impopulaires.

    Ils supprimèrent le moratoire sur les échéances et loyers,

    Sous peine de saisie, paiement obligatoire et avec les intérêts.

    Ainsi le petit commerce était ruiné, après le Siège, la faillite,

    On favorisait là la grande bourgeoisie par ces lois subites.

    Le peuple à la rue par  l’huissier et l’expulsion,

    Les propriétaires profitants de la situation.

    Coups sur coups,

    Visant à mettre le peuple à genoux.

    Paris en ruines, décapitalisé, au profit de Bordeaux.

    Ce fût un affront de plus après tant de maux.

    On suspendit les six principaux journaux républicains,

    Pour couper la parole à la révolution, mais le décret sera vain.

    Par l’affiche et les placards, la protestation gagnât les murs.

    Paris rejetait en masse les iniques mesures.

    Mesures réactionnaires, mesures impopulaires…

    Au surplus, le gouvernement condamna à mort par contumace,

    Plusieurs révolutionnaires, dont FLOURENS et BLANQUI.

    Les perspectives étaient noires en face de toutes ces menaces.

    Des jours blafards allaient poindre sans un sursaut de Paris.

    Ce fût encore l’enlèvement de la solde des gardes nationaux,

    Pour de nombreux parisiens, la misère complète, c’en était trop.

    Coups pour coups, il fallait briser le joug.

    Les bataillons de la garde nationale se fédérèrent, unanimes,

    On ratifia une constitution, quand la situation prime,

    Un COMITE CENTRAL fût ainsi désigner,

    Le peuple se rassemblait.

    Versailles pouvait craindre les pavés de l’émeute.

    Mais THIERS déjà rassemblait sa meute….

     

                                                          JLB 13/02/1983

     

    D’après : Prosper Olivier LISSAGARAY « Histoire de la Commune de 1871 »

    Bernard Noël « Dictionnaire de la Commune »

    Plaquette du musée de ST DENIS.

     

     


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  • LES HOMMES DE LA DEFENSE NATIONALE, qui gouverne la France en 1871 avant la Commune ?

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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    LES TROUPES PRUSIENNES DEFILERENT…

     

    Dans leur chevauchée tragique,

    Fauchant sur leur passage, une armée française statique,

    Les prussiens arrivent à paris,

    Assiègent la capitale où la résistance s’établit.

    On a vu les magouilles des capitulards,

    Qui signèrent l’armistice sans histoire.

    Quel envahisseur ne veut-il pas humilier son vaincu,

    Investir sa capitale, défiler le long de ses rues.

    Déployer sa prestance, son faste, son envergure,

    Montrer son souci colonialiste, son ingérence la plus dure.

    Le peuple parisien montrera sa fierté,

    Il a trop subit la misère, pour tronquer sa liberté.

    Il décide à l’unanimité le soulèvement,

    Assez de traîtres français, pour maintenant, avoir d’étrangers gouvernants.

    Bismarck veut montrer, en une parade, sa supériorité,

    Mais Thiers souhaite lui, pour sa politique, le voir durablement, s’installer.

    La honte sied mal à la face de notre patrie,

    Mais l’infâme politicien, veut terminer ce qu’il a promis à la bourgeoisie.

    La République entendra raison de tout débordement,

    Et si le peuple manifeste ce sera pacifiquement.

    Le 1er Mars 1871, trente mille prussiens, claquent du talon sur les Champs-Elysées.

    Au delà, de l’avenue royale, ils n’oseront pas s’aventurer.

    Toutes les boutiques sont fermées, les statues voilées,

    Les immeubles de part et d’autres, de drapeaux noirs, sont pavoisés.

    Au crépuscule, les becs de gaz restent éteints, l’avenue inerte,

    Les fontaines sont taries, autour les barricades populaires sont en alerte.

    Ainsi les troupes prussiennes défilèrent,

    Regardant en chien de faïence l’élan révolutionnaire.

     

                                                                                                    JLB 11 avril 1983

     

    D’après : Albert OLLIVIER « LA COMMUNE »

     


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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

    « LA REPUBLIQUE OU LA  MORT »

    On se souvient des anciens, même en de tristes jours.

    Les martyrs de février et de juillet sont là toujours.

    Ils sont là, devant les bataillons populaires qui défilent à la Bastille,

    Jurant à la République devant la colonne qui brille.

    Des centaines de lampes vont en une fraternité battante,

    Couronnes et drapeaux font une spirale montante,

    C’est la foule cet océan, c’est le peuple unis,

    Tous, soldats et gardes nationaux dans le même esprit.

     

    Alors que la paix est signée,

    Que les prussiens vont investir Paris avec leur armée,

    Tout l’Ouest de la Capitale est abandonné par l’autorité militaire,

    Ainsi que l’armement, tout ce qui à la garde nationale est nécessaire.

    Ce fût  un élan grandiose, comme aux grands jours,

    Livrerait-on nos canons aux ours ?

    Le peuple se portât au Ranelagh, au parc Monceau, avenue de Wagram,

    Ses bras remplacèrent les chevaux, aussi bien les enfants que les femmes,

    Tous s’attelèrent aux canons payés de famine et de mort,

    Pour les ramener dans les quartiers, où ils les défendront encore*.

    Il n’y eut aucun mot d’ordre et tout l’armement fût sauvé.

    Encore la garde nationale affirmait son patriotisme dévoué.

     

    On se tenait en alerte face aux méfaits gouvernementaux,

    De fausses nouvelles étaient régulièrement propagées par les journaux.

    L’entrée des prussiens était constamment annoncée,

    L’agitation battait son plein dans les clubs de tous les quartiers.

    Paris envahi, montrera son courage et sa volonté,

    Paris insurgé regardant en coin le triomphateur et sa vanité,

    Le peuple évitera le combat contre l’envahisseur,

    Au grand dam du gouvernement et de son funeste labeur.

    Une petite saignée encore dans la classe ouvrière,

    Quelques fusillades contre le fleuve révolutionnaire,

    Thiers dut en rêver, mais Paris se barricade, s’isole de ses quartiers riches,

    Que le prussien y vienne, le peuple lui crie chiche !

     

                                                                              JLB 5 AOUT 1984

    D’après : MAURICE CHOURY « LA COMMUNE AU CŒUR DE PARIS »

     

    Notes : *les canons de la garde nationale achetés par souscription populaire furent ensuite regroupés dans l’Est de Paris, principalement à Montmartre, place des Vosges, à la Bastille, rue de Charonne, place d’Italie, à l’Hôtel de Ville, sous la garde de chaque bataillon qui en étaient les propriétaires.

     


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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

    QUATRE CENT VINGT SEPT RURAUX

    Le 12 février 1871,

    Se réunit l’Assemblée cousue d’onces.

    L’Assemblée de la France à quatre pattes,

    Qui a choisi Bordeaux comme théâtre.

    Les gouvernements louches passent et passeront,

    Dans cette « capitale » symbole de notre courage-fuyons.

    S’éloigner du prussien, mimer la résistance,

    Mais tout est dit quand Thiers prend la présidence.

    Mettre le pays sur la paille,

    Et traiter avec la Prusse qui trône à Versailles.

    La France des hobereaux,

    Qui font voter les ruraux,

    Comme aux temps des Etats Généraux.

    La France des traîtres est née à Bordeaux.

    Le sort de l’Alsace et de la Lorraine,

    Se joue ainsi dans une urne aquitaine.

    Cette assemblée bourgeoise et réactionnaire a statué,

    La France sera mutilée.

    On entendit la voix des députés parisiens s’élevée,

    De peu de poids dans ce concert de lâchetés.

    A Bordeaux, l’Assemblée a choisi la petitesse,

    Avec un député comme VICTOR HUGO, elle aurait pu être noblesse.

    Mais il fallait casser la députation parisienne,

    Briser la meute ouvrière, radicalement républicaine.

    « Décapitaliser » la capitale populaire,

    Bordeaux crût là bien être à son affaire.

    Mais on déménagea à Versailles,

    Plus proche pour déclarer la guerre sociale,

    Avec les prussiens utiles pour faciliter au travail.

    Enfin, les monarchistes préparaient leur revanche,

    Chaque lois, qu’ils votaient leur donnaient les coudées franches.

    Et le peu de démocrates qui restaient encore en France,

    Quittèrent cette assemblée de manigances.

    Ils furent hués dans l’hémicycle,  mais honorés justement au dehors.

    Quatre cent vingt sept ruraux mirent donc le pays à la vie à la mort.

    Il ne s’agissait plus du tout de gouverner,

    Mais de signer une paix qui niait le patriotisme ouvrier

    Et tous ceux qui préféraient mourir en combattant,

    Payant l’infamie de leur généreux sang.

    Payant cette créance capitaliste,

    Soldant cette curée monarchiste,

    Pour tous ceux qui dans la lâcheté s’enrichissent,

    Pour tous ceux qui contre le progrès social, s’investissent,

    Et qui n’hésitent pas devant les guerres civiles,

    Pour rendre les exploités encore plus dociles…

     

                                                                               Clichy, JLB 5 juillet 1991

     

    D’après VICTOR HUGO : « Choses vues 1870-1885 »

    G. BOURGIN « LA COMMUNE » Collection « Que sais-je ? »

      

      


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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

    ARMISTICE ET ELECTIONS (Législatives 8/02/71)

    Ils ont trompé et abusé les parisiens,

    Ils ont mangé leur pain avec les prussiens.

    Gambetta, l’acharné, a été expédié en province.

    Le gouvernement conclut donc un cessez le feu, son espoir mince.

    Bismarck, le prussien, veille à tous les points.

    La police est par quatre chemins, néanmoins,

    Les capitulards sont incertains.

    Trochu est angoissé, lui, c’est la révolte qu’il voit poindre,

    Surtout, ce pauvre général pleure à son prestige moindre.

     

    ARMISTICE ET ELECTIONS

    Le peuple depuis longtemps trahi, semble s’interroger.

    Gambetta liquidé, pour lui, la France est totalement livrée.

    C’est le règne des JULES, ils corrompent à la ronde,

    L’armée bien sûr, mais aussi, quelques gardes nationaux, prêts à la fronde.

    Jules Favre a fait de la vente de la France, sa tâche.

    Pour beaucoup, dans l’opinion, il est le pire des lâches.

    Ce genre d’homme n’a pas d’honneur,

    On n’abuse pas le peuple par une politique de leurres.

     

    ARMISTICE ET ELECTIONS

    Les parisiens n’ont pas voté pour les lâches et les faussaires,

    Ils ont choisi, BLANC, HUGO, GARIBALDI, GAMBETTA comme pairs.

    Aucun membre du gouvernement n’apparaît avant de nombreux noms,

    A ces gouvernants, l’on donnait, par ce vote explicite, leur démission.

    Mais à des gens infâmes, procédés de voleurs,

    Les résultats de ces élections prennent dés lors une autre couleur.

    Thiers, Favre, remontent dans les suffrages, étrange manipulation.

    Les capitulards pouvaient continuer leur ignoble profession.

     

     

    ARMISTICE ET ELECTIONS

    Les plus révolutionnaires l’ont emporté à Paris,

    Quant à la province, elle a voté sous la férule ennemie.

    C’est dire finalement que la capitale est isolée,

    Par l’ignorance rurale, exploitée, par les « amis de la paix ».

    La reddition à merci, la République tronquée.

    Ce sont les monarchistes qui sourdement préparent leurs menées.

    Signer avec Bismarck, ils laissent cela aux « républicains ».

    Mais c’est, à eux aussi, leur vœu le plus certain.

     

    ARMISTICE ET ELECTIONS

    Le pays se retrouve entre deux clans de comploteurs

    Capitulards monarchistes ou républicains, font pareil labeur.

    L’administration est en branle, les rouages graissés,

    Bismarck, le sait et le premier, manœuvre le tout, avec subtilité.

    Cinq milliards, deux régions, pour « l’ordre » en France.

    Pour mater la plèbe, il n’y a pas de grosse dépense.

    La honte n’est pas suffisante pour ce gouvernement.

    C’est le bagne, qu’il lui faudrait immédiatement.

     

                                                        JLB 15 mai 1984

     

    D’après : « L’avènement de M. THIERS et réflexions sur la Commune » HENRI GUILLEMIN

     

     

     THIERS

    Notes wikipédia : Bismarck

    Bismarck ne donne que trois semaines pour organiser les élections. Faute de temps, il n'y aura donc pratiquement pas de véritable campagne électorale, excepté à Paris où les comités électoraux restent très actifs. Les républicains les plus modérés, franchement hostiles à Gambetta, rejoignent parfois les listes monarchistes à la composition pourtant déjà assez confuse. Les listes républicaines sont souvent plusieurs par département, le clivage entre républicains radicaux et modérés s'avérant être souvent insurmontable. Les élections furent donc transformées en une sorte de référendum « pour ou contre la paix », et les résultats s'en ressentent clairement[5].

    Dans les régions occupées, les réunions publiques sont interdites et c'est l'occupant qui se charge de l'organisation des élections. En province non occupée, les préfets soutiennent les listes favorables à la capitulation. À Paris le vote est républicain. C'est Louis Blanc qui y arrive en tête, suivi de Victor Hugo, Léon Gambetta,Garibaldi et, en 27e position, le jeune Clemenceau. Les deux négociateurs de la paix, Adolphe Thiers n'arrive qu'en 20e position et Jules Favre en 34e. 37 élus du département de la Seine s'opposent au traité de paix négocié avec la Prusse, contre 6 qui le soutiennent [6]. b

     

    Élections législatives de 1871

     

    Majorité précédente

    Bonapartistes 

    Gouvernement sortant

    Défense nationale 

    Majorité élue

    Royalistes 

      

    Élections de 1869 

    Élections de 1876 

     

     

     

     

     

     


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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    THIERS, L’INFAME

     

    Durant ce siècle, pendant cinquante ans,

    La France eût cet homme d’état.

    Dans toutes les ignominies, il marcha,

    Bâtissant son « œuvre » perfidement.

     

    THIERS, ce nabot monstrueux et sournois,

    Piètre et cancre, bourgeois corrompus aux bourgeois.

     

    Il trahira son protecteur, Lafitte,

    Dans la grâce du Roi, il deviendra, provocateur aussi vite.

    Espion, ministre, massacreur de républicains,

    Rédacteur des lois d’interdiction et de maintiens,

    Paris lui doit aussi les fortifications,

    Mais c’est les libertés qu’il réduit à la plus petite expression.

     

    THIERS, cette fripouille politique,

    Traître et maître en bassesses stratégiques.

     

    Alors qu’il s’indignera au bombardement de Palerme,

    Vingt-trois plus tard, sur Paris, il fera de même.

    Quand survint, la Révolution de Février,

    Celui qui prêt du roi avait mendié, alla se cacher.

    En juin, il revint, cerveau malsain de l’ordre parlementaire,

    En dénonçant les républicains comme « des obstacles à la République ».

    Orateur ratatiné aux homélies sur les libertés nécessaires,

    Virulent pour la guerre à laquelle tendra toute sa politique.

     

    THIERS, ce nain cireur de bottes,

    Virtuose du parjure et des fautes.

     

    Il humiliera totalement la France à l’étranger,

    Poursuivant ses desseins de rendre serviles toutes modernités.

    Apôtre d’un protectionnisme d’Etat,

    Il stigmatisera comme profanation toutes réformes des lois.

    Avide de richesse, il en deviendra même millionnaire,

    Pleurant même à sa propre concussion dans son dernier ministère.

    En 1871, à Bordeaux, il vola encore la France,

    « Sa » république économe, fit à tous, répugnance.

    Il donna libre cours à ses bas stratagèmes,

    L’homme perfide pouvait libérer ses haines.

     

    THIERS, ce parvenu hypocrite,

    Ses pages d’infamie, dans l’Histoire, sont écrites.

     

    Quand la France, fût à nouveau, sous la botte de l’invasion étrangère,

    Il fit approuver la paix honteuse et ses préliminaires.

    Lui vint même l’idée, de « décapitaliser » Paris, en armes.

    Il était l’expression la plus véhémente d’une contre « révolution » rugissante et infâme.

     

                                                                              JLB  le 08/02/83

     

    D’après KARL MARX « La guerre civile en France »

     

     


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