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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

    EN FAVEUR DU PEUPLE

    En faveur du Peuple, décrets communeux, décrets sociaux.

    En faveur du Peuple, abolir le passé et vivres les principes fondamentaux.

    C’est la Commune, le gouvernement du Peuple.

     

    Les seigneurs des usines, juges et bourreaux,

    Patrons, grands et petits, sont tombés de haut.

    Suppression du travail de nuit pour les boulangers,

    Cet Esclavage de nuit d’une juridiction privée.

    La Commune, et à l’œuvre, elle abolit les serments professionnel et politique,

    Prévoit nombres de saisies et mesures financières sur les biens ecclésiastiques.

    Elle interdit les pénalisations, les amendes, les retenues, sur les salaires

    Prescrit des peines à ceux qui enfreignent les lois, extorquent la classe ouvrière.

    Les travailleurs peuvent compter sur son respect.

    Les outils gagés au Mont de piété sont ainsi restitués.

    L’ouvrier pourra reprendre l’ouvrage où il l’a laissé,

    Nourrir sa famille de ses mains et de son métier.

    Les ateliers capitalistes qui ont jeté le peuple sur le pavé,

    Sont rouverts et transférés en société autogérées.

    La Commune indemnisant même ces déserteurs capitalistes.

    Dans les mairies, plus de distinction, entre veuves, femmes illégitimes et les mères sur les listes.

    Dans l’enseignement, la bonne œuvre est d’écarter les religieux et les curés,

    Pour émanciper intellectuellement le peuple, c’est aussi la gratuité de la scolarité.

    Au mont de piété encore, sont rendus gratuits, les objets de moins de vingt francs,

    Les loyers sont ajournés pour les trois derniers règlements,

    Les expulsions interdites pour toutes sortes de logements.

    Dans le commerce, c’est l’arrêt des paiements à effets,

    Etalement de leur remboursement sur deux ans, sans intérêt.

    Notaires, greffiers, huissiers, commissaires priseurs, officiers judiciaires,

    Tous deviennent fonctionnaires de la Commune, avec fixité de salaire.

    La Commune étudie la fondation d’Universités libres,

    Pour que les étudiants puissent apprendre indépendamment de titre.

    Tout homme valide doit servir dans la garde nationale de Paris,

    On recherche les traitres et les lâches, la conscription est abolie.

    L’Eglise est séparée de l’Etat,

    Le budget des cultes supprimé, çà va de soi.

    Tous les biens du clergé sont déclarés propriété nationale,

    Dans les églises se tiendront les réunions d’affaires communales.

    La guillotine est brûlée en place publique.

    Quand le précédent gouvernement en avait fait construire une plus expéditive.

    Après le 18 mars, tous les prisonniers politiques sont libérés.

    Certains depuis l’Empire étaient ainsi enfermés.

    La colonne Vendôme, monument de fausse gloire, est démolie.

    Les journaux versaillais mis au pilori.

    Léo Frankel, un étranger, est élu, au nom de la révolution universelle.

    Toutes les séances de la Commune sont publiées au journal officiel.

     

     

    En faveur du Peuple, décrets communeux, décrets sociaux.

    En faveur du Peuple, abolir le passé et vivres les principes fondamentaux.

    C’est la Commune, le gouvernement du Peuple.

     

                                                 JLB 23/02/1983

     

    D’après KARL MARX : « la guerre civile en France »

     

     


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  • Histoire de la commune de paris 1871

     

    CHAPITE IV

    Au cœur de la commune 

    (AVRIL 1871-21 MAI 1871)

     

    « C’est le prolétaire par le prolétaire !

    LE TEMPS EST LIBERTE, fraternité, égalité, solidarité.

    PARIS, lumière et exemple pour la terre entière.

    C’EST UN REVE DE JUSTICE EXHAUSSE POUR L’OUVRIER EMANCIPE. »

     

    Vox Populi

     

    Une écharpe rouge mise sur un Christ,

    Un nouveau discours qui remplit l’Eglise,

    La chaire croule, mais sur des sermons populaires.

    La fumée, des attitudes familières.

    Un café de Montmartre, ou du quartier latin,

    Chaque soir se bâtit un lendemain.

    Dans les clubs, le peuple s’exprime,

    A la timide Commune, envoie ses consignes.

    Œuvres de solidarité, propositions sociales,

    Le peuple discute, le peuple travaille,

    C’est la démocratie directe…

    Les idées fusent dans des pluies de manifestes,

    Autant, par syndicats, par associations,

    Par comités, par coopératives, par sections,

    L’initiative est dans chaque rue,

    Jamais tant de zèle, ne s’était vu.

    C’est que le peuple est enfin lui-même,

    Un, réunit, la réforme pour thème.

    Sans limite, dans le moindre local,

    Eglise, gymnase, café, salle municipale.

    Ou il y a un club, il y a un groupe,

    Commune, voici ta base, voilà tes troupes !

    Elles réclament de l’énergie, bien avant le légal,

    Le prolétariat jusqu’ici a eu tant mal.

    Les orgues se consacrent à la Marseillaise,

    Des majorités féminines accaparent les chaises.

    Le peuple s’éduque, le peuple innove,

    En bonnes paroles, personne n’est pauvre.

    Parfois des sujétions farfelues déclenchent des fous rires,

    C’est qu’en ces jours dans les églises tout pouvait se dire.

    Le jour reste au culte, le soir aux réunions.

    Dans d’autres arrondissements, ce sont les théâtres qui doublent de vocation.

    Mais plus le lieu est grand,

    Plus les auditoires sont conséquents.

    Club Eustache, Club Leu, Nicolas des Champs,

    Des affaires publiques, le peuple se tient au courant.

    Ainsi une proposition peut devenir décret,

    La Commune était toujours prête à écouter.

    D’ailleurs une fédération des clubs existera,

    Mais pour poursuivre, le temps manquera.

    Car dans les clubs, surtout, l’on s’informe,

    Qu’en bien des journaux, à la va-vite, déforment.

    Les motions remontent jusqu’au gouvernement,

    Ainsi l’on pèse sur les élus, l’on gère directement.

    Dans le club, le monde laborieux progresse,

    Car c’est ainsi que le peuple pense que la démocratie s’exerce…

     

                                                                                   Clichy, 26 JUIN 1991

     

    D’après : MAURICE CHOURY « LA COMMUNE AU CŒUR DE PARIS »

     


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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    LA JOIE DE VIVRE

     

    Sous les obus, les flonflons des fanfares,

    Les estaminets se remplissent tous les soirs.

    C’est un tumulte de cris et de bravos,

    C’est la solennité d’un genre nouveau.

     

    LA JOIE DE VIVRE, LA JOIE DE VIVRE

    LA REVOLUTION DU SOURIRE.

    LA JOIE DE VIVRE, la fin des Empires,

    Le peuple de s’applaudir,

    LA JOIE DE VIVRE.

     

    Les hommes en fédérés, les femmes en caracos.

    On s’arrache les journaux aux ardents éditoriaux.

    Paris n’est plus qu’une immense fête,

    Un drapeau rouge à chacune de ses fenêtres.

    Des moissons de fleurs encombrent les Halles,

    Voici le Printemps de la population du travail.

     

    LA JOIE DE VIVRE, LA JOIE DE VIVRE 

    LA REVOLUTION QUI DELIVRE.

    LA JOIE DE VIVRE, une liesse ivre.

    C’est la REVOLUTION, il faut le dire.

    LA JOIE DE VIVRE.

     

    Qu’importe si l’ennemi est aux portes,

    La Liberté sur tout l’emporte.

    Dans la lumière, les baïonnettes défilent toujours.

    Des airs de victoire sèment l’allégresse alentours.

    Solidarité et Fraternité fondent sur la Cité.

    Un soleil ardent défie des spectres meurtriers.

     

    LA JOIE DE VIVRE, LA JOIE DE VIVRE

    AUX ECLATS L’ON PEUT RIRE.

    LA JOIE DE VIVRE, enfin libres.

    Le Peuple de s’élire.

    LA JOIE DE VIVRE.

    D’un air de délivrance, sous le canon tranquillement

    Paris n’est pas la Babylone, peinte à feu et à sang,

    L’esprit populaire garde ce sérieux magnifique,

    On chasse les espions et les débats sont politiques.

    Dans ces jours de gloire, le peuple se grandit de vérité.

    Les enfants aussi sont partout, et nullement troublés.

    Les femmes parlent avec bonhomie, elles incendient en beauté.

    Et ces fédérés, qui à chaque instants, font montre de courage, au monde entier,

    Ils donnent l’exemple d’une légendaire combativité.

    Paris est révolutionnaire, qu’importe qu’il soit menacé !

     

    LA JOIE DE VIVRE, LA JOIE DE VIVRE

    LA REVOLTE DE SURVIVRE.

    C’est la joie de vivre dont les rues s’emplirent.

    C’est au peuple de Paris de toujours grandir.

    LA JOIE DE VIVRE….

     

                                                              JLB 21 MARS 1983

     

    D’après : Jean-Pierre AZEMA et Michel WINOCK « LES COMMUNARDS »

     

                                

     


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  • HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS 1871

     

    « VIVE LA COMMUNE »

    Ce sept germinal an soixante dix neuf,

    Tambours battants, sur la place de grève neuve.

    Un fleuve rouge orné de franges d’or,

    Surmonte la foule aux vêtements multicolores.

    « VIVE LA COMMUNE »

    Une mer humaine au refrain de la « Marseillaise »,

    Au chant du départ, la Commune termine sa genèse.

    Le canon y va aussi de sa salve d’honneur.

    La fanfare raisonne aux palpitations de milliers de cœurs.

    « VIVE LA COMMUNE »

    Cette hardie Révolution est de sensations pleines,

    C’est Paris, c’est le peuple, coulé d’une même veine,

    C’est une haie de baïonnettes aux illustres élus,

    Une République sociale que les peuples saluent.

    « VIVE LA COMMUNE »

    Ce sont des soldats de toutes armes, enfin libérés,

    Solidaires de Paris, debout tout entier.

    Sur l’Hôtel de Ville, arboré, serein, flotte le drapeau rouge  

    Devant une foule délirante de bataillon qui bougent.

    « AU NOM DU PEUPLE : LA COMMUNE EST PROCLAMEE !!! VIVE LA COMMUNE »

     

    Pas besoin de discours pour la république retrouvée,

    Qu’une immense embrassade au cœur de la Cité.

    Les baisers retombent dans le vent,

    Ils vont jusqu’au soleil, ce jour, éclatant.

    « VIVE LA COMMUNE »

    Le Comité lègue ses pouvoirs à la Commune,

    Gens du peuple, élus, avec eux, la révolution ne fait qu’une.

    Ces vénérés, l’écharpe rouge en sautoir,

    Prêts à conduire les fédérés à la victoire.

    « VIVE LA COMMUNE »

    Les quais de Seine rugissent de coups de canons,

    Les drapeaux s’ébranlent en tête des bataillons,

    Jusqu’à la nuit, c’est un gigantesque défilé,

    Un même cri, une identique image de liberté.

    « AU NOM DU PEUPLE : LA COMMUNE EST PROCLAMEE !!! VIVE LA COMMUNE »

     

                                                                    JLB 14 avril 1984

     

    Inspiré de : « La Commune de Paris » collection du musée de ST Denis.

    « Mes cahiers rouges au temps de la Commune » MAXIME VUILLAUME

    « L’Europe en formation » 100e anniversaire de la Commune de Paris.

    « La Commune à l’assaut du ciel » JACQUES DUCLOS.

     


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